Zambakro Côte-d’Ivoire: Cinq militaires accusés d’un bizutage meurtrier risquent 20 ans de prison

Cinq officiers de l’école militaire de Zambakro à Yamoussoukro (Centre) ont été inculpés par le Tribunal Militaire d’Abidjan (TMA) pour bizutage meurtrier, a confirmé ce mercredi une source sécuritaire à Koaci.

Il est reproché au commandant de l’école, son directeur de la formation et trois élèves-officiers d’avoir porté des coups aux élèves sous-officiers sous le prétexte d’un bizutage. Ils sont poursuivis pour « homicide volontaire et violation de consigne » en octobre 2017.

Un élève-officier est décédé après cette pratique. L’autopsie a notamment révélé de grosses plaies.

Nous apprenons également qu’une élève-officier de nationalité malienne avait été évacuée vers la Tunisie avec des blessures graves.

Les inculpés seront jugés en octobre prochain lors d’un procès qui aura pour cadre l’école miliaire et risquent une peine de prison de 20 ans, a confié notre source.

Donatien Kautcha, Abidjan

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1 réflexion au sujet de « Zambakro Côte-d’Ivoire: Cinq militaires accusés d’un bizutage meurtrier risquent 20 ans de prison »

  1. il faut comprendre que les temps
    changent. dans les années 80-90, un soldat qui meurt lors du bizutage était déclaré inapte pour le service. et on ramenait son corps à sa famille et il n’y avait jamais de suites.
    aujourd’hui, le droit est partout. même dans l’armée. le problème, c’est que la méthode de bizutage de l’armée est surannée archaïques et inadapté aux temps actuels.
    le bizutage devrait être supprimé. car s’il demeure, alors ce n’est pas les moniteurs qu’il faut juger mais l’armée elle-même.

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