Les droits des étrangers expliqués par l’association des juristes et avocats ivoiriens de France

L’association des juristes et avocats ivoiriens de France (AJAIF) a animé une conférence samedi 31 mars à Paris, sur le droit des étrangers en présence de l’ambassadeur Charles Providence Gomis, et d’étudiants ivoiriens.

C’est le hall de l’ambassade de Côte d’Ivoire à Paris qui a servi de cadre de la présentation des éléments du droit sur le regroupement familial, la régularisation des parents d’enfants français, la régularisation des étudiants étrangers et le changement de statut des étudiants, la régularisation des étrangers malades, la contestation des mesures d’éloignement ou l’obligation de quitter le territoire français (oqtf), le droit d’asile, le contentieux du refus du visa, la régularisation des mineurs isolés et enfin les mesures d’expulsion.

Interrogée par Afrikipresse, Me Marie Bridji, avocate au barreau de Paris, enseignant à l’université Félix Houphouêt-Boigny, vice-présidente de l’Ajaif, chargée de communication de l’association a dit : « Notre objectif c’est d’accompagner la diaspora ivoirienne dans la vie de tous les jours en France, dans la vie de toutes leurs démarches administratives. Nous voulons leur apporter une vraie aide juridique. Il est bon de savoir pour ceux par exemple qui souhaitent une régularisation pour cause de maladie que la liste des maladies régularisables va être réduite au maximum. Aussi si le diabète, l’hypertension, les problèmes de cœur y figurent encore, l’arthrose et le VIH sida ne le sont plus vraiment. Il n’est plus facile pour un ivoirien d’obtenir le statut de réfugié politique. La Côte d’Ivoire étant considérée comme un pays stable. Enfin nous avons un partenariat avec l’ambassade de Côte d’Ivoire qui nous permet d’avoir des consultations gratuites tous les derniers mercredi du mois à l’ambassade. On demande donc aux ivoiriens de venir bénéficier de ces prestations gratuites qu’on leur offre ».

Faisant savoir que le droit des étrangers bouge, elle a invité la diaspora ivoirienne à se rapprocher de l’Ajaif afin d’être informée au quotidien.

L’association a lancé ses activités depuis 2016. Elle compte une vingtaine d’avocats, de juristes, d’étudiants en droit, tous d’origine ivoirienne, et ayant chacun une spécialité.

Philippe Kouhon
Afrikipresse.fr

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