Côte d’Ivoire : “Ce n’est pas moi qui ai donné le pouvoir à Ouattara’’ (Soro)

Serge Alain KOFFI

Le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, a affirmé vendredi soir à Montréal, au Canada, qu’il n’y est pour rien dans l’accession au pouvoir du chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara qui a plutôt été “élu par le peuple’’.

“Ce n’est pas moi qui ai donné le pouvoir à Ouattara. C’est le peuple ivoirien qui l’a élu en 2010’’, a déclaré M. Soro, lors d’une rencontre avec la communauté ivoirienne au Canada, en marge d’une réunion de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF).

Interrogé, dans un échange direct avec ses compatriotes, sur la possibilité pour M. Ouattara de briguer un troisième mandat en 2020, M. Soro a rappelé qu’ “il est bien écrit que c’est deux mandats, dans la constitution’’.

Concernant ses rapports avec le chef de l’Etat, il a assuré que M. Ouattara “connait (sa) loyauté vis-à-vis de sa personne’’.

“Il sait que je le soutiendrai’’ et “Je n’ai pas l’âme d’un traitre’’, a-t-il conclu.

M. Ouattara est arrivé au pouvoir à la suite d’un contentieux électoral qui a débouché sur un conflit armé entre ses forces, composées essentiellement d’anciens rebelles des Forces Nouvelles (FN) dirigés par Guillaume Soro, et celles du président sortant Laurent Gbagbo.

Le conflit a duré plus de quatre mois, fait un bilan officiel de plus de 3.000 morts et s’est soldé par l’arrestation de M. Gbagbo, détenu depuis à la Cour pénale internationale (CPI) où il est en jugement.

SKO

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6 réflexions au sujet de “Côte d’Ivoire : “Ce n’est pas moi qui ai donné le pouvoir à Ouattara’’ (Soro)”

  1. Interrogé, dans un échange direct avec ses compatriotes, sur la possibilité pour M. Ouattara de briguer un troisième mandat en 2020, M. Soro a rappelé qu’ “il est bien écrit que c’est deux mandats, dans la constitution’’.

    Concernant ses rapports avec le chef de l’Etat, il a assuré que M. Ouattara “connait (sa) loyauté vis-à-vis de sa personne’’.

    “Il sait que je le soutiendrai’’ et “Je n’ai pas l’âme d’un traitre’’, a-t-il conclu.

    cet article est vraiment bizarre !
    hum serge alain koffi!
    quel est votre vrai but?
    vous n’avez donné à l’opinion que ce que vous vouliez des propos du PAN soro guillaume.
    quand soro dit qu’il est mentionné deux mandats,impossible pour toute personne qui a juste un peu d’intelligence d’imaginer sui puisse passé à autre sujet sans dire plus de detail .
    bravo!votre article est absolument indiqué pour nos amis gaucher.
    courage,ça ira!
    les grands defenseurs de l’indefendable viendrons vous defendre.
    aller (injonctif pop/kalien) dormir!
    bon rêve,votre insurrection aura lieu en octobre!
    beloo!

  2. Si nous étions au village, nous pouvons dire que Soro Guillaume parle en parabole ..
    C’est le style de tout politicien intelligent.

    Comment vous voulez que Soro dise qu’il ne s’entend pas avec Ouattara et est en phase avec Bédié ?

    C’est un peu stupide de lui poser de telles questions actuellement.

  3. hum l’ami srika?
    toi qui a voté pour ouattara malgré que tu étais en prison et meme pas en côte d’ivoire.
    dans cet article qui a demandé à soro s’il s’entend mieux avec bédié qu’avec ouattara ?
    les gens lisent vraiment bizaremment ici hein!?
    bon courage!
    Beloo !

  4. SORO

    Voici un monsieur qui s’imaginait pouvoir faire de la politique en choisissant un chemin parsemé de sang et de douleurs : la rébellion. Il est évident que SORO, alter égo de BLE GOUDE, n’avait pas d’autres choix car politiquement, il était en train de perdre du terrain face à ses autres camarades de la FESCI, qui, qu’on le veuille ou non, représenteront la classe politique de demain dans ce pays.

    A ce moment là, SEM GBAGBO LAURENT disait à SORO, je cite : « Tu es courageux !! ». Ce jour là, SORO aura exprimé une certaine joie, car il savourait pleinement la puissance que lui offrait ce poste de patron de la rébellion, invité qu’il était à toutes les réunions, séminaires d’état et signature d’accord ici et là, et enfin nommé premier ministre indéboulonnable de divers gouvernements.

    Mais ceux qui connaissent GBAGBO LAURENT et son ironie historique, savent bien que ce n’était pas des félicitations, mais plutôt de la compassion exprimée envers un homme politique jeune, qui aura choisi un chemin qui mène inexorablement à la compromission. GBAGBO est bien en prison, mais ce passage amplifie son aura auprès des ivoiriens, quand SORO, conduit dans une cage pour divers crimes de guerre, produirait une vague de satisfaction ici, et ailleurs pas plus de remous que le cas de SOUL2SOUL.

    Les belles années sont passées, le pouvoir a été obtenu dans le sang, la douleur et grâce aux armes.

    Maintenant, passer pour le soldat de service, avec le poignard entre les dents et la Kalach en bandoulière, ne sert plus l’homme politique que SORO voudrait être.

    Et pendant que OUATTARA était au pouvoir, SORO, tout comme BLE GOUDE chez les pro GBAGBO, s’était imaginé devenir l’héritier naturel de son camp et du combat mené.

    Mais voilà, il y a eu des morts, de nombreux morts, et se dire patron de la rébellion signifie explicitement que l’on en est responsable.

    Et pendant que certaines personnes disaient se battre pour la paix, pour la démocratie, pour la république, toutes ces valeurs étaient accessoires pour les pro OUATTARA qui voulaient le pouvoir par tous les moyens, y compris le meurtre (Guitrozon, petit DUEKOUE) et le crime (pillage de la BECEAO), sous le prétexte falacieux que leurs factions tribales et religieuses auraient été vilipendée sous BEDIE et GBAGBO. Et pendant que BLE GOUDE chez les pro GBAGBO produisait de la collusion transversales entre peuples et tribus, chez SORO, c’était plutôt le repli tribal, de faction qui a produit certains « avantages » comme la constitution d’une armée composée à 99% de Dioula, pour renverser le pouvoir et piller ABIDJAN et d’autres villes ivoiriennes.

    Que doit donc faire SORO pour « prendre le pouvoir » ?

    • Tout d’abord, déposer sa Kalach, ce qu’il a fait à moitié, car ses hommes sont parqués à BOUAKE, avec pour instruction de sortir et de tuer si jamais on touche à un seul de ses cheveux (depuis la menace de la CPI de le prendre, il a mis son chantage en action, intelligemment).

    • Prôner la réconciliation et le pardon, ce qu’il a fait en solitaire quand OUATTARA n’aura pas participé. Vu qu’il n’a pas les moyens de faire libérer les prisonniers politiques, sous le contrôle de OUATTARA, il prêche donc en vain !!

    • Rejeter la responsabilité de la rébellion et des nombreux morts et refugiés, ce qu’il a fait en disant qu’il était en mission, mais au nom et sous les ordres de qui ? Il est évident que si jamais il est pris, il n’hésitera pas à se mettre à table. C’est aussi pourquoi OUATTARA lui fout la paix. SORO aura donc réussi à se constituer une solide caution pour rester libre et intouchable, ce que IB n’a pas réussi à faire et que l’on a liquidé aussitôt que l’on n’avait plus besoin de ses services.

    • Enfin, proclamer que OUATTARA aurait obtenu le pouvoir grâce « au peuple ivoirien » en tant que « président élu », dans les urnes et non grâce à l’action sanguinaire de ses hommes parqués en masse à BOUAKE depuis 2012.

    Il faut donc que SORO se lave la blouse, tachée de sang et se construise une nouvelle image plus belle et plus timorée, et que le « peuple » malheureusement pour lui refuse d’endosser, car il reste pour tous, y compris pour son propre camp, la patron des rebelles, PAN peut-être, oui, mais rebelle avant tout. Et même dans le RDR, il est rejeté par les cadres et militants sous ce prétexte de rebelle arriviste et opportuniste, détenant un pouvoir qui lui permet de sauter les paliers er revendiquer un héritage au détriment de certaines élèves patients et dans les rangs, GON, DAIBATE et consort…

    Et ici, SORO n’osera pas se dresser contre OUATTARA, car, comme il le dit, il se veut son héritier et non son adversaire. C’est aussi pourquoi, il se souhaitait que OUATTARA rende le tablier après deux mandats. C’est aussi pourquoi il se souhaite que OUATTARA et BEDIE se « réconcilient », car l’essentiel est avant tout de ne pas perdre le pouvoir, car SANS HERITAGE, IL N’Y A PAS D’HERITIER !!

    SORO mène donc un combat crucial de réconciliateur, qui s’impose à lui surtout s’il ne veut pas se retrouver obligé de ressortir les kalachs pour revenir au pouvoir.

    Alors oui, comme GBAGBO LAURENT, on est en droit de plaindre SORO et de manifester de la compassion pour le petit gros, qui depuis plus de 8 mois prône le pardon et la réconciliation, le rapprochement et la paix (oui, vous avez bien lu. C’est aussi pourquoi ses meetings sont attaqués en zones CNO par les pro OUATTARA)!!

    Je crois que SORO a compris GBAGBO LAURENT, mais peut-être bien trop tard !!

    « Tu es courageux, petit » !!

    Dabakala.

  5. « SORO, conduit dans une cage pour divers crimes de guerre, produirait une vague de satisfaction ici, et ailleurs pas plus de remous que le cas de SOUL2SOUL. »

    en attendant,l’incarceration du christ de mama a produit assez de satisfactions!
    son maintient en prison produit d’avantage de satisfactions aux ivoiriens.
    beloo!

  6. @belo…

    C’est votre point de vu !!

    Comment mesurer la satisfaction d’une incarcération auprès des ivoiriens ??

    La seule façon de le savoir, c’est de faire libérer la personne incarcérée, que ce soit SOUL2SOUL ou GBAGBO LAURENT !!

    Si c’est un non événement, comme lors de la libération de divers « criminels » conduits en prison après quelques années d’incarcération, alors oui, vous aurez raison (petite réception familiale, quelques voisins du quartier qui rendent visite, des coups de fil et pas plus…)

    Par contre, si on assiste à des scènes de joies manifestes, prononcées, globales, continentales, reprises dans des milliers de journaux ici et ailleurs, alors là vous saurez si l’incarcération du « Christ de mama » aura produit plus de satisfaction que de frustration !!

    Je ne veux pas vous traiter ici d’imbécile, mais si vous osez rejeter mon argument plus haut, alors là, vous serez un parfait imbécile !!

    on comprend pourquoi vous vous souhaitez que GBAGBO reste en prison, pour la simple raison que sa libération, personne dans votre clan minoritaire de poussiéreux, ne pourrait encaisser la manifestation et l’amplitude exprimée de joie qui s’en suivrait, tout comme la déstabilisation politique que cela provoquerait dans tout le cercle politique ivoirien…

    En effet, BEDIE et OUATTARA se la pètent, uniquement parce que GBAGBO est écarté politiquement et que son électorat, sinon son plébiscite latent est déconnecté de toute participation politique.

    Osera t-on comparer encore la condition de SORO et GBAGBO ??

    Ce serait une imbécilité !!

    Cet argument mon cher @belo, produit uniquement dans le but de me frustrer en guise de réponse, ne fait que booster encore un peu plus ma sérénité et ma confiance, tout en affichant vos craintes au grand jour !!

    Satisfaction vous dites ???

    Tchrrrr…..

    Yako …

    dabakala

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