Côte-d’Ivoire: Le Franc CFA est un «choix souverain» de nos pères fondateurs et la «meilleure chose» (Ouattara)

Ouattara avec Abebe Aemro SELASSIE, Directeur du Département Afrique FMI

Le Chef de l’Etat a présidé la cérémonie d’ouverture du Séminaire des Représentants du FMI en Afrique

Le Président de la République, S.E.M. Alassane OUATTARA, a présidé ce lundi 21
janvier 2019, au Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan, la cérémonie d’ouverture du Séminaire
des Représentants et Directeurs des Centres d’Assistance Technique du Fonds
Monétaire International (FMI) en Afrique.

Intervenant à cette occasion, le Chef de l’Etat, qui avait à ses côtés le Vice-Président
de la République, M. Daniel Kablan DUNCAN et le Premier Ministre, M. Amadou Gon
COULIBALY, a d’abord remercié les Responsables du FMI et les participants d’avoir
choisi Abidjan pour tenir leur rencontre, signe de la qualité des relations entre
l’Institution financière internationale et la Côte d’Ivoire.

Il a ensuite salué l’important travail et la contribution du FMI au développement du
continent africain, de même que la qualité de leur collaboration, marquée
notamment par une plus grande acceptation du dialogue avec le Fonds, la vision des
Dirigeants et une meilleure formation des Cadres africains.

Pour ce qui est de notre pays, depuis huit (08) ans, a-t-il fait remarquer, la Côte
d’Ivoire n’a jamais senti que les Programmes économiques et financiers avec le FMI
lui ont été « imposés ». Bien au contraire, l’Institution financière internationale, selon
lui, a toujours accompagné notre pays au niveau des dépenses budgétaires, en
particulier dans les moments difficiles, comme en 2016, avec l’attaque terroriste de
Grand-Bassam et en 2017, avec les deux mutineries au sein de l’Armée et la chute
des cours mondiaux du cacao.

C’est pourquoi, le Chef de l’Etat a tenu à rendre hommage au FMI pour son soutien
constant car, en dépit de toutes ces contingences endogènes et exogènes, grâce à
l’accompagnement du Fonds, mais également aux mesures fortes prises en interne,
en matière de gouvernance et d’attraction des capitaux privés, le taux de croissance
moyen annuel sur la période 2012 – 2017 a été de 8,5%.

Par ailleurs, l’autre facteur de résilience à ces contraintes, selon le Président de la
République, est l’arrimage du Franc CFA à l’Euro, qui est un « choix souverain » de
nos pères fondateurs et qui est la « meilleure chose » pour nos pays, au regard
notamment des taux d’inflation observés dans certains pays, notamment en Afrique
et en Amérique latine.

Après avoir rappelé sa volonté de mettre l’accent sur le volet social de son
programme pour les deux années à venir, le Chef de l’Etat a particulièrement insisté
sur deux choses : « l’appropriation » nationale des Programmes économiques et
financiers et leur « flexibilité » vis-à-vis de certains pays africains, confrontés
notamment à des phénomènes de terrorisme et de changements climatiques.
Avant le Président de la République, le Directeur du Département Afrique du FMI, M.
Abebe Aemro SELASSIE, a, dans son propos, rendu hommage au Chef de l’Etat et
salué sa carrière professionnelle exceptionnelle à l’international, au FMI notamment,
où il a été entre autres, Directeur du Département Afrique de 1984 à 1989 et
Directeur Général Adjoint de 1994 à 1999.

Il a souligné que le Président Alassane OUATTARA est un modèle et un motif de
fierté, d’autant qu’il met au service de son pays la somme d’expériences acquises au
plan international. Toutes choses qui ont permis à la Côte d’Ivoire, sous sa
gouvernance et son leadership, d’avoir une des économies les plus dynamiques du
continent africain.

Notons qu’au terme de la cérémonie d’ouverture, le Chef de l’Etat a eu un entretien
avec le Directeur du Département Afrique du FMI.

NOTE D’INFORMATION N° 1448 du 21 Janvier 2019
Direction de la Communication Présidence de la République

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