Le gouvernement en Côte-d’Ivoire annonce un recensement général de la population en 2019

Edwige FIENDE

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Bruno Koné a annoncé mercredi, un Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) en 2019 dont la phase pilote est prévue en novembre, à l’issue d’un conseil des ministres.

« L’ensemble des activités liées » à ce « recensement général de la population et de l’habitat (qui) aura lieu en 2019 », vont s’étendre sur 36 mois, a indiqué M. Koné.

Cette opération permettra « de palier aux insuffisances notées » dans la précédente opération et « mettre à jour », des indicateurs démographiques qui « manquaient » dans le recensement de 2014, selon le porte-parole du gouvernement.

Il a évoqué des « contraintes qui ont impacté les résultats » de l’opération de 2014.

« Cet impact négatif a été confirmé par le Fonds des nations unies pour la population (Unfpa) qui a estimé que le recensement n’avait pas toutes les caractéristiques permettant d’en faire usage », au niveau statistique, et planification du développement, a expliqué Bruno Koné.

Le recensement général de 2014 avait permis de recensement 22,6 millions d’habitants en Côte d’Ivoire.

Alerte info/Connectionivoirienne.net

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2 réflexions au sujet de “Le gouvernement en Côte-d’Ivoire annonce un recensement général de la population en 2019”

  1. >Cet impact négatif a été confirmé par le Fonds des nations unies pour la population (Unfpa) qui a estimé que le recensement n’avait pas toutes les caractéristiques permettant d’en faire usage

    En bref donc, des milliards jetés par la fenêtre, quand il suffisait simplement de créer les conditions d’une pleine implication de la population, évitant le boycott. On mesure ici la portée des différents boycotts, sauf que quand il s’agit de Politique, on en minimise l’impact, pourtant bien réel. Continuez l’autisme, il vous va si bien…

    Un quidam a soutenu à l’époque du précédent RGPH qu’il n’y avait pas eu échec, et que les objectifs ont été « presque atteints ». Je me suis fait fort de lui rappeler que je n’avais jamais vu d’élève qui avait « presque obtenu le baccalauréat ». Le Bac, on l’a ou on ne l’a pas, et dans le second cas, on parle d’échec. L’UNFPA le confirme bien avec ce bout de phrase « pas toutes les caractéristiques permettant d’en faire usage ». Alors, on va encore jeter de l’argent par les fenêtres, ou on va s’entendre sur le minimum ?

  2. Dans ce pays, un recensement de la population qui se fait sur une base volontaire ou suite à une action politique de la part d’un pouvoir oppressif et générateur de clivages sociaux et politiques, qui compte en récupérer des avantages, est voué à l’échec.

    La solution ? Mettre sur pied des mécanismes de recensement qui obligent les populations à y participer malgré elles, soit par ce qu’elles y sont obligées, soit par ce qu’elle pourrait tirer des avantages d’une situation donnée.

    Par exemple, l’assurance universelle boycottée par le RDR sous GBAGBO LAURENT aurait amené les populations ivoiriennes spontanément à faire des demandes spontanées d’immatriculation auprès des services idoines pour pouvoir bénéficier de prestations de services diverses. Dans ce cadre, que l‘on soit jeune ou vieux, on aura intérêt à être saisi par le système.

    Le référencement des rues, l’adressage, l’obligation d’inscrire son lieu de résidence effectif dans une localité donné permet d’obtenir un certificat de résidence, qui deviendrait une pièce obligatoire dans toutes les démarches administratives, mais aussi du milieu du privé.

    Avec l’aide de la numérisation, une gestion de donnée et un croisement entre les diverses banques de données (immigration, état civil, assurances sociales et maladies, permis de conduire, etc.) permet d’avoir une idée plus qu’approximative de la population ivoirienne, qu’un recensement pourrait très simplement confirmer, sans que cela ne devienne un enjeu politique !!

    Dans certains pays, pour être inscrit à une entité scolaire, académique quelconque, il faut avoir été recensé.

    De fait, il existera forcément une étape dans sa vie où on aura besoin de se faire recenser pour obtenir un service ou un traitement dont on a absolument besoin.

    Vouloir donc faire du recensement une action temporaire, balisée dans le temps, sur le dos d’institutions monétaires qui le financerait, dans le but d’en tirer quelques perdiems et de matraquer par la fraude les chiffres obtenus, ne peut donc prospérer !!

    Dabakala !!

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