Le Maroc met fin à ses relations diplomatiques avec l’Iran

Le Maroc a rompu ses liens diplomatiques avec l’Iran, accusé par le royaume chérifien d’être un soutien du Front Polisario, qui milite depuis plusieurs décennies pour l’indépendance du Sahara occidental, ancienne colonie espagnole. L’Iran est accusé de travailler en complicité avec l’Algérie, soutien ouvert au Front Polisario, dont les principaux responsables résident sur son territoire. (Hervé Coulibaly)

Le président iranien, Hassan Rohani, recevant le Premier ministre algérien, A. Sellal.

Le Maroc rompt ses relations diplomatiques avec l’Iran

Par Nadia Lamlili

Rabat accuse Téhéran de soutenir militairement le Polisario. Une rupture de plus dans le feuilleton des relations diplomatiques avec le régime des mollahs.

Le Maroc a rompu ses relations avec l’Iran, selon le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita. Dans un communiqué publié ce mardi 1er mai, ce dernier a motivé cette décision par le soutien militaire apporté par l’Iran, via son allié le Hezbollah, au Front Polisario, mouvement indépendantiste du Sahara occidental.

» Le Maroc a des preuves irréfutables sur ce soutien militaire », a déclaré le ministre à l’agence officielle MAP. Rabat soutient que l’Iran et son allié le Hezbollah auraient entraîné des combattants sahraouis et leur auraient fourni des armes.

La suite de l’article sur Jeune-Afrique

Iran-Algérie: un partenariat stratégique contre le Maroc

Par Mohamed Chakir Alaoui

Kiosque360. L’Algérie et l’Iran construisent une stratégie politique et sécuritaire pour nuire aux intérêts du Maroc, en privilégiant « des agressions contre les symboles politiques et militaires » du royaume.

L’Algérie est noyée jusqu’au cou dans sa perfide complicité avec l’Iran chiite contre le monde musulman sunnite, rapporte Assabah dans sa version de ce mercredi 25 mai. « Une coopération sécuritaire pour porter atteinte aux intérêts du Maroc », titre ainsi le quotidien. Se basant sur une étude du politologue marocain Abdellah Errami, le journal note que la région maghrébine vit une « transformation stratégique », soit celle d’une alliance politique et sécuritaire entre Alger et Téhéran.

Les observateurs ne sont pas surpris de voir l’Algérie tenter de construire cette nouvelle configuration à double objectif. D’une part, le régime algérien essaie, par ce stratagème, de camoufler la gravité de la crise socio-économique interne que vit la société algérienne. D’autre part, il espère dresser l’opinion publique contre son voisin de l’Ouest, en le présentant comme le plus grand ennemi de l’Algérie.

Selon Assabah, cette nouvelle coopération sécuritaire entre l’Algérie et l’Iran, soit la « charte Amane » (« charte de sécurité »), place la question de la cause nationale marocaine au centre des objectifs à combattre.

L’alliance entre ces deux pays concerne également le soutien au régime de Bachar Al Assad. Citant le politologue Abdellah Errami, un spécialiste des mouvements islamistes, Assabah note une consolidation de la relation entre Alger, Téhéran et Damas. L’axe Alger-Téhéran, souligne le quotidien casablancais, est d’ailleurs allé bien loin en piratant le ministère marocain des Affaires étrangères.

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