Côte-d’Ivoire – Relaxe pure et simple pour les 14 militaires dont le colonel Daleba

Vers l’acquittement dans le procès des 14 militaires arrêtés à la résidence gbagbo

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14 militaires ont comparu ce mardi devant le tribunal militaire d’Abidjan pour des faits de violation de consignes. Après plus de huit heures de débat l’audience a été suspendue pour délibération. Ce, après les réquisitions du procureur militaire, la plaidoirie de la défense et le dernier mot des accusés. Il était 17 h quand la présidente du tribunal a suspendu l’audience. Mais dans l’ensemble le procureur a plaidé pour la relaxe des prévenus pour délit non constitué. Sauf pour le cas du lieutenant colonel René Daleba. Il a requis à son encontre dix mois de prison avec sursis, lui trouvant des circonstances atténuantes. Même s’il dit attendre le verdict avant de se prononcer, Me Martial Gahoua de la défense estime que la décision qui doit être rendue dans une heure sera basée sur le droit. Pour lui aucune preuve n’existe contre ses clients. Il espère leur acquittement pur et simple.
Nous y reviendrons.
SD

Crise postélectorale en Côte d’Ivoire: relaxe générale pour 14 militaires

Par RFI

Les 14 militaires, cités à comparaître devant un tribunal militaire d’Abidjan, ont tous été relaxés, ce mardi 17 mars. Il s’agissait là de la garde rapprochée de Laurent Gbagbo, arrêtés en avril 2011, à l’issue de la crise postélectorale. Le procureur militaire et la défense ont estimé qu’il ne s’agissait là que d’exécutants.

A l’issue des plaidoiries, la présidente du tribunal militaire avait annoncé une suspension de séance de trois heures pour avoir le temps de délibérer, mais finalement au bout d’à peine plus de deux heures, la chose était entendue : acquittement pour tous.

Faute de délit constitué ou dûment prouvé, les 14 officiers et sous-officiers, cités à comparaître, ont tous sans exception été déclarés non coupable de la seule faute retenue contre eux à savoir « violation de consigne ». C’est-à-dire en l’occurrence, le refus pour ces militaires de se rallier à l’appel lancé par le président Ouattara au plus fort de la crise postélectorale, appel pour se ranger derrière le nouveau président ivoirien.

Des consignes qui, compte tenu du fait de l’immense confusion de l’époque, ne seraient jamais parvenues à la résidence présidentielle où était réfugié Laurent Gbagbo accompagné des 14 coaccusés. « Pas de consigne donc pas de délit », a simplement résumé l’un des avocats de la défense.

Un argument auquel s’est donc rangée l’accusation. Le commissaire du gouvernement avait simplement requis une peine de 18 mois avec sursis contre le colonel médecin militaire Daléa, mais même cette réquisition n’a pas été suivie puisque tous les prévenus sont ressortis libres et soulagés du tribunal militaire d’Abidjan.

RFI

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