Depuis Yopougon, Albert Toikeusse Mabri invite les Ivoiriens à faire le meilleur choix

Photo: Connectionivoirienne.net

Installation officielle des directions locales (UDPCI) de Yopougon et de Songon.

Le président de l’Udpci (Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire), El hadj Abdallah Mabri Toikeusse était ce dimanche à la place Ficgayo de Yopougon en banlieue abidjanaise, la commune la plus peuplée de Côte-d’Ivoire.

Le candidat déclaré du parti arc-en-ciel a rendu un vibrant hommage aux Fds (Forces défense et de sécurité) qui, 48 heures en avance, ont sécurisé les lieux.

En effet, alors que la cérémonie de l’Udpci avait été enregistrée officiellement par les autorités municipales et les chargés de la de sécurité de la commune, Al Moustapha président du Mjg (Mouvement j’aime Gbagbo) a lancé des spots télévisés sur la RTI première pour annoncer la tenue d’un meeting à l’honneur de son mentor, aux mêmes heures au même lieu. Cet acte déplacé doublé d’indiscipline vis-à-vis des autorités de la commune de Yopougon a été stoppé net par le maire et les Fds. Comme quoi, le règne de l’impunité a pris fin.

C’est donc, sous haute sécurité que El Hadj Abdallah Mabri Toikeusse s’est adressé à de milliers de militants venus des différentes communes du district d’Abidjan. Il a invité les Ivoiriens à faire le meilleur choix, celui du changement. « Moi aussi je veux le changement et partout en Côte d’Ivoire », a-t-il indiqué. Aussi, a-t-il rappelé « que chacun travaille en toute conscience ». Il a passé aux peignes fins les difficultés liées à la santé, au travail, à la pitance quotidienne, l’école ivoirienne etc. qui conduit les jeunes filles à la prostitution.

Il a en outre qualifié le parti au pouvoir de parti qui donne le pouvoir à des vauriens « comme Charles Blé Goudé ». Pour lui, il n’est pas question de détruire la jeunesse qui représente les 75% de l’électorat. « Partout dans le monde actuel, ce sont les jeunes qui dirigent », a fait remarquer le président de l’Udpci.

Visiblement très à l’aise, il a qualifié le ministre Désiré Tagro de personne des « faux coups ». Il en veut pour preuve l’argent des déchets toxiques que ce ministre a eu à réceptionner et, dont une partie a été utilisée par le Président Gbagbo pour faire ses dons présidentiels. Avant de rappeler que « tôt au tard, chacun aura à s’expliquer devant les Institutions internationales ».
Avant lui, ce sont Gba Chérif, président du comité d’organisation et coordonateur de la commune de Yopougon et Monsio Paul qui ont dépeint la misère des populations sous la refondation.

Sériba koné à Abidjan

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