Financement des PME en Côte-d’Ivoire: 125 milliards de Fcfa à capter pour 150 entreprises

Par Connectionivoirienne

La solution innovante de Geneviève, une structure américaine

La fintech américaine Geneviève déploie ses activités en Afrique subsaharienne par un programme de financement de 150 TPE (Très petites entreprises) et PME (Petite et moyenne entreprise) africaines à fort potentiel. Elle veut capitaliser sur son accès aux marchés financiers grâce à la technologie blockchain afin de lever les obstacles au financement du secteur privé africain. Ses responsables étaient face à la presse mardi au Plateau pour présenter leur structure.

La technologie blockchain, l’innovation par rapport aux structures de financement qui existent, est selon eux une solution financière qui permet de contourner les limites du système classique de financement des Tpe et Pme africaines. «Le secteur privé est le cœur du développement économique et du capital humain du continent africain. Lui donner une chance de réussir permettra d’accélérer la libération du potentiel économique et humain : c’est notre mission à GENEVIÈVE ». C’est par ces mots que Fabien Dureuil, CEO de la plateforme alternative de financement des PME africaines utilisant la technologie blockchain, qui déploie ses activités à Abidjan, résume la vision de son entreprise d’impact
.
En clair, explique son manager Fabien Dureuil, la technologie Blockchain est une sorte de financement participatif. Cette technologie de stockage et de transmission d’informations, transparente, sécurisée et fonctionnant de manière ‘’désintermédiée’’ et démocratique est à l’image « d’un très grand cahier, que tout le monde peut lire librement et gratuitement, sur lequel tout le monde peut écrire, mais qui est impossible à effacer et indestructible. » Cette plateforme a accès à un marché de capitaux évalué à 700 milliards de dollars.

Comment fonctionne le mécanisme de financement ? Selon le conférencier deux voies de financement se côtoient. D’abord le mécanisme de Geneviève exchange. Il s’agit d’une crypto-bourse ou bourse digitale de PME. Les entreprises d’investissement sont rattachées à la blockchain utilisant la monnaie Ethereum suite à des campagnes de crowdsourcing, c’est-à-dire l’identification de PME à fort potentiel. Ensuite, des jetons de risques deviennent échangeables sur la plateforme de GENEVIÈVE. En Côte d’Ivoire, un partenariat a été noué avec la Baci et c’est cette banque qui est chargée de payer les chèques convertis en FCFA. Le deuxième mécanisme appelé Geneviève Vc mets à disposition un fonds d’investissement en crypto-monnaie de ‘’venture capital’’ qui offre une exposition des capitaux propres à ses propriétaires.

La capacité de financement va jusqu’à 250 millions de dollars soit environ 125 milliards de FCFA et Geneviève vise dans un premier temps un objectif de 150 entreprises à financer en Côte d’Ivoire et en Afrique subsaharienne. Dans ce sens l’entreprise a déjà signé des accords de coopération avec des structures telles que la Brvm, la Chambre de commerce et d’industrie, le ministère de l’industrie et des Pme, l’Agence Côte d’Ivoire Pme ou encore le Conseil national des exportations.

SD à Abidjan
sdebailly@yahoo.fr

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1 réflexion au sujet de « Financement des PME en Côte-d’Ivoire: 125 milliards de Fcfa à capter pour 150 entreprises »

  1. Hmmm ?!?!?

    Il est vrai que les crypto-monnaies sont une voie qui parfois peuvent connaître des inflations qui ne se justifient pas par les fondamentaux des marches. Bitcoin a récemment connu des hyperinflations à couper le souffle avant de connaître une déflation à couper le souffle également. Il faut le dire tout net, ce n’est pas encore une science exacte avec les cryptocurrencies, pardon crypto-monnaies, et le monde entier continuent d’apprendre et de comprendre des mécanismes associes au « mining » etc…

    Je pense qu’une (bonne) formation des dirigeants acteurs TPE, PME car avec ces fluctuations et valeurs zigzagantes, je doute que les obligations contractées en ces monnaies resteront indemnes. En plein dans le 21eme, j’embrasse moi-même ce genres d’innovations dans le monde de la finance mais une bonne formation est aussi vitale je dirai en ce 21ème siècle.

    Juste de passage !

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