L’année 2020 annonce la fin de la « cancritude » en Côte d’Ivoire

En janvier 2016, le « grand juriste du parti de la case », Cissé Bakongo, proposait l’abrogation dans la constitution ivoirienne de la limitation de la durée du mandat présidentiel ; ceci pour permettre à Dramane Ouattara le « Leader Fondamental » de la rattrapocratie de demeurer au pouvoir à vie.

N’allez pas croire que cette sottise n’était qu’une simple idiosyncrasie par un frotte-manche surexcité de la rue Lepic en pleine crise d’Ado-ration. Elle est au contraire une doctrine au fondement du parti de la case, qui, à la lumière de la violente accession de Dramane Ouattara au pouvoir, a su propulser des cancres à des postes de hautes responsabilités sur la seule logique de leur origine ethnique ou de leurs vociférations griotiques.

Pour ces arrivistes sans mérite au CV vide ou douteux providentiellement promus à de hautes fonctions, il est évident que Dramane Ouattara est l’homme le plus intelligent que la terre ait jamais engendré, et que lui seul peut diriger la Côte d’Ivoire et continuer de leur assurer leur pitance imméritée. Aussi, allant chercher leurs rations quotidiennes (leur rations d’Ado ou Ado rations ; c’est selon) ces vauriens se sont-ils très tôt attelés à l’affubler de sobriquets : « Ado pissanci ! Ado warifatchê, Ado tutti-frutti … ».

Et notre éternel complexé, enivré par les grelots et les darboukas de ses griots, truffa de plus belle l’administration et le gouvernement ivoiriens de bandits, de canailles, de crapules, de chenapans et de toutes les fripouilles de la sous-région; de sorte qu’il se créa en Côte d’Ivoire le pouvoir d’une cancritude internationale, une communauté de cancres au pouvoir dont Dramane essaya de couvrir les lacunes en cooptant quelques têtes bien faites dans le réservoir intellectuel du PDCI et des autres partis du RHDP. Pour preuve, une fois retirés de l’administration de Dramane les 10% de têtes du PDCI et des partis mineurs constituant le RHDP, que reste-t-il ? Sinon 90% de marmitons, de tresseuses, de bagarreuses de marché, de bagagistes, de loubards, de gueux, de danseurs de batchingué, de pileuses de foutou de la « première dame », de vociférateurs, et de quidams au curriculum vitae inexistant ou problématique ?
Aujourd’hui, finalement excédé par la tartuferie légendaire de Dramane Ouattara, le PDCI, qui pendant 8 longues années avait donné une onction de légitimité à la cancritude ethnocrate de ce faiseur d’hécatombes qu’est Dramane Ouattara, a décidé de faire bande à part et laisse Dramane Ouattara gérer seul sa cancritie (sa nation de cancres … de merde, comme dirait l’autre), son monde d’indiscipline, d’insalubrité, de criminalité, de pollution, de dégénérescence morale, de corruption, de détournements, de blanchiments, et de maladministration.

Léché d’abord, puis lâché ensuite dans un rapport accablant par les marionnettistes occidentaux qui l’ont manufacturé et installé en Côte d’Ivoire, son aventure ivoirienne désormais incertaine, Dramane Ouattara, égal à lui-même, n’ayant d’autres principes que ses intérêts pécuniaires, a décidé de protéger ses avoirs, mettant le cap sur Mougins en 2020, fuyant comme un rat le bateau RDR en péril, désertant par là-même une cancritude démobilisée, désarçonnée, dépitée, qui n’a pas vu venir la fin de la foire à la mangeaille.

Et lorsque dans sa fuite un Dramane Ouattara délaissé par ses maîtres décide d’ouvrir les geôles pour laisser respirer l’air de la liberté aux prisonniers politiques dont quelques mois encore il niait l’existence, certains dans la galaxie de la cancritude voudraient qu’il soit remercié pour sa « magnanimité » ; voudraient que les Ivoiriens qu’il a si injustement incarcérés, torturés, trucidés pendant 8 ans lui baisent les mains, lui soient reconnaissants. Certains ont encore du mal au sein de la cancritude à percevoir la fin de la dynastie de la décomposition.

Comme les vents tournent vite sous les tropiques ! Et dire qu’il y a seulement quelques mois des danseurs de batchingué au discernement à peine approximatif s’imaginaient président en 2020 en Côte d’Ivoire ! Il aurait fallu pour cela que nous tombassions au plus bas de l’échelle humaine !
Assurément, 2020 sera tout sauf l’année de l’avènement d’une autre cancritie. En 2020, il faudra aux Ivoiriens, sans faux-fuyants, sans complexe, sans aucune crainte de stigmatisation, purifier la Côte d’Ivoire des vestiges de Dramane Ouattara ; afin que les Ivoiriens retrouvent leur patrie, propre, disciplinée, réconciliée, débarrassée de la cancritude qui pendant 18 ans l’aura pillée, violée, volée, défigurée ; mais surtout, débarrassée du RDR, ce parti à la doctrine boko haramiste dont se seront servi les spéculateurs internationaux pour balafrer la Côte d’Ivoire et endeuiller tant de familles ivoiriennes. En 2020, les Ivoiriens devront se retrouver pour bouter hors de leur pays la cancritude instituée par Dramane Ouattara. En attendant 2020 … dans les derniers soubresauts de la cancritude, Tuo Fozié est annoncé comme préfet de Bouaké.

Martial Frindéthié

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7 réflexions au sujet de “L’année 2020 annonce la fin de la « cancritude » en Côte d’Ivoire”

  1. Décidément, la crise que nous venons de traverser n’a en rien contribué au changement de mentalité chez certains. Avec la mondialisation, internet, les chaines câblées etc…, c’est étonnant que nombres d’individus restent encore concentrés sur leur nombril !

  2. Pure produit des cartels ethnico-réligieux, cet auteur fait partir de ceux qui ont opté pour la politique du pire.

    Rien à dire, sinon que la société ivoirienne doit être progressivement débarrassée des salissures de 58 ans de politiques ethnico-réligieuses.

    Le chemin reste long mais avec de la volonté et de nouveaux hommes, nous y parviendrons.

  3. @junior …

    Vous dites : « Pure produit des cartels ethnico-religieux, cet auteur fait partir de ceux qui ont opté pour la politique du pire. »

    No mon ami, vous n’avez pas lu le texte mais seulement le nom de l’auteur !!

    On parle bien ici de OUATTARA et personne, je dis bien, personne n’aura autant joué sur la fibre ethnico-religieuses que cet homme. Du coup, son parti politique est composé à 99% de dioulas et c’est aussi pourquoi politiquement il n’est pas viable car ils représentent 25% de la population ivoirienne à tout casser !!

    De plus, OUATTARA a appliqué une politique « ethnico religieuse » si sévère pendant 8 ans (rattrapage ethnique, favoritisme et affairisme de clan et de tribu), qu’il na pas pu fédérer et recruter dans les camps opposés en difficulté vu le niveau d’oppression appliqué sur eux !!

    Et quand OUATTARA jouait sur cette fibre dans les années 90, saviez vous qui était Martial Frindéthié ??

    Soyez donc un tout petit peu objectif et on vous applaudira !!

    Dabakala

  4. Moi je ne fait pas de différence entre Ouattara, Bédié et Gbagbo. Objectivement parlant, ils sont les même. Ils ont tirés sur les cordes du repli identitaire et de la haine tribale. Cela a produit une salle guerre et par dessus tout un nouveau type de citoyen au cœurs rempli de haine et de mépris pour la vie.

    Et vous voulez dédouaner certains? Non cher ami ils sont tous coupables et tout le monde le sait sauf toi Dabakala sujet de sa majesté Laurent Koudou Gbagbo.

  5. J’imagine que dans la tête de l’auteur de ce texte il n’y a pas d ivoiriens militants du Rdr donc ce discours est du déjà entendu et même du déjà pratiqué dans ce pays et nous savons tous ou ça nous a menés. Ouattara part bientot en 2020 comme il l’a plusieurs fois annoncé laissant derrière lui son parti et ses militants des ivoiriens qui se reconnaissent en lui attendons la suite pour voir car à part se mettre ensemble, l’auteur ne nous dit pas comment ses ivoiriens et lui comptent-ils débarrasser sa Côte d’Ivoire du RDR ?

  6. @junior …

    vous dites : « Moi je ne fait pas de différence entre Ouattara, Bédié et Gbagbo. Objectivement parlant, ils sont les même. Ils ont tirés sur les cordes du repli identitaire et de la haine tribale. »

    Non mon cher ami, il ne s’agit pas de dédouaner qui que ce soit.

    Celui qui a tiré sur les cordes du repli identitaire et sur la haine tribale est OUATTARA. Il a sciemment joué à la victime d’un système qu’il a pourtant aidé à mettre sur pied en produisant la carte de séjour et les conditions de traitement des étrangers en Cote d’Ivoire, dans le but de se rendre sympathique aux yeux d’une tranche populaire tribale (les dioulas) et religieuse (les musulmans).

    Je le cite : « les gens ne veulent pas que je devienne président dans ce pays parce que je suis du nord et musulman !! »

    Si ce n’est pas de la démagogie intentionnelle pour révulser les nordistes et musulmans, ça !!!!

    Il a réussi à transformer le RDR qui était un parti large et opposé au pouvoir PDCI d’HOUPHOUET en un parti tribal et religieux uniforme et réfractaire à tout ce qui n’était pas du même caractère.

    Cela a permis à OUATTARA d’avoir une base politique se reposant sur une peuple qui compose 25% de la populations ivoirienne (et non 40% comme le dit OUATTARA pour justifier son rattrapage ethnique, car ce pourcentage est celui de la population de la même origine si on inclut les étrangers), mais aussi une carrure lui permettant d’agir au niveau nationale et de partager la table de pourparlers.

    Implicitement, OUATTARA aura provoqué des effets dévastateurs sur tout l’échiquier politique ivoirien :
    • OUATTARA aura permis au FPI de prendre exponetionellement en envergure en moins de 10 ans car toutes les autres ethnies rejetées par le RDR se sont reconnues à travers le discours rassembleur et le combat de libération mené par GBAGBO LAURENT. C’est donc OUATTARA qui a implicitement construit le FPI devenu LMP à travers le rejet des autres ethnies et la préférence des dioulas au niveau du RDR, mais aussi des rebelles constitués en partie minoritaire ivoiriens, et en partie majoritaire de populations issues de la sous région (notamment Burkinabès et maliennes)
    • OUATTARA aura réussi, en se basant sur la fibre tribale et religieuse, à provoquer un rejet massif de cette faction devenu une secte, qui a réussi a prendre le pouvoir par les armes, vu que le chemin des urnes était impossible (on a encore en mémoire la fraude massive produite en région CNO pour renflouer les voix qui manqueraient à ce parti, même flanqué d’un PDCI ayant perdu en contenance au deuxième tour)

    On ne saurait donc traiter tous les acteurs politiques ivoiriens de la même façon concernant la façon dont il ont composé leur soutien populaire dans le pays.

    La seule faction ethnico religieuse est le RDR. L’UDPCI est une faction tribale issue de l’ouest ivoirien, quand le PDCI (bien que majoritairement baoulé) et le FPI ne sont pas concernés par ces considérations et n’ont jamais frappé le tam tam tribal pour constituer ses forces.

    C’est un fait !!

    Maintenant, doit-on traiter tous les acteurs de la même façon si on parle des actes posés, des crimes commis et de la situation que vit la cote d’ivoire ??

    Ici encore, je m’inscris en faux face à cette perception.

    Le mot d’ordre est simple et est encore valable en ces jours !!

    RESPECTER LES LOIS, LES REGLES !!

    RESPECTER LES LOIS ; LES REGLES !!

    Tous les maux ivoiriens proviennent uniquement de cela et de rien d’autre !!

    Quelque soit les griefs, quelque soient les douleurs perçues et utiliser comme prétexte fallacieux pour se donner raison, a t-on le droit de briser les lois ivoiriennes et de tuer, détruire dans le but d’atteindre un objectif qui en définitive est avant tout égoïste et non républicain ??

    Voici la situation et le problème de la Cote d’Ivoire cessera quand les ivoiriens commenceront à respecter les lois !!

    Allons à une CEI consensuelle, organisons des élections sans fraudes, transparentes et crédibles, acceptons la victoire du vainqueur et laissons le gouverner librement !!

    C’est la seule façon que nous auront de régler les problèmes des ivoiriens !!

    Il n’y en a pas d’autres, car si on se déteste les uns les autres, la réconciliation ne fera pas de nous du jour au lendemain des « amoureux des bancs publics ».

    Je me fous complètement de ce que @junior peut être ou penser, mais tant qu’il respectera les lois ivoiriennes, cela me passera !!

    Et sachez ceci, le FPI/LMP ne ressent aucun besoin de plonger dans la violence, de frauder, de briser les lois, car il sait, comme cela fut en 2010, qu’il peut gagner des élections libres et transparentes au moment exacte où on parle, sans tirer une seule balle.

    Celui qui panique, c’est le RDR car il sait que ce pouvoir, il le doit aux armes et à la France. Il sait que son mentor a perdu en crédit et fait mauvaise presse auprès des ivoiriens de la classe moyenne et des classes inférieures, tantôt bluffées par les chiffre de la croissance, mais non perçus dans les portemonnaies et les ménages. Il sait que sans le PDCI, il ne peut que compter sur une base politique populaire qui n’a pas su se régénérer, grossir et prendre de l’envergure, comme GBAGBO LAURENT l’aura fait entre 2002 et 2010, au point de créer LMP et sa puissance de frappe. Enfin, il sait qu’en cas de perte du pouvoir dans les urnes, il devra accepter d’être gérer par une entité nouvelle, ce qui signifie restructuration administrative, fin des passe-droits et des avantages d’état, restructuration de l’armée (!!!!), réévaluation des priorités en terme de développement et enfin audits et inspection diverses sur la gestion d’état du régime précédant, qui révèlerons tout détournement, enrichissement illicite et consort !!

    Le RDR est-il prêt pour tout ceci ou alors devra t-on encore une fois assister à la reprise des armes ??

    Dabakala !!

  7. @DEPRADO…

    vous dites : « J’imagine que dans la tête de l’auteur de ce texte il n’y a pas d ivoiriens militants du Rdr donc ce discours est du déjà entendu et même du déjà pratiqué dans ce pays et nous savons tous ou ça nous a menés. »

    Non mon ami, il s’agit ici de simple fustigation à l’endroit d’une faction politique. Le fait de déverser de l’acrimonie sur un camp à travers une plume agressive est de bonne guerre et c’est aussi une action dans laquelle dans votre faction RDR (oui, je confirme) on excelle.

    Toutefois, tant que l’on se contente de propos et de vaine fustigation, tout est correct et la Cote d’Ivoire ne fait pas ce qui n’existe pas dans d’autres pays en terme échanges verbaux politiques et enflammés.

    Le problème est de savoir si les électeurs doivent se baser sur ce genre de propos pour se choisir leur candidat ou aborder d’autres arguments avant de se décider. Jusqu’ici, je continue à chercher l’argument suffisamment significatif qui pourrait permettre à un être humain de se lever nuitamment pour attaquer une république et prendre la vie à 300 ivoiriens innocnets en moins de 6 heures, uniquement dans le but de prendre le pouvoir !!

    Non, respectons les lois et les règles !! La fustigation ne restera que de la fustigation et ne suffit pas à provoquer l’intention de vote. Il faut beaucoup plus !!

    Vous dites : « Ouattara part bientot en 2020 comme il l’a plusieurs fois annoncé laissant derrière lui son parti et ses militants des ivoiriens qui se reconnaissent en lui attendons la suite pour voir car à part se mettre ensemble, l’auteur ne nous dit pas comment ses ivoiriens et lui comptent-ils débarrasser sa Côte d’Ivoire du RDR ? »

    OUATTAR l’a annoncé, certes, mais dans les faits, il n’est pas conséquent. La place sans partage prise par OUATTARA dans ce parti RDR est telle qu’imposer une personnalité « jeune » à la tête du parti ne saurait se faire sans passer par divers étape de sélection et de confrontation aux électeurs propres. Il faut un minimum de consensus sinon le RDR ressemblerait à un royaume dirigé par OUATTA premier !! Aucun dauphin qui ne fasse l’unanimité n’est en vue dans ce parti et les propos de OUATTARA ne sont donc pas crédibles. Je ne crois pas que SORO ou HAMBAK ne pourraient prendre la tête du parti sans provoquer une levée de bouclier de la part des chevilles ouvrières de ce parti, plus âgées et plus efficaces, performantes ou instruites. Il y aura donc forcément un clivage.

    C’est sur la base de l’analyse des forces et faiblesses du RDR que OUATTARA base son discours. Sa candidature en 2002, pour qu’elle produise la dynamique qu’elle doit revêtir, doit se présenter sous la forme d’un appel légitime de la base, d’une sollicitation sous forme de plébiscite de la part de tout le parti RDR, qui exigerait qu’il reste à la tête du parti et qu’il en soit son candidat !!

    OUATTAR joue donc bien ses cartes en faisant croire qu’il partirait en 2020, tout en créant les conditions au sein du parti pour qu’aucune tête nouvelle ne naisse et ne garantisse une passation facile, et une redynamisation de parti pour se livrer à la bataille de la présidentielle avec un enjeu de taille : le maintien au pouvoir et l’élimination de toutes représailles promises.

    Enfin l’auteur n’a pas a dire comment il compterait se débarrasser du RDR.

    Nous sommes en démocratie et il est temps que le RDR reprenne sa place après avoir confisqué le pouvoir par les armes. Les urnes suffisent amplement pour définir la suite à donner au RDR.

    Celui qui gagnera les élections libres et transparentes, sans fraude est celui qui devra diriger ce pays.
    Il est temps que le RDR sache que la détention d’armes ne se justifie que dans un pays en guerre et la Cote d’Ivoire ne l’est plus officiellement (Vive SOUL2SOUL et ses caches d’armes à BOUAKE). Il est temps que le RDR sache que les urnes sont le cœur de toute démocratie et que la fraude ne saurait servir de solution à tous les problèmes.

    Il est temps que le RDR accepte et encaisse le Tout sauf OUATTARA qui se dessine et la fin de son pouvoir !!

    Il est temps enfin de savoir si le RDR rendra le tablier ou s’il décidera de continuer à confisquer ce pays, sous la menace des armes !!

    Voici le sens de l’intervention de l’auteur.

    Respectons enfin les lois et restaurons la démocratie ivoirienne !!

    Que vous m’aimiez ou pas, cela ne changera rien à la suite !!

    Dabakala !!

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