Dans les rues de France l’acte XIV des «Gilets jaunes» mobilise toujours

TOPSHOT – People demonstrate on February 16, 2019 in Paris during the 14th consecutive week of nationwide Yellow Vest (Gilets Jaunes) movement protests against the French President’s policies and his top-down style of governing, high cost of living, government tax reforms and for more « social and economic justice. » – Demonstrators hit French city streets again on February 16, marking three months of « yellow vest » protests as a poll now suggests that most of the country wants them to stop. (Photo by Eric FEFERBERG / AFP)

Le Monde avec AFP

Selon les chiffres officiels, contestés par les « gilets jaunes », la mobilisation pour l’acte XIV était donc en baisse par rapport à la semaine précédente.

Quelque 41 500 « gilets jaunes » ont manifesté, samedi 16 février, en France, dont 5 000 à Paris, selon le ministère de l’intérieur. Selon les chiffres officiels, contestés par les « gilets jaunes », la mobilisation pour l’acte XIV était en baisse par rapport à la semaine précédente : ils étaient 51 400, dont 4 000 à Paris, la semaine précédente, selon le ministère de l’intérieur.

Pour cet acte XIV, les intentions du mouvement ont rarement été aussi peu lisibles à l’issue d’une semaine où deux « gilets jaunes » emblématiques, le chauffeur routier Eric Drouet et l’ex-boxeur Christophe Dettinger, ont été jugés à Paris.

Dans la capitale, traditionnelle place forte de la contestation, un cortège de plusieurs milliers de personnes qui s’étaient retrouvées place de l’Etoile a descendu les Champs-Elysées avant de traverser la Seine en direction du boulevard des Invalides. Sous un grand soleil, les manifestants défilaient dans le calme sur fond de slogans hostiles adressés aux forces de l’ordre encadrant le cortège.

Après de brefs face-à-face aux abords de l’esplanade des Invalides avec les forces de l’ordre, les « gilets jaunes » se sont dispersés, certains rejoignant les Champs-Elysées en début de soirée. Selon la préfecture de police, 26 personnes ont été interpellées à Paris même si les tensions semblaient moindres que lors de l’acte 13. Un manifestant avait alors eu la main arrachée lors de heurts devant l’Assemblée nationale.

Différents appels parisiens coexistaient sur les réseaux sociaux, avec des mots d’ordre divers. L’un appelait à des « insurrections » et à « bloquer la place de l’Etoile le plus longtemps possible » mais le plus suivi donnait, lui, rendez-vous dimanche sur l’artère parisienne, trois mois jour pour jour après le début du mouvement, pour une manifestation « déclarée et pacifique ».

La mobilisation parisienne a toutefois connu un bref moment de tension quand le cortège a croisé la route du philosophe Alain Finkielkraut et l’insulté.

Incident à Rouen

(…)

Continuez vote lecture sur lemonde.fr

Commentaires Facebook