Clôture des candidatures à la présidentielle: Ahipeaud Martial Et Nablé Yaya désavouent la Cei

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Dr Joseph Martial Ahipeaud, président de l’Union pour le développement et les libertés et Dr Nablé Yaya Coulibaly ne seront pas dans la course à la magistrature suprême. Ces citoyens qui nourrissaient l’ambition de participer à cette élection historique aux côtés des 14 autres candidats n’ont pu déposer leurs dossiers pour compétir. Outrés par ce qu’ils appellent une application sélectives du droit, ces deux candidats recalés ont respectivement animé des conférences de presse pour désavouer la Commission électorale indépendante et le Conseil constitutionnel, les deux institutions qui ont à charge de réceptionner et valider les candidatures. Selon Gbei Alexandre, secrétaire général de l’Udl, le premier secrétaire général de la Fesci, qui a attendu la publication de la liste électorale définitive comme l’exige le code électoral pour faire acte de candidature, n’a pu le faire alors qu’il était dans les délais. Partis déposer la candidature de leur mentor ce mercredi en compagnie d’un huissier, les partisans de Martial Ahipaud ont été refoulés par la Cei.

Pour cet acte, l’Udl et son candidat ont décidé d’ester en justice afin que la loi soit appliquée sans aucune restriction.

Dr Nablé Yaya Coulibaly qui a également exprimé son désarroi à la Maison de la presse au Plateau a regretté que le Conseil constitutionnel et son président, Yao Paul N’Dré, qui lui ont fait la promesse de rouvrir les candidatures n’aient pas tenu parole. Ce candidat recalé qui est allé verser sa caution de 20 millions de Fcfa dans les caisses de l’Etat a été également refoulé par les agents du trésor public qui ont refusé de réceptionner son argent alors qu’il était dans les délais requis pour remplir cette formalité avant de venir déposer sa candidature. Hier, après-midi au siège de la Cei, les états-majors respectifs d’Ahipeaud Martial et Nablé Yaya Coulibaly qui ont participé à la réunion convoquée par Youssouf Bakayoko n’ont pas manqué une fois de plus de fustiger ce qu’ils appellent une violation flagrante des lois ivoiriennes. Ils ont crié au complot en prenant la communauté nationale et internationale à témoin.

S.K

L’expression

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