Rendus célèbres et populaires aussi bien par leur usage quotidien par les populations, que par la chanson de l’artiste Daouda le Sentimental, les mini-cars de transport de personnes à Abidjan, appelés « Gbaka », changeront bientôt de format, et de dénomination.
Selon des sources proches du ministère ivoirien des Transports, la dénomination « Gbaka », ne renvoie pas à quelque chose de valorisant pour ceux qui l’empruntent. Cela ferait plutôt penser au désordre et à l’anarchie. Ainsi la dénomination « Grand Taxi », a été retenue, dans le sillage du projet « Ivoire Taxi ». Le changement de dénomination sera accompagné du renouvellement du parc automobile, et du renforcement des contrôles, dans la délivrance des autorisations et cartes de transport. S’agissant des contrôles, les nouvelles dispositions obligent tout transporteur à sortir de l’informel, à créer une société d’exploitation en bonne et due forme, à tenir une comptabilité régulière, et surtout à déclarer à la Cnps, les conducteurs et apprentis. La déclaration du travailleur à la Cnps, permettra entre autres de régler les questions d’accident de travail, et de garantir la retraite minimum aux employés du secteur des transports, sans oublier les possibilités d’assurance maladie classique.
C’est à travers le Fonds de développement des transports routiers, que le ministère des Transports compte déployer les projets en cours. Après les taxis compteurs, et les Gbaka, puis le renforcement des bus de la Sotra, sans oublier les véhicules utilitaires et de tourisme, le gouvernement ivoirien entend aussi mettre de l’ordre dans les taxis communaux appelés « Woro-Woro ».
Tout ceci vise, selon nos sources, à créer les conditions d’une meilleure circulation au profit des populations, en attendant la mise en dérive du métro d’Abidjan. Au revoir « Gbakas » d’Abidjan, bienvenue « Grands Taxis » !
Alice Ouédraogo
Afrikipresse.fr
Voici une très bonne idée, séduisante au départ comme toutes les autres.
Mais rapidement les réalités du terrain vont noyer le résultat.
Ma première proposition l état doit prendre en charge les frais liés au sortir de l informel et à l acquisition de nouvelles voitures (la différence par rapport avec les gbakas classiques) pour que les délais de mise en oeuvre du projet n entraînent une résistance des intervenants.
L objectif ici étant de sortir une profession de l informel et de réduire les accidents, il ne s agit pas ici de rentabiliser financièrement un projet dans l immédiat.
Mon cher tu es trop bête pour comprendre qu’ un travailleur du privé non déclaré à la cnps est dans l informel.
Je constate que, réconforté par ton alter ego tu t enhardi jusqu à insulter des israélo français: serais tu, en plus d être mal élevé et sexiste, antisémite?
Je vais donc t appeler maintenant @peace l antisémite, ça t ira bien..abruti
Gbaka restera GBAKA…. Semidjan restera Semidjan á Cotonou
Et les mi-cancres resteront nos môgôs !!!
té ande