Massacres de 2011 en Côte-d’Ivoire: « Les larmes de crocodile de Florent Geel », responsable Afrique FIDH

Lu pour vous

Je persiste et je signe : Florent Geel, responsable Afrique de la FIDH*, est un personnage ambigu qui a travaillé à garantir l’impunité aux tueurs du camp d’Alassane Ouattara lors de la guerre post-électorale en Côte d’Ivoire.

Il est insupportable de le voir verser des larmes de crocodile sur les victimes de Duekoué, en changeant subrepticement de récit.

En 2011, il disait que les FRCI n’avaient rien à voir avec les massacres de masse des Guérés, que c’était l’affaire de Dozos dirigés par Amadé Ouérémi. Aujourd’hui sur France 24 il parle de la « répression » des FRCI. En 2011, il parlait dans SlateAfrique d’une fosse commune de 192 personnes et insinuait qu’il pouvait s’agir de combattants.

Aujourd’hui il parle de 500 à 800 morts, « plus 800 que 500 ». Le chiffre à l’époque donné par le CICR et rejeté aussitôt par l’ONUCI et notre Florent Geel…

Tambou Tchagain

*La FIDH, Fédération internationale des ligues des droits de l’homme, est la variante française de l’ONG anglo-saxonne Human Rights Watch. Leurs modèles de fonctionnement et de financement sont différents de ceux d’Amnesty Internationale, jugée plus indépendante des pouvoirs politiques.

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1 réflexion au sujet de « Massacres de 2011 en Côte-d’Ivoire: « Les larmes de crocodile de Florent Geel », responsable Afrique FIDH »

  1. Il n’y a pas matière à charger un homme que le temps a rendu plus lucide car seuls les imbéciles ne changent pas (d’avis). LG a eu à le prédire en pleine crise électorale : « bientôt, les écailles tomberont de leurs yeux ». Il faut se féliciter que le sieur Florent Geel ai perdu les écailles qui lui obstruaient la vision, même si l’on sait que le la lèche est suivi du lâchage puis du lynchage (Blé Goudé).

    La cécité (volontaire ou pas) des Occidentaux sur le drame Ivoirien fait le lit d’une seule issue à terme, en l’absence de justice : la vindicte. Souvenons-nous que ceux à qui les armes se seraient imposées on rabâché les histoires de cartes d’identité arrachées sur le pont, et du charnier de Yopougon dont seul la moitié des victimes a été identifié, comme motivation pour justifier le torrent de sang qui a coulé de 2002 à 2011. Et ceux qui ont perdu 800 personnes en 1 jour ? Si la justice les ignore, il leur reste quoi comme alternative, même face à leur adversaires sur-armés ?

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