Le président Bédié à la population de Man, hier: « Votre témoignage d’amitié et de sympathie doit se traduire concrètement par le bulletin de vote »

Chers frères et sœurs de la grande région des 18 Montagnes,

J’ai désigné, il y a quelque temps, le Premier ministre Charles Konan Banny, pour venir faire campagne auprès de vous et je sais qu’il a déjà entrepris les démarches nécessaires en vue de cette mission. Cependant, profitant de mon séjour dans le Moyen Cavally, démembrement administratif de la grande région de l’Ouest, je ne pouvais pas, malgré les problèmes – d’organisation et de sécurité que pose une telle opération, m’empêcher de me rendre ici, à Man, dans cette ville pittoresque, capitale régionale où je compte tant de personnes que je continue de considérer comme des amis, même si le aléas de la vie politique les ont séparées de moi.
Je suis donc là , heureux et fier d’être parmi vous, pour vous saluer et vous remercier pour cette mobilisation grandiose que vous avez réussi à mettre sur pied dans un laps de temps si court. Vous démontrez de sorte, ce dont je n’ai jamais douté d’ailleurs, que le PDCI-RDA reste vivant et bien vivant dans cette vaste région des 18 Montagnes. Je veux d’abord féliciter tous les responsables de notre parti. Dans un environnement pas toujours facile pour ne pas dire hostile, vous avez réussi à maintenir allumée la flamme du PDCI-RDA. Aux délégués et responsables à la base de Man, de Bangolo, de Biankouma, de Danané, de Kouibly, de Zouan-Hounien et d’ailleurs, j’adresse mes félicitations appuyées pour votre fidélité, votre résistance et surtout pour votre esprit militant.

Je tiens ensuite à féliciter tous les organisateurs de cette rencontre qui marquera, j’en suis certain, ma mémoire, celle de Madame Henriette Konan Bédié et de chacun des membres de la forte délégation de la direction du parti qui nous accompagne.

La folie des grandeurs et la soif du pouvoir à tout prix qui s’est emparée de certains de nos compatriotes a laissé ici, comme dans d’autres parties de notre pays, des plaies qu’il sera certes difficile de cicatriser. Je ne puis m’empêcher de penser aux femmes de cette ville et de cette région qui ont subi tant de sévices et d’ignominies de la part des rebelles.

Je veux, à cet effet, louer ces organisations gouvernementales qui ont fait ici un travail remarquable tendant à consolider, à soigner et à redonner une dignité à ces pauvres femmes. Leur dénonciation de cette barbarie a permis à l’Organisation des Nations Unies de décréter une Journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes.

Je veux, à cet instant précis, adresser ma vive et profonde compassion à ceux qui ont perdu, dans cette période difficile, un être qui leur était cher ou qui ont été dépouillés des biens acquis au prix de nombreuses années de sacrifices et d’efforts.

Mes chers frères et sœurs de la région des 18 Montagnes, vous savez tous pour quelle raison je suis en tournée dans I’Ouest. Comme je le fais depuis le 22 septembre 2007 jusqu’à ce jour, je suis en précampagne pour expliquer aux militants et à nos compatriotes que je suis candidat à l’élection présidentielle programmée et reportée six fois et qui va, chacun l’espère, pouvoir se tenir enfin, le 31 octobre 2010, comme annoncé. J’ai expliqué partout où je suis passé, l’Etat de dégradation avancé de notre pays à la suite de la gestion scabreuse qu’en ont fait les refondateurs depuis dix ans. La Côte d’Ivoire est devenue méconnaissable.

Elle est déchirée par la guerre, son visage est balafré, les Ivoiriens ont le cœur meurtri et les plaies ouvertes par les refondateurs tardent à se cicatriser. Nous devons donc nous rassembler autour de ce qui nous unit, notre idéal commun, le grand, le magnifique et éternel Parti Démocratique de Côte d’Ivoire, le PDCI-RDA.

Notre parti, par son expérience, la qualité et la compétence de ses cadres, reste aujourd’hui, sur la scène politique nationale, la seule formation politique à pouvoir redonner à ce pays, son lustre d’antan, à rassembler le pays, à défendre notre projet d’une Côte d’lvoire unie, apaisée, et résolument tournée vers son développement.

Aujourd’hui, l’occasion nous est donnée de revenir à une situation normale. Oui, la situation peut changer si nous savons profiter de l’opportunité qui nous est offerte avec l’annonce du premier tour de l’élection présidentielle. Alors que depuis cinq ans, nous sommes gouvernés par un chef d’Etat, maintenu au pouvoir par des arrangements politiques et la communauté internationale, nous avons, avec l’élection qui s’annonce, la possibilité de choisir des responsables légitimes et de revenir véritablement dans une République digne de ce nom.

Je suis candidat à cette élection et vous avez la possibilité de changer la face de la Côte d’Ivoire en votant pour moi.

Oui, vous voterez pour moi parce que j’incarne l’expérience et la compétence. De tous ceux qui aspirent occuper ce poste, je suis certainement le plus expérimenté !

Vous voterez pour moi, parce que j’ai travaillé toute ma vie pour l’unité de tous les Ivoiriens que j’ai toujours traités sans discrimination aucune. Ils sont nombreux ceux que, indifféremment, j’ai envoyés effectuer des études dans les meilleures universités du monde entier.

Vous voterez pour moi parce que dans tous les postes que j’ai eu à occuper, qu’ils soient administratifs ou électifs, j’ai donné le meilleur de moi-même.

En participant si nombreux à ce rassemblement, vous me donnez des signes de ce que je peux compter sur vous et je veux, d’ores et déjà, vous exprimer ma reconnaissance.

Votre témoignage d’amitié et de sympathie doit en effet se traduire concrètement par le bulletin de vote bien rempli que vous déposerez dans l’urne.

Or l’expérience montre que remplir le bulletin unique n’est pas chose facile, même pour des cadres, à plus forte raison pour des militants qui ne savent souvent pas lire. C’est la raison pour laquelle, pendant les quelques jours qui nous séparent de la date du premier tour, la tâche essentielle des responsables politiques que vous êtes devra consister à apprendre à voter aux militants.

Nous ne devons absolument pas perdre cette élection du fait de bulletins nuls. Tout doit être mis en œuvre pour que chaque militant sache tracer la croix, ou mettre l’empreinte du doigt, dans la case prévue au titre du candidat du Pdci-Rda, représenté par l’éléphant et par ma photo et bien entendu, déposer le bulletin dans l’urne.

Si vous faites cela, alors un jour nouveau se lèvera sur notre pays qui va renouer avec la normalité et partant le développement. Militantes et militants de la région des 18 Montagnes, l’heure n’est plus aux discours. Elle est à l’action, à la formation des militants pour qu’ils puissent exercer correctement leur devoir civique, pour qu’ils puissent sanctionner ceux qui, pendant dix ans, nous ont pillés et rendus esclaves.

Votez pour moi et vous libérez ainsi la Côte d’Ivoire qui va pouvoir reprendre le train du développement où l’ont bloqué les refondateurs !

Merci, mille fois merci pour la chaleur de votre accueil et pour l’attention que vous m’avez accordée.

Vive le Pdci-Rda, vive la Région des 18 Montagnes, vive la Côte d’Ivoire.

Henri Konan Bédié

Meeting du candidat du Pdci-Rda, hier, à Man : Le stade Léon Robert plein à craquer

Comme un jour de grand match du genre Asec-Man Fc, à Man, le stade Léon Robert de la capitale des 18 Montagnes était plein à craquer, hier. Malgré le peu de temps dont ont disposé les différents responsables locaux du Pdci Rda pour faire la mobilisation, les populations des 18 Montagnes ont effectué massivement le déplacement pour voir et écouter le candidat le plus expérimenté de l’élection présidentielle du 31 octobre 2010. La grande pluie qui a inondé toutes les rues de Man et le stade Léon Robert n’a point eu raison de leur ferme volonté de venir communier avec le président Henri Konan Bédié, le candidat du Pdci-Rda. En effet, les gradins du stade et toutes les bâches dressées dans le carré vert n’ont pas désempli. Bien au contraire. Aussi pour démontrer que le Pdci se porte bien et que le président Bédié peut compter sur eux pour le porter au pouvoir au soir du 31 octobre, des militants se sont-ils exprimés par des banderoles.  » HKB, les militants du département de Kouibly toujours avec vous « ,  » Danané soutient HKB, le candidat de la tolérance, de l’expérience et de la prospérité « ,  » La jeunesse féminine du Pdci de Man pour la victoire de Bédié « . Après le Moyen Cavally, les Dan, Wê, Toura, Mahou et Malinké de Man, à travers cette extraordinaire mobilisation, hier, ont donné une raison supplémentaire d’espérer et de croire fermement en la victoire du Pdci Rda et de son candidat le 31 octobre 2010.  » C’est un sentiment de joie et de reconnaissance envers le président Bédié parce qu’on se croyait abandonnés et le voici qui vient nous rassurer et étancher notre soif de le voir. Il vient en fait dire : Ivoiriens, peuple Dan, Toura, Yacouba, Malinké, je vous aime toujours et c’est à cause de vous que j’ai bravé tant de souffrances pour vous venir à l’aide  » nous a confié Kouamé Konan Adélin, militant Pdci, résidant à Man depuis 10 ans. Et Mme Ehouman Odile, de renchérir en ces termes :  » Nous sommes très joyeux parce qu’il y a très longtemps, Bédié nous a quittés. Il pensait à nous et nous aussi, on pensait beaucoup à lui. Aujourd’hui, nous l’avons vu, nous sommes très contents et nous ferons tout pour qu’il devienne président de la Côte d’Ivoire le 31 octobre « . Ce que femme veut, Dieu le veut, dit l’adage.

Diarrassouba Sory

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