Côte-d’Ivoire: PFO et la vraie histoire de la Tour F de la cité administrative d’Abidjan…

1 – La dernière (sixième) tour de la cité administrative (Tour F) est inscrite dans les plans d’urbanisme du Plateau depuis les années 1970. Ce n’est pas une invention de dernière minute des responsables actuels. Déjà à l’époque, la Cité Administrative avait été conçue dans un souci de meilleure efficacité de fonctionnement de l’appareil d’État.

C’est un projet qui répond au besoin de rassemblement dans de meilleures conditions de travail de plusieurs milliers de fonctionnaires qui sont actuellement disséminés aux quatre coins de la ville dans des locaux pris à bail par l’État.

Non seulement l’État économisera les milliards en loyers qu’il paye chaque année, mais il restera à terme propriétaire d’un bâtiment dont le coût aura été amorti dans la durée.

2 – La construction d’un immeuble de très grande hauteur est aujourd’hui possible à Abidjan grâce aux performances des appareils élévateurs et à l’adoption de normes drastiques concernant les matériaux de construction (résistance au feu, isolation phonique et thermique, …).

La Tour comportera en son sein un poste de sécurité et de sûreté dédié à l’ensemble de la CITAD qui, pour le moment, ne dispose en propre d’aucun moyen d’intervention en cas d’incendie ou de panique.

La Côte d’Ivoire a toujours sue être visionnaire et anticiper sur l’avenir : la construction de l’Hôtel Ivoire et le lancement des premiers ponts sur la lagune dans les années 60, la construction de la Cité administrative et des tours du Plateau dans les années 70, les établissements d’enseignement supérieur à Yamoussoukro dans les années 80.

La Tour F poursuit cette histoire.

Nous voulons être la meilleure équipe de football d’Afrique, nous voulons l’émergence, et sur plusieurs points, nous voulons être champions ! Pourquoi ne pas vouloir également ériger la plus belle et l’une des plus grandes tours d’Afrique ?

3 – Le Groupe PFO ne réalise pas que des opérations de prestige. Il réalise aussi des opérations à portée de développement social et économique telles que :

– le renforcement de l’alimentation d’Abidjan en eau potable
– le renforcement de l’alimentation en eau potable de Bouaké
– la gestion de la décharge d’Akouédo
– l’amélioration des conditions d’assainissement dans le District d’Abidjan
– la réfection ou la construction de routes à fort potentiel de développement local et régional, etc.

Le Groupe PFO travaille dans des conditions de transparence et dans le respect des règles et des procédures en vigueur. Il a participé (et remporté) des appels d’offres internationaux (BAD) et exécuté de façon rigoureuse et professionnelle tous les travaux qui lui ont été confiés. Merci, de partager et de soutenir une telle initiative».

SK avec O2C

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4 réflexions au sujet de “Côte-d’Ivoire: PFO et la vraie histoire de la Tour F de la cité administrative d’Abidjan…”

  1. @ Kouamé Fidel Stratège

    Peux-tu nous donner les références du texte qui interdit cela?

    La basilique est-elle plus haute que l’hôtel Président?

    Etes-vous obligés de commenter tous les articles ou d’essayer de contredire les autres?

  2. Il s agit pas d un problème technique.
    Cette tour ne prouvera rien
    On nous a vendu la basilique actuellement la ville est dans quel état?

    Si c est des privés qui le construisent pas de problème . Sinon ça sera comme les grands stades construits en Afrique par l état sous les blabla d architectes de ça sera le plus grand ou le plus beau.

    Mais après qu’elle rentabilité quel entretien. Avons nous la technicité pour entretenir cette tour?

    D ailleurs même quel est ce ministère qui dit qu’ il n arrive pas a travailler parcequil n a pas de locaux?

    Une ville propre des Chu bien équipés des universités qui concurrencent les grandes d Afrique des commissariats bien équipés c est a ça doit servir l argent public.

    Cette tour si c est le privé, félicitations.

  3. « ..La Côte d’Ivoire a toujours sue être visionnaire et anticiper sur l’avenir « …

    Merci à SD et O2C pour ces précisions.

    On pourrait ajouter à cette longue l’autoroute du Nord et spécialement le Port Autonome de San Pedro en eaux profondes avec le projet ARSO.

    Je garde en mémoire le numéro spécial AN X de FratMat où Fologo rédacteur en chef expliquait la vision du père fondateur pour le pays.

    Il ne s’agissait pas de jetter de l’argent par la fenêtre dans un port monumental dans une ville peuplée seulement de 25 000 habitants. Peu d’ivoiriens alors acceptaient l’opportunité de l’investissement portuaire.

    Concernant MamKOUL, à tort ou à raison, on pense que les intellectuels sont capables de vision. De  » longue vue » dans le cerveau ..

    Je dis bien à tort ou à raison…

  4. A propos de visionnaire il faut qu’ on nous dise ce que la basilique rapporte au budget ivoirien dans une ville abandonnée dans la brousaille en terme de ressources financières.

    Les pays où on a de telles tours soit c est des pays touristiques et la tour apporte une valeur ajoutée. Or tel que nos éminents architectes l expliquent c est juste des bureaux pour… bureaucratiques.

    Soit le pays est plein aux as et veut investir ses sous pour augmenter son rendement touristique.

    Mais là, Abidjan n est ni une ville touristique ni une ville où il y a un besoin de vivre à très grande hauteur et apparemment c est notre argent on va prendre pour enrichir des gens et après on aura des dettes interminables à payer pour que des bureaucrates aillent se balader en hauteur dans des ascenseurs défaillants et des normes de sécurité non maîtrisées.

    Si vous prenez la ville sénégalaise crée de toute pièce elle s intègre dans un projet utile et visionnaire.

    Ce n est pas parce que une tour est prévue qu’ il faut faire n importe quoi.

    Pourquoi le transfert de la capitale à yakro qui est prévu n est pas fait???

    L autre exemple de dépense faramineuse, la basilique mms toujours pas démontrée sa pertinence sauf à nous rappeler le passage d un chef d état.

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