Côte d’Ivoire – Konan Bédié face au «choix entre le tyran et le génocidaire»

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Bédié le choix entre le « tyran » et le génocidaire

Par Yao Kouame Patrick Président de la Jeunesse du PDCI-RDA en exil

« Faut-il oublier ce que cette alliance a apporté à chaque membre et qui nous a permis de débarrasser le pays d’un tyran ? » (nouveau réveil du 25/05/2013), tel est la réponse de BEDIE à l’appel du FPI.

La vie politique nationale de notre pays a été marquée par de faits majeurs qui ne devraient pas nous laisser indifférents.
Le 24 décembre 1999, à la suite d’une mutinerie, les militaires s’emparent du pouvoir en chassant le président Henri Konan Bédié (PDCI –RDA). Le général Robert GUEI devient chef de l’état.

Dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002 après la prise manquée de la ville d’Abidjan, des hommes puissamment armés vont établir leur quartier général dans la moitié Nord du pays. C’est le début de la rébellion ivoirienne avec comme chef déclaré Monsieur SORO Guillaume (RDR).

Le 11 avril 2011, l’armée française après plusieurs bombardements, se rend à la résidence du président de la république pour kidnapper Monsieur GBAGBO Laurent, le choix de la majorité des ivoiriens lors des élections présidentielles. Monsieur Alassane Dramane Ouattara est imposé aux ivoiriens comme président de la république.

Analyse des faits

A dix mois de la présidentielle de 2000, Monsieur Alassane Dramane Ouattara, visé par un mandat international émis par les juridictions ivoiriennes, menaçait de rentrer en Côte d’Ivoire avant la fin de l’année 1999. Il prédisait déjà la chute du régime PDCI -RDA. Selon la constitution ivoirienne, Monsieur Alassane Dramane Ouattara n’étant pas ivoirien ne pouvait pas prétendre être candidat à l’élection présidentielle. Conscient que son sort était déjà scellé, Monsieur Ouattara ne jurait que par un coup d’état. Le problème d’éligibilité de Monsieur Dramane Ouattara pouvait-il trouver solution dans un coup d’état ? Le contrôle de la transition militaire échappe à Monsieur Alassane Dramane Ouattara, sa candidature est rejetée par la cour suprême.

Seulement deux ans après la prise du pouvoir par le FPI, une rébellion éclate en Côte d’Ivoire. Elle contrôle la moitié Nord du pays. Les rebelles affirment ouvertement que c’est pour Monsieur Alassane Dramane Ouattara qu’ils sont là, leur rébellion a été financée par Monsieur Ouattara. Pour le pouvoir, Monsieur Alassane Dramane Ouattara pouvait exterminer tous les ivoiriens. Nous devons remarquer que dans sa folie de destruction de notre pays, Monsieur Alassane Dramane Ouattara a toujours bénéficié du soutien de la France. C’est depuis la France qu’il menaçait de faire tomber le pouvoir BEDIE. C’est la France qui soutenait les rebelles en leur apportant, l’armement, l’équipement et la formation. C’est la France qui combattait nos Forces de Défense et de Sécurité sur les lignes de front pour l’avancée des rebelles. C’est la France qui a bombardé la résidence du président de la république pour arrêter le président GBAGBO Laurent et ensuite le remettre aux rebelles. Pour mieux piller la Cote d’Ivoire, la France avait besoin d’un pantin à sa tête. Quelqu’un qui à cause de son histoire ne pourra jamais lui dire non. Quand on a utilisé les armes pour être candidat ; quand on a perdu les élections et quand on a utilisé les bombes de l’armée française pour s’installer au pouvoir, quel genre de président peut-on bien être ? Un ivoirien bon sang, quelques soient son parti politique, son ethnie, sa confession religieuse, n’acceptera jamais de brader nos richesses, notre nationalité, notre dignité.

La France ne trouve- t- elle pas en Dramane la personne idéale pour assouvir ses besoins impérialistes en terre d’Éburnie ? Sinon, comment comprendre la sauvagerie employée pour faire de ce dernier président de la république de la cote d’ivoire ?

Longtemps nous nous sommes laissés diviser par nos petits intérêts. Aujourd’hui, la belle la Côte d’Ivoire est malade de nos divisions. Du fait de notre mésentente, des apprentis politiciens viennent s’essayer à la chose politique au sommet de notre état. Notre pays serait-il devenu un laboratoire ?

Rattrapé par son mensonge (son arme de combat), Alassane Dramane Ouattara demande un autre quinquennat tout en oubliant que les ivoiriens ne l’ont jamais porté dans leur cœur. Peut-être compte-t-il encore sur le soutien de la France pour se maintenir au pouvoir par la force ? Seul Alassane Dramane Ouattara et les rebelles peuvent être fiers de dire que l’argent ne circule pas en côte d’ivoire. Mais si l’argent ne circule pas, comment les populations vont-elles vivre ? Pourtant pendant les campagnes électorales, Dramane promettait le bonheur pour nos populations. Un vrai arnaqueur au sommet de l’état. Attention ! De dangereux brouteurs nous gouvernent. Au moment où les ivoiriens espèrent voir sortir de terre une université chaque an, créer des emplois, des centres de santé, Alassane Dramane Ouattara fait de l’emprisonnement et la torture des jeunes, des leaders politiques, des chefs militaires, des détournements des fonds publiques, du maintien des ivoiriens en exil, son programme de gouvernement. Incapable de diriger le pays, Dramane Ouattara maintient la Cote d’Ivoire dans un état de guerre favorisant ainsi le pillage de nos ressources. L’histoire nous enseigne que tout développement rime avec la paix. Les pays autour de nous, dans la paix, sont en train de se développer tandis que chez nous le RDR bien qu’au pouvoir depuis trois ans refuse toujours de désarmer. Les partis d’opposition PDCI–RDA et FPI ne peuvent s’exprimer librement.

Et, honteusement le RDR se targue d’être la première force politique en Côte d’Ivoire.

NON ! Soyons sérieux.

Le RDR n’est pas la première force politique dans notre pays. Nous le répétons chaque jour, ne falsifions pas notre histoire. La vérité est que le RDR est le premier parti politique a avoir fait un coup d’état, la première force politique à avoir créé une rébellion. Le RDR pour atteindre ses objectifs a toujours utilisé la force.

Président BEDIE, nous te supplions de laisser de côté ta rancœur contre GBAGBO en le taxant de tyran. Tu te réjouis d’être débarrassé d’un tyran pour un génocidaire ! Ce qui arrive à la Cote d’ivoire est beaucoup plus important que ce qui te fait haïr GBAGBO qui n’a voulu que ton bien en te sortant de l’exil que t’as contraint ton fameux allié d’aujourd’hui qui te hait plus que tu ne hais GBAGBO, mais sur instruction de ses sponsors il te tolère en s’alliant à toi. Sur instruction de ton peuple qui souffre, abandonne toute haine contre une personne pour bénéficier de l’amour de tout un peuple en te rapprochant du FPI pour libérer la Côte-d’Ivoire de celui qui a décidé d’arracher la terre à ton peuple.

C’est un cri de cœur et de raison pour les jeunes que nous sommes pour préserver le peu qui nous reste: notre souveraineté sur nos terres.

Ivoiriens que nous sommes, nous voulons tous le développement de notre pays. Nous avons déjà pris un retard considérable pendant les dix ans de la rébellion. Le développement de notre pays ne peut venir du RDR qui est génétiquement marqué par la violence des armes. Le PDCI–RDA et le FPI ont déjà fait leur preuve en matière de paix. Quand au PDCI-RDA on est fier de dire qu’on a bâtit ce pays durant 40 ans dans la paix, nous devons savoir que ce succès réalisé est aussi le fait du FPI qui constituait l’opposition. Le FPI n’a pas toujours été d’accord avec la politique du PDCI-RDA, mais jamais ce parti n’a eu recours aux armes pour se fait entendre. Ces deux partis ont déjà fait les frais des coups d’états du RDR. Nos deux partis ont payé le plus lourd tribu de la rébellion du RDR. Nous continuons de subir les humiliations du RDR. Le temps des retrouvailles étant venu, il est important que l’intérêt supérieur de la Nation prime sur tout. L’amour du bas-peuple doit être au-dessus de la haine au sommet.

Mettons-nous ensemble pour mettre fin à la démocratie à l’arme lourde.

Scellons l’union sacrée autour de la nation pour ne pas avoir honte demain face à nos enfants et nos petits-enfants.

Faisons preuve de dépassement de soi et libérons notre pays, pour reprendre notre place dans le concert des nations.

Dieu aime la Côte d’Ivoire et les Ivoiriens.

ON VA GAGNER !
Yao Kouamé Patrick ,Président de la Jeunesse du PDCI-RDA en exil

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