Crise de 2011 en Côte-d’Ivoire: « Il ne nous a pas été demandé de déterminer la date du décès » des victimes (médecin légiste)

Edwige FIENDE

Les autorités ivoiriennes n’ont pas demandé de « déterminer la date du décès » des victimes de la crise postélectorale de 2010 à 2011, a affirmé la légiste Hélène Etté, ajoutant avoir fait « des constatations externes » sur 789 corps, lors de son audition comme témoin du procureur au procès de l’ancien président Laurent Gbagbo et de son ex-ministre de la Jeunesse Charles Blé Goudé.

« Il ne nous a pas été demandé de déterminer la date du décès. Nous avons fait des constatations externes », a précisé Mme Etté, au dernier jour de son audition.

« Nous avons apporté, quand on pouvait, des éléments de réponse sur des circonstances du décès de certaines (victimes) », a ajouté le professeur Etté.

Concernant l’identification des victimes, elle a indiqué qu’ »un grand lot de personnes étaient (des) inconnues ».

Répondant à une question de la défense de M. Blé Goudé sur les victimes des tueries de Duékoué (Ouest), en 2011, la légiste a indiqué que l’examen des corps issus de (cette) zone « relève d’une autre mission qui a été entamée et qui est en cours ».

Alerte info/Connectionivoirienne.net

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2 réflexions au sujet de “Crise de 2011 en Côte-d’Ivoire: « Il ne nous a pas été demandé de déterminer la date du décès » des victimes (médecin légiste)”

  1. Enfin, on ose parler une peu de DUEKOUE !!

    Examen en cours, et qui finira surement après 2020 !!

    Tchr….

    Le bal costumé continue donc à la Haye, avec la petite dame qui dit avoir « inspecté » 147 corps en un seul jour, et qui prétend qu’un rapport de légiste puisse avoir une valeur légale et pertinente, sans évaluer la date du décès de la personne analysée !?!!!???!

    Pardi, nous sommes devant un tribunal et le minimum est de relier les corps avec les griefs exprimés contre les personnes inculpées…

    Enfin …

    Faites votre boulot et passons à la suite !!

    De toute façon, OUATTARA et toute sa dioulaterie on tellement peur de voir GBAGBO sortir qu’ils ont lancé un mandat d’arrêt international contre lui pour « braquage de banque par voie d’huissiers », quand ses sbires ont braqué les banques de l’hinterland, sans jamais rendre de compte à qui que ce soit !!

    Côte d’Ivoire, Yakoooooooooo !!!!

    Pop !!

  2. LU POUR VOUS

    Après l’effondrement du Pr Hélène ETTE devant la CPI : L’intelligentsia ivoirienne, le vrai cancer de la Côte d’Ivoire

    Loin d’un jugement de valeur, une constance s’est dégagée de jour en jour : cette crise a fini par révéler la très mauvaise qualité de l’intelligentsia ivoirienne.
    Le premier ne ratait, en effet, aucune occasion, pour s’enorgueillir d’être l’un des plus jeunes agrégés, en droit public de Côte d’Ivoire, pour avoir bouclé son parchemin à l’âge de 29ans…..
    Le second est un vénéré de son univers universitaire, pour être le maître de la plupart des érudits des sciences juridiques de notre ère. Et, pour cause, il revendique plus de deux agrégations de nos universités……..
    Que reste-t-il encore du troisième larron, cet autre agrégé de nos universités, qui choisit toujours de ne sévir, en pire opportuniste, que lorsque la Côte d’Ivoire est agonisante, au point de la doter d’une Constitution abracadabrante, à un moment délicat de son histoire ?
    Enfin, la quatrième est agitée comme la seule femme parmi les cinq experts agréés, spécialistes en médecine légale de Côte d’Ivoire. Elle était admirée et respectée de tous jusqu’au fatidique mercredi 17 janvier 2018 où, depuis la barre de la Cour Pénale internationale, elle fit douter de ses réelles aptitudes dans son registre.

    En effet, c’est tous médusés que les ivoiriens ont regardé, pendant deux jours, le Professeur Hélène Yapo-ETTE, méconnaissable, sous un tonnerre de questions triviales de jeunes avocats de la défense, tout aussi surpris par la très mauvaise qualité de la science de leur interlocutrice.

    Oui, tous ceux qui ont suivi dame ETTE se sont finalement interrogés s’il s’agissait de ce même érudit des sciences médicales ou si elle s’était fait substituer par un paysan qui, n’ayant pas déclaré son enfant à l’état-civil, dans les délais légaux, était réduit à imaginer son âge physiologique, à l’occasion d’une audience foraine y relative ?

    Diantre ! Quelle est la différence entre un prestidigitateur de nos contrées rurales et ce spécialiste de la médecine légale, qui délivre des «certificats de non contagion», par empirisme, c’est-à-dire, sans le moindre test médical préalable ?

    Que doit-on retenir d’un professeur agrégé de médecine auquel, on assigne, ès-qualité expert, mission de déterminer les causes des décès des corps soumis à son art, et qui s’arroge le don divin de rattacher, curieusement, ces morts à des événements conflictuels précis ?

    Si, être intellectuel emporte intégrité, que faut-il penser encore de dame ETTE qui apprend aux ivoiriens que les FRCI de Monsieur Dramane OUATTARA, recrutés à la criée, dans les pays de la sous-région, en Côte d’Ivoire, à travers gares et garages, étaient préalablement identifiés dans un registre, pour justifier de cartes professionnelles, sous la foi desquelles elle serait parvenue à distinguer leurs corps des autres, soumis à son art ?

    Quelle crédibilité pour une intellectuelle, prétendant avoir examiné 147 corps, en externe, sur des sites géographiquement épars, en moins de 10heures de travail de la seule journée du 5 juillet 2011 ?

    Quelle valeur probante peuvent emporter les déclarations d’une soi-disant intellectuelle ivoirienne, vivant en Côte d’Ivoire, pendant le bombardement de la résidence du Chef de l’État à Cocody, et qui affirme, la main sur le cœur, n’y avoir recensé qu’un seul corps ? Et, ne serait-ce qu’à prendre en compte les seuls corps du ministre Tagro et du colonel BABLI Hilaire, ne sommes-nous pas au-delà déjà du chiffre UN, même si notre fameux expert s’est refusé de voir les centaines de jeunes et les dizaines de militaires de la Garde Républicaine massacrés en ce lieu, par les bombardements de Sarkozy ?
    Cette crise, un véritable mal-nécessaire, n’a-t-elle pas achevé de sonner le glas de cette gloriole de ceux qui, à la vérité, incarnent le vrai cancer de ce pays, mais se gargarisaient de typifier l’intelligentsia modèle d’ici bas ?

    La vraie honte de la Côte d’Ivoire !

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