Le «grossifesse» en Côte-d’Ivoire, la presse en parle en boucle

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Les diktats de la minceur n’ont pas la côte dans certains pays. En Côte D’Ivoire, les femmes rivalisent d’ingéniosité pour élargir leurs formes et les techniques utilisées sont plutôt étonnantes…

Dans ce pays où les rondeurs sont signe d’opulence et de «bonne santé», les femmes prennent du « grossifesse », une pommade « miracle » au nom révélateur ou se couvrent le derrière de gaines « push-ups ». En Côte d’Ivoire, où «big is beautiful» , tous les artifices semblent permis pour épanouir son popotin. C’est du moins ce que révèle un reportage de l’AFP à Abidjan.

Certains pommades vendues en Côte d’Ivoire afin de se faire grossir les fesses. PHOTO AFP

Evelyne est vendeuse de «grossifesse», autrement appelé «botcho crème» dans le marché de Treichville, le plus important de la capitale économique ivoirienne. En nouchi, la langue de la rue, «botcho» signifie «vaste arrière-train». Cette pommade connaît un succès inégalé. «C’est ma meilleure vente», affirme Evelyne, devant la crème «jolis seins» et la pommade «bazooka», qui sert à «affermir et grossir les membres» des hommes, souligne le reportage.

Des dizaines de pots s’arrachent chaque jour, à 15 000 ou 25 000 francs CFA (33 à 55 $) l’unité. Une fortune en Côte d’Ivoire.

Pour les plus argentées, reste la solution bistouri, qui passe par une opération hors de la Côte d’Ivoire. Autant de femmes prêtes à payer 3000 à 4000 euros (4400 à 5800 $) pour se faire «lipoinjecter» dans les fesses leur propre graisse, prélevée dans leur ventre ou leurs bras.

Pureactu.com avec AFP

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