Côte d’Ivoire: Abidjan inaugure « sa première école de codage »

La Côte d’Ivoire vient d’ouvrir les portes de sa première école de code informatique. La Fabrique inclusive du numérique va former de jeunes Ivoiriens au métier du digital et de l’intelligence artificielle. La Côte d’Ivoire est le deuxième pays africain après le Sénégal à accueillir cette structure de perfectionnement.

« In code we trust » (Au code, nous croyons). La célèbre devise américaine a été récupérée et revisitée par Simplon, l’entreprise française qui lance la Fabrique inclusive du numérique de Côte d’Ivoire.

Basée à l’université Félix-Houphouët-Boigny d’Abidjan, cette école de code informatique va offrir à 24 jeunes ivoiriens une formation de développeur web et applications mobiles pendant sept mois. Avec une pédagogie active basée sur la réalisation d’un projet.

Un emploi à l’issue de la formation…

Pour cette première promotion, l’accent a été mis sur l’éloge de l’égalité des genres : 41% de cette première fournée sont des femmes. Eunice Babo qui sort d’un cursus en ressources humaines compte bien tirer profit de la formation : « Pour moi, le code informatique, c’est décoder le monde. C’est l’ouverture à tout ce qui a d’intelligence artificielle, toutes les nouvelles technologies. C’est très bien de s’inscrire dans cette logique-là parce que je pense qu’il y a beaucoup de retombées après. »

Préparer l’Afrique au futur, c’est aussi l’intention du directeur général de Simplon, François Durollet : « On discute très souvent avec Microsoft, avec Capgemini, avec Facebook, pour en citer quelques-unes. Ils préfèrent finalement voir des codeurs bien formés en Afrique, qui travaillent en Afrique, plutôt que d’attirer en France, par exemple, des codeurs qui viennent de pays africains où ils auraient été formés. Beaucoup d’apprenants sont destinés à créer leurs propres boîtes en fait ou à rejoindre des start-up ou des petites boîtes existantes. »

Si tout se passe aussi bien qu’à l’antenne de Dakar, les apprenants d’Abidjan devraient tous trouver un emploi à l’issue de leur formation.

RFI

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