Les patrons de presse en Côte-d’Ivoire annoncent « une journée presse morte » lundi

Serge Alain KOFFI

Le groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI), le patronat du secteur, a annoncé jeudi “une journée presse morte’’ lundi pour protester contre “la réorientation’’ de l’aide annuelle à l’impression des journaux octroyée par le gouvernement.

Au cours d’une conférence de presse qu’il a animée, le président du GEPCI, Patrice Yao, a expliqué que le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP), organe étatique chargé d’accorder des subventions aux médias, envisage désormais d’affecter l’aide à l’impression à d’autres chapitres de dépenses notamment, la distribution.

“Le FSDP affirme que le principe de l’aide à l’impression n’est pas remise en cause mais pour qu’elle soit efficace, elle n’ira plus à l’impression’’, a déclaré M. Yao, citant le FSDP.

Pour protester contre cette décision, le GEPCI a décidé d’initier lundi “une journée presse morte’’.

“Il n’y aura pas, lundi, des journaux dans les kiosques d’Abidjan et de l’intérieur du pays (…) Il s’agit de la survie de nos entreprises’’, a annoncé le président du GEPCI.

Pour les entreprises de presse écrite, cette aide publique, octroyée depuis 2007 aux entreprises privées de presse et aux organisations professionnelles, est généralement l’équivalent de six mois d’impression des journaux, toute ligne éditoriale confondue, et est directement verser à l’imprimeur par le FSDP.

Alerte info/Connectionivoirienne.net

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