Plus de 4000 âmes du plus grand quartier de Yamoussoukro dans une extrême pauvreté

ABSENCE ÉLECTRICITÉ ET D’EAU POTABLE « La population et les autorités se regardent désormais en chien de faïence tous »

Le quartier de Kokrenou situé dans la commune de Yamoussoukro concentre tous les maux de la pauvreté. Plus de 4000 habitants du plus grand quartier rural de Yamoussoukro sont confrontés à un manque criard d’eau, de routes et d’électricité.

Kokrenou fait face à des difficultés de tout Ordre. Pourtant, peuplée de plus de 4000 âmes. En effet, situé à proximité de la fondation Félix Houphouët Boigny pour la recherche pour la paix et du quartier SOPIM, Kokrenou partage a son lot quotidien de difficultés.  Manque d’eau courante, absence d’infrastructures routières, d’électricité, de structures sanitaires, de postes de sécurité, entre autre. Toute chose qui a mis lundi dernier sur le coup de 10 heures les populations de ce grand quartier en colère. Allant même, à vouloir s’en prendre aux infrastructures de l’état de Cote-d’ivoire en particulier celle de la partie moderne et élitaire de Yamoussoukro.

N’eut été l’intervention du directeur de l’hydraulique villageoise responsable du projet d’extension d’eau dans ce vaste quartier avant sa nomination à LONEP (monsieur KOBENAN NORBERT) C’est de lui qu’il s’agit a dans un langage franc expliqué à cette population avide de l’eau potable, et donc, se souciant de la consommation d’eau souillé, qu’il fera tout son effort pour que la société en charge (la SAAN) du raccordement pour l’extension d’eau, démarrée depuis plus de 4 mois et arrêtée pour des raisons financières et autres propres au ministère de l’infrastructure, suive son cours. Pour mieux comprendre cette histoire de retard dans le rétablissement de l’équilibre en eau potable dans ce vaste quartier, il faut remonter du temps. L’ex ministre des infrastructures Patrick Achi, en son temps dans sa volonté de faire des heureux en eau potable dans la commune de Yamoussoukro, avait remis des cadeaux empoisonnés à la très dynamique et défunte hydraulique humaine qui dans sa nouvelle politique de faire connaître le goût de l’eau potable aux populations les plus reculées de la commune de Yamoussoukro, s’engageait à  faire de son mieux. Mais, on ne sait pour quelle raison, champ libre a été donné à l’entreprise SAAN pour les travaux d’extension et de raccordement en eau potable du quartier Kokrenou au prolongement de Suibiakro. L’arrêt actuel des travaux donne des frayeurs dans la commune. Si ce travail avait abouti, plus de 3000 abonnés seraient connectés à l’eau potable. Que non. Cette entreprise en charge des travaux a préféré arrêter les travaux en mi chemin et plier ses bagages pour une autre destination.

Selon un habitant très en colère, les responsables de l’entreprise SAAN ont quitté les lieux pour des raisons financières, selon eux. Pour Konaté Yssouf chef du quartier cimetière,  en colère « Nous sommes condamnés à consommer l’eau souillée et surtout l’eau des puits usés comme si nous n’étions pas des hommes comme ces gouvernants ». Pour le directeur régional de L’ONEP et de l’hydraulique villageoise, NORBERT KOBENAN c’est une indignation que les populations n’aient pas une seule goûte d’eau propre pour leur consommation. De même, des routes et l’électricité qui n’existe que de nom. «Les populations sont obligées de faire un grand tour en empruntant la route de PADE ACHI pour avoir la nuit tombé, accès au quartier marché afin, d’éviter de se faire agresser par des voyous et autres bandits de grand chemin. Cela, par une piste défectueuse », s’indigne-t-il. Avant de promettre faire grande chose pour cette population. Tout en leur demandant de surseoir à la violence qui n’est pas faite pour arranger les choses.

Malgré l’intervention du premier responsable de L’ONEP dans la région des lacs, les populations estiment toujours que leur quartier ne doit plus être accessible aux autorités politique de la commune qui ne se soucient aucunement de leur santé. Elles disent ne plus vouloir ouvrir les portes du quartier kokrenou aux hommes politiques pour faire campagne, tant qu’elles n’auront pas acces à l’eau potable. Les autorités se concertent depuis, pour trouver un compromis et présenter un plan de distribution de proximité de l’eau potable dans la commune.

DJEDJE KABIE A YAMOUSSOUKRO

Le Journal de Connectionivoirienne.net

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