Cote-d’Ivoire: Armand Ouégnin mobilise à Abengourou contre la Commission électorale « indépendante »

Par Connectionivoirienne

« Ce pays a besoin d’une Commission électorale consensuelle pour des élections crédibles »

Le président de EDS, le professeur Georges Armand OUEGNIN a animé ce samedi 21 avril 2017 un meeting à Abengourou au parlement KADIO MOROKRO.IL était l’invité de la section locale de l’Union Nationale des Parlements et Agoras de Cote d’Ivoire (UNAPOCI). Bien avant que le président de EDS ne prenne la parole, le président du parlement local Zaté, le président national de l’UNAPOCI Tiéhidé Ladislas et le Fédéral FPI d’Abengourou, Koffi Oi Koffi se sont respectivement succédés au pupitre pour décliner l’objet de ce meeting au public sorti en masse.

Le professeur Georges Armand OUEGNIN a signifié que cette rencontre s’inscrivait dans la logique de EDS de maintenir son mot d’ordre pour la réforme de la Commission Électorale Indépendante (CEI) conformément au souhait de l’ensemble de l’opposition, de la société civile, du peuple Ivoirien et de la communauté internationale (Arrêt de la Cour Africaine des droits de l’homme et des peuples).

« Je suis venu vous dire que cette CEI est mauvaise et doit être réformée parce que premièrement son président Youssouf Bakayoko a non seulement achevé son mandat mais en plus il est à la base de la crise postélectorale que nous avons connue. (…) Ce pays a besoin d’une CEI consensuelle pour aller vers des élections crédibles et apaisées qui entraîneront à coup sûr un climat sociopolitique propice à la réconciliation nationale. Mais cette réconciliation nationale ne pourra pas être possible tant que les prisonniers politiques ne seront pas libérés et que les exilés ne seront pas de retour sur la terre de leurs ancêtres. Il faut libérer le président Laurent Gbagbo, libérer la première dame Simone Gbagbo, libérer le ministre Assoa Adou, libérer le ministre Charles Blé Goudé », a-t-il scandé en chœur avec le public avant d’ajouter : « je soutiens aujourd’hui le président Laurent Gbagbo comme hier j’ai soutenu le président Houphouët-Boigny parce que ces deux illustres personnalités aiment profondément la Côte d’Ivoire, elles accordent une place de choix au dialogue dans la résolution de conflits et enfin parce que si Houphouët-Boigny est le père de la nation ivoirienne, Laurent Gbagbo est le père de la démocratie ivoirienne. (…) Je vous invite à croire profondément en la libération prochaine du président Laurent Gbagbo et à vous préparer à l’accueillir”. C’est sur ses propos teinté d’espoir que le meeting a pris fin aux alentours de 18 h 30 mn.

A son arrivée à Abengourou, la délégation du président de EDS s’était d’abord rendue à la chefferie de Sankadiokro (village natal du ministre Assoa Adou) pour saluer la notabilité. Elle s’est ensuite entretenue avec sa famille à son domicile et a donné des nouvelles fraîches du ministre incarcéré depuis 2015 et condamné à cinq ans de prison. Le professeur Georges Armand Ouégnin a aussi rendu une visite de courtoisie à la matriarche et mère du ministre Ettien Amoikon à Abengourou.

SD avec sercom

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