Lutte contre le blanchiment d’argent en Côte d’Ivoire

Les banquiers se mettent à niveau – Les superviseurs bancaires sont appelés à assurer leurs rôle et responsabilités dans le dispositif de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) tant au niveau national que sous régional. C’est le point nodal du séminaire de formation à leur intention qui s’est ouvert, hier, à l’hôtel Novotel, au Plateau.

Pour l’administrateur général des finances, Moïse Yao Kouman, représentant le ministre de l’Economie et des Finances, ce séminaire est d’autant plus important que « les autorités nationales et communautaires de supervision des institutions financières constituent le premier rempart face à toutes les tentatives d’introduction de la criminalité financière dans le système financier de l’Union ».

Ainsi, toujours selon lui, « il est vital que les responsables de la conformité au sein de ces organismes soient parfaitement formés et informés sur les multiples aspects de leurs fonctions de superviseur, de régulateur et de gendarme ».

La responsable du département de l’évaluation, la recherche et la documentation, Mme Mariam Ibrahim Touré, représentant le directeur général du Giaba, a fait chorus avec lui en relevant que les entreprises et professions financières sont au coeur du dispositif de prévention et de répression du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme.

« Les institutions financières sont au début et à la fin du processus de lutte, à l’étape de prévention (avec obligation de vigilance permanente), à l’étape de détection (avec obligation de diligence et de déclaration d’opérations suspectes), et dans le processus de gel/saisie/confiscation des fonds/avoirs criminels.

Ces responsabilités ne peuvent être assumées que si les superviseurs sont bien équipés pour entreprendre leur fonction de surveillance », a-t-elle indiqué.

Quant au correspondant national du Giaba, Faustin Honozon, il a énuméré les différents chantiers en cours d’exécution en Côte d’Ivoire. Entre autres, l’évaluation mutuelle du pays, l’installation d’un centre régional d’information.

J-S Lia

Notre Voie

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