Le ministre Adjoumani est la plus grande honte du Zanzan en Côte-d’Ivoire

Par Prao Yao Séraphin

Confucius, dans Le livre des sentences, disait que « le sage a honte de ses défauts, mais n’a pas honte de s’en corriger ». C’est dommage que notre frère, le ministre Adjoumani, s’évertue éperdument à demeurer dans les méandres de l’Histoire. Très récemment, il s’est illustré de la triste manière en « tournant le dos » au président Bédié, son bienfaiteur. Au temps de Felix Houphouët Boigny, le curriculum vitae de M. Adjoumani ne pouvait pas lui permettre d’être un ministre en Côte d’Ivoire. Faisons un juste détour pour avoir le cœur net sur ce point. Originaire de l’est de la Côte d’Ivoire, le Ministre Kobenan Kouassi Adjoumani est né à Amanvi dans le département de Tanda en 1963. Il est titulaire d’un baccalauréat série A2 obtenu au Lycée Moderne de Bondoukou, d’une licence es lettres modernes à l’Université d’Abidjan/Côte d’Ivoire de linguistique appliquée et un certificat d’Aptitude Pédagogique à l’enseignement secondaire (CAPES), option lettres modernes à l’Ecole Normale Supérieure d’Abidjan, en 1989. En 2002, dernier sur la liste proposée pour les nominations des cadres PDCI pour occuper des postes ministériels sous le président Gbagbo, ce dernier le choisit au nom de la géopolitique à l’ivoirienne. Ministre de la production animale et des ressources halieutiques, il commence par se transformer en « ministre des injures ». Les ivoiriens se souviennent de l’affaire Gbagbo-Adjoumani, reflet de l’ingratitude du ministre Adjoumani. Au lieu de travailler pour le pays, le ministre préfère verser dans les injures et les diatribes inutiles. Et pourtant, cette paranoïa du paraître et de l’exhibitionnisme politique n’est pas une bonne chose.

Aujourd’hui, c’est le président Bédié qui subit la traitrise de « son poulain » d’hier. Dans un passé récent, lorsque M. Konan Kouakou Bertin (KKB) critiquait le RHDP, comme une alliance de dupe, c’est bien le ministre Adjoumani qui insultait l’honorable KKB. Au bout de sa plume, le ministre Adjoumani rappelle la mémoire de KKB au sujet des propos tenus par le passé sur Bédié « Tu as toujours dit que j’étais ton grand frère et qu’à ce titre, tu n’hésiterais pas à me donner des conseils en me demandant de ne jamais attaquer le président Bédié.

Je me remémore encore ces nombreux conseils sages » traitant au passage KKB d’ingrat. Le ministre Adjoumani poursuit pour dire : « As-tu oublié les nombreux services que le président Bédié t’a rendus ? Plus près de nous, lorsque nous étions reclus au Golf hôtel, après m’avoir consulté sur la nécessité pour toi de subir une opération, n’as-tu pas déclaré au président Bédié ton souhait de te rendre en Europe pour te soigner ? Cette requête transmise au président Ouattara, n’a-t-elle pas été accueillie favorablement ? Nous avons même prié pour que tu reviennes sain et sauf, en somme, plus que jamais guéri au sortir de l’hôpital américain de Neuilly sur Seine, je dis bien de l’hôpital américain de Neuilly sur Seine et tu comprendras, s’il te reste encore un brin de mémoire. ». Le donneur de leçon d’hier a oublié ses belles phrases sages pour se ranger du côté des ingrats. Depuis qu’il est ministre, M. Adjoumani ne fait que salir et écorcher la dignité des Brons. C’est vraiment regrettable car le poste de ministre est une nomination et cela devrait pousser certains à l’humilité. Fort heureusement que la région du Zanzan regorge de grands cadres, humbles et dignes.

Les ministres Essy Amara et Anaky Kobena en sont des exemples. Dans la culture des ressortissants du Zanzan, on a un grand respect pour les aînés, et on fait montre de retenue prudente envers eux. L’un des symboles du royaume Brons est « Le bento », un mot Bron qui signifie « la noblesse ne s’achète pas ». Pour de l’argent, le ministre Adjoumani a vendu la dignité des Brons pour des plats de lentilles. L’erreur étant humaine, c’est Jean Baptiste Blanchard qui donne une chance au ministre Adjoumani en ces termes « la honte d’avoir mal fait devient une vertu quand c’est le repentir qui la cause. Ne rougissez donc pas d’avouer vos torts. Celui qui a de l’élévation dans l’âme ne craint point de reconnaître ses fautes et de les réparer ».

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4 réflexions au sujet de “Le ministre Adjoumani est la plus grande honte du Zanzan en Côte-d’Ivoire”

  1. Sinon Bento en japonais c’est juste un plat fourre tout, généralement fait maison et emporté hors de la maison dans un coffret pour casser sa croûte.

    Il ne fait plus aucun doute que le sieur Adjoumani a plus été inspiré par cette version que son equivalent Bron.

  2. ha Prao Yao Séraphin !
    subitement devenu « poli »!
    subitement devenu pdci !
    ce grand appeleur à l’insurrection depuis 2011 refait surface avec ses putains d’articles à la con !
    il était même assis dans le bureau ou peut-être même dans la tête de gbagbo lors de la nomination d’adjoumani comme ministre.
    quel clown ce Prao Yao Séraphin !
    beloo !

  3. Krrrr krrrr krrrr…

    « Dans un passé récent, lorsque M. Konan Kouakou Bertin (KKB) critiquait le RHDP, comme une alliance de dupe, c’est bien le ministre Adjoumani qui insultait l’honorable KKB …. »

    Krrrr krrrr krrrr….

    Apparemment, ne serait ce pas Bedie lui-même qui ne vole pas droit ??? Le ministre Adjoumani insultait KKB à cause du RHDP … le même ministre Adjoumani tourne le dos aujourd’hui à Bedie à cause du RHDP … ne trouvez vous pas que ce ministre reste plutôt cohérent dans ses choix et principes ???

    Que les bhétés de la bhétépack ferment leurs gueules de pkapkato et qu’ils laissent le Zanzan sanctionner son fils s’il est vraiment indigne !!!

    Tous des CANCRES (en majuscule svp) ….

    Krrrr krrrr krrrr…

    té ande

  4. et avec sa tête a enfiler des perles il n en aura jamais…
    Pourvu que ça dure

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