Salon du livre d’Abidjan: «Quand les enfants ont compris, c’est que le monde à tout compris», Michèle Tanon Lora

Ouattara Roxane

Depuis l’ouverture du Salon International du Livre d’Abidjan (SILA) le 16 mai 2018, le palais de la culture d’Abidjan Treichville ne se vide pas. À l’image des adultes, seuls ou accompagnés, les enfants viennent aussi visiter le salon.

Plusieurs établissements scolaires et culturels viennent au salon pour donner l’occasion aux enfants de participer au rendez-vous du livre depuis son ouverture. C’est le cas de Solange Aman directrice d’une garderie d’enfants située à Bassam. « Le SILA ne pouvait pas finir sans que ‘’mes’’ enfants n’y participent. Notre maison est un centre d’apprentissage et sans les livres pour orienter les enfants, ce n’est pas possible », a-t-elle dit.

Pour Divine Eliana en classe de CM2, la lecture développe le vocabulaire. « La lecture est importante pour moi parce que j’apprends de nouveaux mots. Lire, développe mon langage». En classe de CM1, pour Grâce Marie la lecture est une occasion d’approfondir ses connaissances grammaticales : « La lecture me permet de renforcer les règles grammaticales et d’orthographes que j’apprends pendant les cours », son ami de classe Abo Elie lui, penche plus sur les moralités développées dans ces livres. « Les histoires racontées dans les livres de conte nous apprend à avoir de bonnes relations avec les autres. A la fin, il y a toujours une moralité ».

Rencontrée en train d’instruire les enfants sur un conte, Michèle Tanon Lora, prix Jeanne de Cavally de la Littérature Enfantine du SILA 2017 a dit : « Les enfants sont une cible privilégiée quand on veut changer le monde. Quand les enfants ont compris, c’est que le monde a tout compris ».

Environ 500 enfants visitent par jour le Salon depuis son ouverture. La seule journée du vendredi a enregistré plus de 1000 enfants selon les organisateurs.

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