Les Élections locales en Côte-d’Ivoire ont fait cinq morts et plusieurs blessés (gouvernement)

Yacouba BAMBA

Cinq personnes ont été tuées à Abidjan et dans des localités à l’intérieur du pays et d’autres blessées, dans les violences qui ont émaillé les élections couplées-municipales et régionales en Côte d’Ivoire, selon un bilan du gouvernement mercredi.

« Nous avons connu malheureusement cinq décès », a déploré le porte-parole du gouvernement Sidi Touré, annonçant une « suite » judiciaire contre les auteurs de ces violences.

Ces décès ont été enregistrés à Abidjan, Séguéla (Nord), Lakota (Sud-Ouest), Bédiala, (Centre-ouest ivoirien) entre autres lors des violences qui ont émaillé la campagne électorale et le scrutin du 13 octobre.

Au cours de cette période, des échauffourées ont éclaté entre partisans de candidats du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir), indépendants ou ceux du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-allié au pouvoir).

« Cela ne peut pas rester impuni par respect pour ceux qui sont décédés et leurs familles. Il y aura une suite à ces décès », a ajouté M. Sidi.

Selon les résultats officiels des élections couplées – municipales et régionales du 13 octobre, le Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP, mouvance présidentielle) arrive en tête avec 18 régions sur 31, contre 6 pour le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-allié au pouvoir), 3 indépendants, 1 pour le Front populaire ivoirien (FPI, opposition) et 2 pour des candidats parrainés à la fois par le RHDP et le PDCI.

Le RHDP est également en tête du classement pour les municipales en raflant 92 sièges contre 50 pour le PDCI, 56 indépendants et 2 pour le FPI.

Alerte info/Connectionivoirienne.net

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9 réflexions au sujet de “Les Élections locales en Côte-d’Ivoire ont fait cinq morts et plusieurs blessés (gouvernement)”

  1. Franchement aller mourir pour des gens qui de toutes les facons mangeront sans toi il faut vraiment avoir un destin exceptionnel.

    Manifestement le mode opératoire et les animateurs de la cei ne peuvent nous garantir un scrutin paisible.

    Cette année on sentait le dérapage.
    Avant l élection la confusion des logos. A mon avis il faut interdire deux choses: les indépendants et le vote hors de son lieu d habitation qui est la porte ouverte au convoyage d electeurs et à la zizanie intra et inter partis politiques. Tu dois obligatoirement créer ton parti si tu veux être candidat à un poste électif ce qui démontre déjà ta capacité à organiser et à gérer un groupe.

    Si un didat bat campagne avec les moyens de l état il est disqualifié automatiquement.

    Tu n es pas sur la liste électorale tu n as pas la cni ou la carte d électeur tu votes pas.

    On met pas de croix tu poses l index avec l encre indélébile directement sur le bulletin sticker dont l emplacement est choisi séance tenante par le bureau du bureau de vote.

    Des la fin du vote le pv est directement scanné ou photographie par watts vers un site public des que c est signé. Cette histoire de consolidation la me semble trop louche.

    Si contestation ya elle doit porter uniquement sur ces pv. Un candidat qui refuse de signer au moment des pv compilant le vote est expulsé.

    En cas de destruction d urnes si le nombre d électeurs ne peut modifier le résultat on valide.

    Bref face au machiavélisme des candidats il faut que la cei s adapté sinon on est bon pour fuire encore nos maisons!

  2. @Marianne,
    C’est très très très méchant tout ce que tu proposes là. Donc comme ça, tu veux que les gens au pouvoir soient transparents au point de se faire battre, avec zéro possibilité de tricher pour se maintenir ??? Mais tes propositions sont proprement inacceptables, ma sœur !!!! 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂

    Sinon, +10.000 pour ton discernement

  3. Cela entre dans la norme dorénavant : même une élection de dame-pipi ou monsieur-pipi, doit accoucher de morts en Côte d’Ivoire. C’est bien beau de se battre pour faire payer les auteurs et acteurs de ces violences, mais il serait bien plus intelligent d’indexer la ou les causes desdites violences sans déclarer laconiquement que « c’est les élections », comme si cela relevait de la fatalité. Les élections ne tuent pas au Ghana, au Sénégal, au Bénin, en France, au Royaume Uni, au Japon, en Allemagne, etc. Pourquoi tuent-elles chez nous, surtout en l’absence des 2 moutons noirs tout désignés Gbagbo et Blé Goudé ? C’est d’un.

    De deux, que fait un gouvernement officiellement en place pour prévenir la survenue de telles situations, surtout qu’arrive une élection dans deux ans présentée comme celle de tous les risques ? Qui a dit que gouverner c’était prévoir ? Surement quelqu’un qui n’a jamais entendu parler de la Côte d’Ivoire.

  4. GOUVERNER C’ÉTAIT DONC PREVOIR ?

    Ah bon ? Qui a dit ça ?

    Celui là n’a pas vécu en CI aux temps de la Refondation !

    Dans une CI qui panse progressivement les gouffres de 2011, il faut saluer TOUS les efforts faits par le gouvernement et les partenaires de tous bords, pour que de 2013 à 2018 :

    – des élections aient pu se dérouler conformément au calendrier républicain
    – ces élections ne soient pas l’opportunité du fameux match retour que certains appellent de tous leurs voeux
    – les conditions soient créées pour 2020 soit une échéance porteuse d’espoir et de paix.

    On ne saurer passer pour pertes et profits les morts dénombrés.

    Au Sénégal au Bénin il ny a pas de morts pour des élections…

    En Guinée, en RDC, en Tunisie, en Égypte, au Burundi etc il y a des morts AVANT MEME l’organisation des élections.

    Les comparaisons valent ce qu’elles valent. Seules nos intelligences sauront faire la part des choses.

    La réforme attendue de la CIE est perçue comme une assurance tous risques pour certains quand de nombreuses conditions minima ne sont pas remplies par les partis politiques eux mêmes. Je vous renvoie à l’excellente analyse du grand Maître Pierre Soumarey.

    Mais on le sait depuis toujours. Dans ce pays on attend toujours que ce soit l’autre qui balaie devant sa porte et la nôtre.

    Gouverner c’est prévoir sauf quand c’est « nous » qui gouvernons…

    On a tous entendu ici es fanfaronnades de celui qui savait à quel feu rouge certains s’arrêtaient dans des pays lointains …

  5. @wawa

    Comme le dit @dabakala avec cette sortie votre chèque de propagandiste est assuré.

    Mais, malheureusement, je ne vois rien de concret pour prévenir sauf le désormais rayé « Gbagbo a fait pire ».

    Moi ça me fait flipper de voir un intellectuel prendre argument une gouvernance d un parti politique qui depuis huit ans ne participe à aucune élection.

    J ai vraiment l impression que certains se nourrissent du sang des ivoiriens.

    En France il y a la nuit une inondation imprevisible, la nuit, avec six morts on demande des comptes au gouvernement. Car les avantages qu’ ils ont c est parce que les responsables ont choisi de nous protéger. Et surtout on réfléchi comment les éviter.

    Vous soit il faut prier dieu, soit avec Gbagbo c était pire soit dans d autres pays africains c était pire. Mais jamais au grand jamais ni parole apaisante ni propositions concrètes pour éviter la récidive.

    Avec cette approche revancharde et fataliste vous comptez sur qui pour atteindre la seule chose qui en réalité vous intéresse: ne pas quitter le pouvoir en 2020.

    Quelqu’un qui a vécu dans ce pays sait que le processus a malheureusement déjà commencé. Et je pense même que encore une fois c est la cei qui mettra le feu aux poudres s rien n est fait.

  6. @wara,
    Effectivement nos intelligences savent parfaitement faire la part des choses, et elles constatent que les violences électorales en CI sont consécutives à l’apparition du RDR sur l’échiquier politique ivoirienne en 1995. A partir de ce jour fatidique toutes les élections qui ont eu lieu en CI se sont déroulées dans un climat de violence ayant entraîné la mort de plusieurs personnes.
    Alors plutôt que de vouloir toujours rechercher la paille qui se trouverait dans l’oeil du voisin, il serait enfin sage pour vous d’enlever de vos yeux, cette poutre qui vous pousse dans un aveuglement mortifère.

  7. @Marianne,
    Comme de nombreux avant lui envoyés en mission sur ce site casser du @dabakala, @wara court vers le licenciement à court terme : à par ses proses, digressions footballistiques et autres citations d’auteurs de continents encore inexplorés, sa production reste maigre. Le plus remarquable reste la mise progressive sur cale de son Char, pour cause de PANNE SÈCHE argumentaire. Que lui reste-t-il ? Mettre en parallèle chaque fait reproché à son camp avec les régimes précédents. En même temps aussi, reconnaissons la difficulté de sa tache : même avec un salaire d’1 million de dollars mensuels, il me serait vraiment très difficile de réussir à écrire des dithyrambes à la gloire des actes de Pol Pot. Certaines causes sont vraiment difficile à défendre en raison du lourd passif constaté par tous.

  8. ERRATA

    Non je ne suis pas WAWA ! Le plus connu des Wawa se nommait Sery Mathias WAWA plus connu simplement comme Sery Wawa. Il a tiré sa révérence ce 11 décembre 2013.

    N’en déplaise à @Coigny me voici encore dans une de mes digressions préférées !

    Wawa fut de la grande génération des OYES. Avec les Dr Ernest KALET BIALY avec qui il partageait la chambre en sélection, Blé Théodore, Bernard Patchéco GNAHORÉ, NIANKOURY Joseph alias « feu rouge », Drissa Ouattara « Beau Gosse », les 3 gardiens Séa Bernard et Lago Félix (à qui Eugene Kpene Gogoua & son Nawa National ont rendu un bel hommage musical), son frère Lago Antoine, Losseni DIOMANDE, GNANGBO Théodore, l’élégant MOH Emmanuel, KAPO Georges, Denis GNEGNERY, le surdoué Georges Depognon au destin tragique, Joseph BLEZIRI le stadiste devenu subitement OYE à l’occasion d’une permission alors qu’il était professionnel en France et pour les besoins de la Coupe d’Afrique des clubs champions (c’est dans le sang !), ce fils de Koblégnoa qui émerveilla le grand Pelé
    Si tu veux en savoir davantage, rends toi à l’Académie Sery Mogador à OURAGAHIO, au quartier KARAHI ! Là bas c’est OYÉ UN JOUR, OYÉ TOUJOURS.

    je suis donc Wara !

    Suis un UN INTELLECTUEL QUI PREND ARGUMENT UNE GOUVERNANCE D’UN PARTI POLITIQUE QUI DEPUIS HUIT ANS NE PARTICIPE À AUCUNE ÉLECTION.

    Je ne revendique pas d’être intellectuel. Nulle part, vous ne trouverez cela sur ce site.

    L’argumentaire que je brandis est à la dimension de la duplicité manifeste de mon interlocuteur.
    Quand les gens rient aux éclats, ceux qui ont perdu leurs dents se doivent d’être mesurés dans leur emportement de donneur de leçons…Pour s’improviser donneur de leçons et moralisateur, il faut jouir d’une virginité en matière de gouvernance étatique ou être un homme de livres. A défaut d’avoir pu faire repentance publique de ses propres turpitudes quand le pouvoir fut entre vos mains

    Dans le registre tragico-comico-mensonger, certains sont tout simplement des artistes émérites !

    « … En France il y a la nuit une inondation imprévisible, la nuit, avec six morts on demande des comptes au gouvernement. Car les avantages qu’ils ont c’est parce que les responsables ont choisi de NOUS protéger. Et surtout on réfléchit comment les éviter…. »

    J’ose croire que vous n’êtes pas française en ce moment….

    Mais en Côte d’ivoire combien de fois on a vu ADO sur le terrain des crises. Combien de fois on a vu Mme Marietou KONE parcourir le pays pour soulager les victimes ?
    Si vous ne les voyez pas, je ne peux plus rien pour vous.

    Font-ils seulement du curatif au lieu de faire du préventif ?

    Manifestement nul ne peut soutenir cette assertion. Dans la situation de la Côte d’Ivoire post-crise de 2011, peu de pays africains ont fait ce qu’ADO et ses gouvernements ont réalisé. C’est bien ce qui vaut un TROISIEME mandat. BEDIE lui s’était contenté du pont qui porte son nom…

    Pourquoi je me compare aux autres pays africains dans LE MEME CONTEXTE, c’est simplement LE BON SENS !
    On peut réfléchir à comment éviter, mais certaines situations inattendues arriveront toujours. Et c’est aussi face à la gestion de ces incertitudes qu’on juge le Gouvernant.
    Naturellement certains rêvent au rythme de travail de ADO qu’il règle tous les problèmes qui se posent à ce pays, depuis le temps glorieux des détournements de Bédié (les premiers grands détournements de la surfacturation de 1978, pas ceux de la période post-dévaluation dont Guikahué était un des grands artisans).

    La gouvernement ADO travaille, gère les crises mais anticipe également !

    Bassam attaqué ? La riposte de l’Etat de Côte d’Ivoire est citée comme un exemple dans la sous-région.
    Abobo épicentre d’une zone de guerre et donc difficile à contrôler à la fin des hostilités ?
    Abobo reprend vie !
    Les infrastructures de l’école ivoirienne inexistantes en 2011 ?
    L’école Ivoirienne revit un printemps jamais égalé !
    Les exemples sont nombreux. Limitons nous à ceux-là.

    NE PAS QUITTER LE POUVOIR EN 2020.

    Y a-t-il une raison pour le faire ?

    Sérieusement ?

    Y a-t-il une raison pour quitter le pouvoir en 2020 ?

    La loi ?

    Le bilan des premiers mandats d’ADO ?

    Son désir de revenir au pouvoir ?

    J’attends toujours.

    Et si tout ce que j’écris ici vaut un chèque de propagandiste, je le prendrai volontiers. C’est où déjà la porte de l’ordonnateur ou du Trésorier Payeur Général ??

  9. LES VIOLENCES ÉLECTORALES EN CI SONT CONSÉCUTIVES À L’APPARITION DU RDR SUR L’ÉCHIQUIER POLITIQUE IVOIRIENNE EN 1995

    @Veritas,

    Je ne suis pas militant du RDR.
    Mais on a entendu plusieurs fois la chanson ! Et si on écoutait maintenant d’autres sons :

    « …en 1995, quand les élections arrivent, les bété coupent les troncs d’arbres pour barrer les routes. Si vous êtes baoulé ou agni que vous escaladez ces troncs, vous êtes tués. Nous n’inventons rien. En 1995, lors du boycott actif, il y a eu des milliers de morts. Il y a des baoulés qui ont été tués. Nous sommes là pour vous le dire avec force ! »

    Ces propos ne sont pas de moi. On les prête à Kouakou Konan Bertin dit KKB, alors Président de la Jeunesse du PDCI.

    Ils les auraient été tenus précisement le samedi 5 janvier 2008 à Arrah à l’invitation des jeunes dudit parti pour animer un meeting. C’est l’esplanade du centre culturel de ladite localité qui a abrité ce meeting !

    @Veritas, je vous laisse les méditer. A moins que la mémoire ne soit sélective…

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