4e pont Yopougon-Attécoubé en Côte-d’Ivoire: Des soupçons de corruption autour des indemnisations aux déguerpis

Par Connectionivoirienne

Les riverains impactés par les travaux du 4e pont Yopougon-Attécoubé ne sont pas contents. Alors que la Banque africaine de développement (Bad) partenaire financier au projet a édité des critères convenables à leur indemnisation, des fonctionnaires ivoiriens voudraient contourner ces mesures et proposer des sommes dérisoires.
Ainsi, l’Ong Colombe Ivoire de Sékou Sylla qui défend avec âpreté les populations affectées, dénonce l’opacité, notamment la non-publication du rapport d’expertise élaboré par un cabinet privé.

Un rapport qui serait confidentiel selon la cellule d’exécution que l’Ong accuse. Selon l’imam de la mosquée de Boribana, cette cellule n’est pas crédible car elle est à la base de toutes les manigances pour ne pas que les riverains soient indemnisés à la hauteur des pertes subies comme le recommandait la Bad.

SD à Abidjan

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2 réflexions au sujet de “4e pont Yopougon-Attécoubé en Côte-d’Ivoire: Des soupçons de corruption autour des indemnisations aux déguerpis”

  1. >Selon l’imam (oui, vous avez bien lu « IMAM ») de la mosquée de Boribana, cette cellule n’est pas crédible car elle est à la base de toutes les manigances pour ne pas que les riverains soient indemnisés à la hauteur des pertes subies comme le recommandait la Bad.

    Bon, si c’est les guides religieux de la communauté qui sonnent le tocsin, eux qui donnaient des consignes de vote en faveur de « l’un des leurs », la conclusion qui s’impose est que les carottes sont vraiment cuites. Et le septuple tour de la Kaaba en fauteur roulant rembourré climatisé n’y changera rien. Quand c’est mouillé, ça s’allume plus. Boribana !!!!

  2. DROLE D’EXCITATION !

    Comme tous les grands projets financés par les bailleurs internationaux, une étude d’impact environnemental et social (EIAS), a été diligentée.

    L’étude disponible consacre et intègre un volet important au PCR Plan Complet de Réinstallation des victimes du projet.

    Ce plan est élaboré et évalué sur la base des directives conjointes des banques et de l’ETAT.

    Très souvent l’étude et la composante de la réinstallation sont sous traitées par des cabinets nationaux.

    Dans le cadre de la realisation de cette infrastructure, le 4eme, c’est bien ce processus qui a été suivi.

    Naturellement les cabinets en charge des évaluations financières font des estimations qui seront soumises à celui qui commandite l’étude…j’ai nommé l’ETAT.

    Pour les raisons objectives qu’on peut comprendre.

    Les processus de libération des emprises conditionné le démarrage des travaux.
    L’idéal serait donc que les règlements des impactés ou victimes du projet se fassent avant les travaux… ce nest pas toujours aussi simple a faire avec les authentifications, les contrôles des droits etc.

    Malheureusement dans nos pays il y a les coupeurs de route de l’administration, les généreux défenseurs autoproclamés, les ayant droits perdus dans la nature etc.

    @Coigny a votre avis de qui se plaint l’imam une des multiples parties concernées par le PCR ?
    1. Du cabinet PRIVÉ sous traitant la composante PCR qui refuse de divulguer son étude ?
    2. De L’ONG qui veut défendre les impactés?
    3. De la BAD
    4. De l’état via ses démembrement ?

    Avant de faire des insinuations aussi déplacées une lecture attentive du conflit serait opportune.

    Cela ne dédouane pas l’ETAT quant à la nécessité de régler CORRECTEMENT toutes ces questions comme le recommande à juste titre la conclusion de l’EIAS.

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