Nouveau commando invisible…La révolution populaire en marche

Côte d’Ivoire: La révolution populaire en marche

Qu’est-ce qui justifierait le génocide du peuple Wê, dans l’ouest de la Côte d’Ivoire ? Seul Alassane Ouattara détiendrait la réponse. En moins d’un an, ce sont plusieurs centaines d’hommes et de femmes de l’ethnie Guéré qui sont massacrés surtout dans la région du moyen Cavally (Duékoué) et à Abidjan. Paieraient-ils leur soutien au président Laurent Gbagbo ou bien une extermination pour les voir remplacer par d’autres peuplements ? En tout cas, le brutal regain de violence qui a fait tant de victimes dans l’ouest de la Côte d’Ivoire ne saurait être justifié par des simples bavures ou règlements de comptes. Tôt ou tard, quelqu’un devra répondre de tous ces actes, au nom de la justice. Mais avant, c’est un pays au bord de l’éclatement qui continue d’accueillir des ressortissants burkinabés, maliens, guinéens et autres nationalités étrangères. Destination : Ouest de la Côte d’Ivoire. Car là-bas, on y trouve tout. L’hospitalité, le café, le cacao, le bois, le riz, le fer, la forêt… Le peuple wê est un peuple paisible et sans histoire. En outre l’histoire nous enseigne que ce fut un peuple guerrier. Qui a été de tous les combats de résistance face à la colonisation. Leur forte présence dans l’armée ivoirienne y trouve son explication.

En 2002, si le coup d’Etat manqué s’est vite muée en rébellion et a eu pour point de chute, Bouaké (centre du pays), c’est bien parce qu’elle aurait rencontré une résistance à l’Ouest, sa première destination après l’échec d’Abidjan. Et malgré la duplication du MPCI en MJP et MPIGO qui devraient reprendre l’ouest, le peuple wê a su y opposer une farouche résistance.

2011, sorte de répétition de 2002 n’échappera pas à cette règle. Malgré le repli tactique de l’armée régulière en poste à l’intérieur, sur la capitale économique, la population de l’ouest a su résister face aux assaillants, là où ces derniers traversaient plusieurs localités du pays sans rencontrer de résistance.
C’est donc pour faire payer cette résistance des jeunes Wê que le nouveau pouvoir lâcherait-il ses chiens de guerres contre une population qui ne demande qu’à vivre.
La Côte d’Ivoire compte plus de 70 ethnies, et il est insoutenable qu’une seule paie le plus lourd tribut.

Loin de faire l’apologie de la guerre ou de la violence, il est légitime que face donc à cette barbarie des FRCI et leurs supplétifs Dozos, une réaction proportionnelle soit la bienvenue. Et ce n’est pas les récentes attaques des positions des FRCI sur le territoire ivoirien, qui seraient une souffrance de trop !

En d’autre occasion, c’est bien la voie libre à une vraie révolution populaire. Et le peuple Wê ne saurait se dérober à cette règle. Au nom des siens tués, violées, torturés, brûlés vifs !

Le dernier message du commando invisible

Après les menaces du général « Sékongo », « Idrissa Coulibaly », « Fer coupe fer », c’est au tour de « Coupe Tout » de donner un ultimatum à Alassane Ouattara. Dans un communiqué dont nous avons eu copie, le général « Coupe Tout » donne 72h au président Ouattara pour rentrer au pays. « Sinon, vous n’êtes plus le président de la Côte d’Ivoire » dit le communiqué. Et lorsque nous l’interrogeons sur l’opportunité de la présence de Ouattara, alors qu’un coup s’il y a un pourrait se faire en l’absence du détenteur du pouvoir, notre interlocuteur qui dit être actuellement sur le terrain à Abidjan rentre dans une colère et lâche : « C’est la personne de Ouattara que nous allons cueillir et non le pouvoir pour le pouvoir. Ce jour-là Alassane Ouattara nous parlera en moré et nous dira pour qui il travaille et tue les ivoiriens et les Wê en particulier ». Enfin, à notre interlocuteur de nous faire cette autre révélation concernant les nombreuses présences de Ouattara à Paris : « Ouattara a le cancer de la prostate ; il porte une couche. Il est contraint d’aller au moins une fois par mois à Paris pour se faire soigner. Mais nous, ici, nous disons que s’il rentre, ca sera son dernier voyage à l’extérieur ».

Finalement, sommes-nous entrain de dire que le peuple Wê pourrait-il profiter de ce tohubohu pour venger les siens ? En tout cas, une révolution populaire avec l’ensemble des Ivoiriens qui refusent l’asservissement et le mépris serait bien en cours en Côte d’ivoire. Le tout dans une perspective de transition militaire de deux ans. Qui vivra verra !

Pk/ Eventnews

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