Ouattara a dit faux: Hamed Bakayoko ne peut jamais être le 1er prisonnier politique de la Côte-d’Ivoire

Affaire Hamed Bakayoko est le premier prisonnier politique de la Côte-d’Ivoire selon Ado dans son discours tenu hier au stade fhb, Sekongo Félicien (pro Soro) renvoie le chef de l’état ivoirien à l’histoire de la Côte-d’Ivoire:

Non monsieur le Président, Hamed Bakayoko n’est pas le premier prisonnier politique de la Côte d’Ivoire indépendante. Le premier s’appelle Ernest Boka. Il était le président de la Cour suprême de Côte d’Ivoire. Il fut arrêté en 1963. Et mourut le 5 avril 1964 en prison à Yamoussoukro.

Sekongo Felicien:
« Prisonnier politique en Côte d’Ivoire.
Bakayoko Anzoumana, né en 1931 à Seguéla de feu Kongatié Bakayoko et de feue Madegbé Binaté, de nationalité ivoirienne, transporteur, domicilié à Seguéla, marié, un enfant, « se disant jamais condamné, non recensé militairement » fut placé sous mandat de dépôt le 3 août 1964 à Yamoussoukro. Il n’était pas le 1er prisonnier politique du complot de 1963. Il était 81ème sur la liste des prisonniers politiques de cette période.
Si vous voulez des noms de prisonniers politiques, Laurent Gbagbo et Simone Gbagbo furent arrêtés le 18 février 1992 par Alassane Ouattara.
Alors, d’où tenez-vous l’information selon laquelle le ministre Hamed Bakayoko est le 1er prisonnier politique en Côte d’Ivoire. Mieux, Celui-ci ne fut pas arrêté pour des opinions politiques, mais pour offenses au chef de l’État. En occurrence, il avait traité le Président Bédié de « nabot ».

 

AE

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4 réflexions au sujet de “Ouattara a dit faux: Hamed Bakayoko ne peut jamais être le 1er prisonnier politique de la Côte-d’Ivoire”

  1. C’est quasiment la main sur la bouche que Gbagbo s’est écrié, pendant la campagne électorale 2010 : « Mais Ouattara est UN MENTEUR !!!! ». En Ivoirien ancien, on précède la surprise et le désagrément constaté après un mensonge, par l’interjection « Po ! Po ! Po ! Mais Ouattara est… », ou « Pa ! Pa ! Pa ! Mais Ouattara est… » ou encore « Pouah ! Pouah ! Pouah ! Mais Ouattara est… »

    N’importe comment, il faut respecter son âge en évitant de débiter des contre-vérités (soyons polis) de cette ampleur, devant des milliers de personnes. Y’en a que cela surprend, moi en tout cas, pas du tout : on pourrait en faire le plein d’un baril de ces énormités déversées par Ouattara dans ce pays depuis ces dernières décennies. L’exercice ne convainc plus, ne passe plus et si j’en crois la disparition de l’ami @Wara, devient de plus en plus difficile.

  2. Quand le PR parle de HAmed Bakayoko prisonnier politique , il le fut sous le regne de Mr BEDE.
    Aujourd’hui vous estimez que ce n’est pas politique mais pour offense à un chef d’etat . ah la politique quand ça vous arrange c’est pas politique mais quand c’est les autres c’est offense. mais Logbogno n’a til pas offensé un magistrat?

  3. >Aujourd’hui vous estimez que ce n’est pas politique mais pour offense à un chef d’Etat

    Quelle est la position d’Hamed Bakayoko sur la gouvernance Bédié, quand il le traite de « nabot » ? Il y a manifestement volonté d’exprimer la rancœur du coup d’Etat constitutionnel du maître à penser non abouti, et souligner la petitesse de taille (où passe-t-on un concours pour naître de grande taille ?) de l’adversaire. Une attitude passible de poursuite dans n’importe quel pays, où l’on insulte le physique d’une personne qu’elle soit animateur TV, footballeur, vaguemestre ou président de la république. L’opinion d’Hambak est certes exprimée, mais pas dans le sens politique entendu comme la critique de l’action ou de la posture d’un dirigeant.

    Libre à Ouattara d’en faire un martyr de « la lutte du RDR », mais rappelons-nous qu’en 1990-1993, Ouattara affirmait n’être disposé à recevoir de critique que sur la couleur de sa cravate, et en aucun cas sur l’action politique et économique conduite de son auguste main. Pour avoir osé manifester au sujet des étudiants violés et violentés dans leur sommeil à Yopougon, Laurent Gbagbo, son cercle rapproché, son épouse et son fils l’apprendront à leurs dépends en échappant de justesse grâce au Général Tanny (paix à son âme) à un attentat planifié, en ce triste jour du 18 février 1992.

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