91 décès recensés par les pompiers en Côte d’Ivoire en janvier 2018 contre 49 en janvier 2017

Emma ASSEMIEN

Le groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) de Côte d’Ivoire a recensé 91 décès en janvier 2018, contre 49 tués dans la même période l’année précédente, selon un bilan transmis vendredi à ALERTE INFO.

Mille quatre cent interventions, dont 908 accidents de la route, ont été récensés par les pompiers en janvier 2018 contre 1.124 sorties en janvier 2017, soit une hausse de 19,71%, indique le rapport.

La seule ville d’Abidjan comptabilise 70,7%, des interventions, soit 991 au total, avec 71 morts enregistrés dans 10 communes, dont 24 à Yopougon (Ouest) pour 270 interventions, 14 à Abobo (Nord) où les pompiers sont intervenus 129 fois et 9 tués à Cocody (Est) pour 178 interventions.

Après la capitale économique ivoirienne, Bouaké (Centre) arrive en seconde position au niveau des opérations, avec 156 sorties dont 90 pour des accidents de la route, contre 79 à Korhogo (Nord) et 38 à Yamoussoukro (Centre).

Selon le rapport, 64% des sorties du GSPM en janvier 2018 sont liées aux accidents de la route et près de 12% aux incendies.

Alerte info/Connectionivoirienne.net

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3 réflexions au sujet de “91 décès recensés par les pompiers en Côte d’Ivoire en janvier 2018 contre 49 en janvier 2017”

  1. Il n’y a pas de politique de sécurité routière dans ce pays et c’est cela le problème.

    Rien que la farce que constitue le permis de conduire donne tout de suite le ton.
    Sans ne rien savoir du code de la route, il suffit d’aller à la Tour C et de payer pour être admis à l’examen du code de la route.
    Pour l’examen pratique tu montes dans la voiture, tu passes la première, tu parcours 10 m en passant entre deux piquets et hop c’est bon tu as ton permis de conduire. Une vraie blague !!!

    Au quotidien pour toutes infractions commises, il suffit de gérer le policier ou le gendarme et tu t’en tires à bon compte.

    Et comme je ne vois pas de solutions immédiates à tout ça, préparons-nous à compter encore plus de morts sur nos routes.

  2. C est une fatalité, on peut rien faire contre les maux que vous égrenez?

    Pour changer ce pays, il faut un président qui n a pas peur de ne pas être réélu .

    Simplement parce que s attaquer au permis de conduire, à la pollution routière, au racket policier et aux syndicats mafieux c est se mettre à dos des corporations et un électorat captif qui ont une caractéristique commune: l immédiateté du gain peu importe les conséquences.

  3. Les solutions pour réduire drastiquement le nombre de morts sur nos routes, on les connait tous.
    Donc si en tant que nation on ne veut rien pour, alors qu’on ferme tous nos gueules et qu’on enterre nos tués sur la route dans le silence.

    On ne peut être là à tricher constamment et espérer tout le temps s’en tirer à bon compte.

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