Le Nigeria et d’autres États apportent leur soutien au juge Eboe-Osuji, nouveau président de la CPI

Eboe-Osuji

Communiqué de presse : 09.04.2018

Le gouvernement fédéral du Nigéria a promis son « soutien continu et indéfectible » à la Cour pénale internationale (CPI) lors de l’élection du juge Chile Eboe-Osuji à la présidence de la Cour, le 11 mars 2018. Ceci a été exprimé dans une lettre de félicitations au nom du Président de la République Fédérale du Nigéria, S.E. Muhammadu Buhari, signée par le Procureur général de la Fédération et du Ministre de la Justice, l’honorable Abubakar Malami.

Dans sa lettre de réponse, le Président de la Cour, M. le juge Eboe-Osuji, a remercié le Nigéria pour les assurances de son engagement ferme, notant qu’un tel soutien est crucial pour redynamiser la mission de la Cour. « Les États parties au Statut de Rome jouent un rôle clé dans la promotion et la compréhension des raisons pour lesquelles la CPI a été créée, en tant qu’instrument unique des efforts de la communauté internationale pour promouvoir la paix et la sécurité, la justice et la primauté du droit, et pour supprimer l’impunité pour les pires crimes, » a-il-écrit.

Depuis l’élection de la nouvelle présidence de la Cour, de nombreux autres États ont également exprimé leur soutien, notamment par des lettres des Ministres des affaires étrangères de la République fédérale d’Allemagne et de l’État de Palestine, ainsi que des messages sous diverses formes de l’Andorre, de l’Argentine, du Bangladesh, de la Belgique, du Cameroun, du Canada, de la Grèce, de l’Italie, du Japon, du Mexique, des Pays-Bas, de la République slovaque, de la Suisse, du Royaume-Uni et d’autres pays. En outre, le Secrétaire général des Nations Unies, M. António Guterres, a réaffirmé au Président Eboe-Osuji le soutien continu de son organisation pour que la Cour puisse s’acquitter de son mandat.

Commentaires Facebook

2 réflexions au sujet de “Le Nigeria et d’autres États apportent leur soutien au juge Eboe-Osuji, nouveau président de la CPI”

  1. ON AMUSE LA GALERIE

    Et comme toujours, une bonne dose de poudre de perlimpinpin pour les africains que nous sommes.

    Le problème de la CPI n’est pas les marionnettes (juges et autres hommes de loi et de droit) qui y émargent, mais les marionnettistes qui financent et dirigent ces institutions dans l’ombre.

    On a vu avec quelle facilité SARKOZY aura instrumentalisé la CPI pour mettre sous contrôle GBAGBO LAURENT et l’éloigner du théâtre politique ivoirien. Cela se fit avec la validation d’OBAMA et de toutes les autres puissances occidentales. On aussi vu que OUATTARA, responsable du SEUL génocide documenté et commis en Cote d’Ivoire jusqu’ici, à DUEKOUE, l’ami de SARKOZY, n’a pas été inquiété par la CPI, car il protège les intérêts occidentaux en Cote d’Ivoire.

    On est surpris de voir la CPI ne formuler aucune menace à l’endroit de SARKOZY pour les crimes divers commis par le France en Lybie, une France qui avait outrepassé son mandat onusien, exactement comme en Côte d’Ivoire, où on a vu des ivoiriens mourir devant la résidence du président le 10 avril 2011, gratuitement et sans réparation, tués par des bombardements français et onusiens !!

    De fait, il existe des gens qui tiennent cette cour entre leurs mains et en font ce qu’ils veulent !!

    Alors quand on nomme un juge africain à la CPI, cela est amusant de voir des africains applaudir cet acte, comme s’ils pensent pouvoir en tirer des avantages ou de la fierté !!

    Non, cette nomination est juste une action politique pour étouffer la flamme indépendantiste qui a ravagé l’Afrique et amené de nombreux pays à vouloir quitter ou à fustiger cette cour qui ne poursuit que des noirs et assimilés et jamais des criminels occidentaux de haut vols, intouchables comme BUSH, SARKOZY et tous les autres chefs d’état qui ont commis des crimes de masse au nom de l’ONU, mais seulement pour leur propres intérêts économiques et stratégiques !!

    Dabakala !!

Les commentaires sont fermés.