Côte-d’Ivoire: Une grève de trop de la CNEC dans les Universités publiques ? Ly Ramata «remontée» depuis Paris

Par Connectionivoirienne

La Coordination nationale des enseignants-chercheurs et chercheurs de Côte d’Ivoire (CNEC0, syndicat majoritaire des enseignants-chercheurs dans les Universités publiques de Côte-d’Ivoire, s’apprête à déclencher une nouvelle grève dès le lundi 28 mai prochain. Cette décision «surprise, avec préavis de moins de 72 heures», selon un haut cadre du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, fait suite à la tenue d’une AG des enseignants-chercheurs, tenue ce vendredi 25 mai à Abidjan.

Pour notre interlocuteur: «La CNEC sort d’une grève de trois jours du mardi 22 au jeudi 24 mai. Mobile principal de cette grève, des problèmes à l’Université Felix Houphouët-Boigny. Les problèmes posés ont trouvé des solutions, réglés par le ministère».

Ce nouveau mot d’ordre de grève de la CNEC rejoint celui de la puissante Fédération estudiantine et scolaire de Côte-d’Ivoire, la FESCI, qui elle aussi, appelle les étudiants à une grève générale à compter du même lundi 28 mai.

Ly Ramata Bakayoko qui rejoint Abidjan ce weekend après un court séjour à Paris, aurait convoqué une rencontre d’urgence avec la direction de la CNEC. Certains collaborateurs de l’ancienne présidente de l’Université de Cocody, n’hésitent pourtant pas à évoquer une grève «sauvage de sabotage et ingrate de la CNEC».

«La ministre a toujours eu une oreille attentive aux problèmes de ces collègues enseignant-chercheurs. Ou bien la direction de la CNEC cherche à faire du dilatoire, minée par ses propres soupçons et tensions de corruptions internes, ou bien il y a des mains obscures qui pensent avoir la tête de la ministre lors du prochain remaniement annoncé par le Chef de l’État», a conclu amer notre interlocuteur.

Demain la réaction des responsables de la CNEC.

Sylvie Kouamé

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