En Côte-d’Ivoire des gendarmes et policiers formés aux techniques de photographie judiciaire

Cette formation s’inscrivait dans le cadre d’un projet dénommé: « Appui au renforcement de la police technique et scientifique en Afrique de l’ouest » (Artecao), financé par la République française.
Police scientifique et technique: Des agents formés en photographie judiciaire

Ce sont quatorze éléments de la police et six de la gendarmerie nationales qui ont reçu, deux semaines durant, une formation à la fois théorique et pratique axée sur la photographie judiciaire.

Ces stagiaires ont reçu leur parchemin de fin de formation, devenant ainsi des formateurs au sein de leurs corps respectifs. C’était au cours de la cérémonie de clôture qui a eu lieu le 17 novembre, à l’école nationale de police d’Abidjan.

Cette formation s’inscrivait dans le cadre d’un projet dénommé: « Appui au renforcement de la police technique et scientifique en Afrique de l’ouest » (Artecao), financé par la République française.

Selon la formatrice, Mouyset Elodie, technicienne principale en Police technique et scientifique (Pts), « la photographie judiciaire est un élément très important sur une scène d’infraction, car elle sert à fixer les lieux ». Elle a relevé que la formation visait au perfectionnement de ces stagiaires en matière de photographie judiciaire, afin qu’ils acquièrent les connaissances nécessaires en vue de former les autres.

Au nom du directeur général de la police nationale, le commissaire-divisionnaire major Kouyaté Youssouf, le directeur général adjoint, le général Dibi Koffi Bruno, a exhorté ces diplômés à « mettre en pratique ce savoir appris dans leurs services respectifs ». Il a, en outre, traduit la gratitude du directeur général au projet Artecao.

Pour le directeur du laboratoire central de la police nationale, le médecin-commissaire principal Akabrou Nouhoua, par ailleurs coordonnateur national du projet Artecao, « c’est le fruit de ce travail qui va permettre, parfois, au procureur qui n’est pas sur la scène de crime, au cours de l’audience, d’avoir une vue réelle ». Il a également ajouté : « Cela permet de faire la traçabilité de la preuve. C’est un plus apporté à nos techniciens, pour améliorer leur rendement sur le terrain ».

NARCISSE ANGAN
Narcisse.angan@fratmat.info

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