Présidentielle, les chefs militaires de l’ONUCI discutent de la sécurisation

ABIDJAN — Les chefs militaires de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) sont réunis mardi à Abidjan pour discuter de la sécurisation de l’élection présidentielle prévue dimanche dans le pays.

« Au cours de cette réunion, nous devons identifier les domaines où la violence est susceptible de se produire et les mesures appropriées à prendre », a déclaré le commandant de la force de l’ONUCI, le général Abdul Hafiz.

La rencontre, à laquelle participent tous les commandants de secteurs de l’ONUCI et leurs adjoints, durera deux jours.

« Jusqu’à ce que nos travaux s’achèvent chacun doit être à même de connaître les tâches qu’il lui revient d’accomplir et comment s’y prendre pour les exécuter », a ajouté le général Hafiz.

Les chefs militaires de l’ONUCI doivent discuter « en profondeur  » du plan de sécurité des Forces impartiales et leur appui au Centre de commandement intégré (CCI, état-major mixte ex loyaliste et rebelle), qui est en charge de la sécurité des élections.

Un plan de sécurisation des élections en Côte d’Ivoire a été élaboré par les commandants des différentes forces présentes dans le pays et validé par le Premier ministre Guillaume Soro.

Les participants étudieront, par ailleurs, le plan de sécurité du personnel de la Mission avant, pendant et après les élections.

Au total 8.000 éléments du CCI composé à parité d’ex-rebelles et loyalistes doivent assurer la sécurisation de l’élection présidentielle avec l’appui des Casques bleus soutenus par la Force française Licorne.

Pour le général Hafiz, « après huit longues années de crise, la Mission a atteint un moment décisif et la sécurité pendant la période électorale est un sujet de préoccupation non seulement pour les Ivoiriens, mais pour tout le monde ».

Le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu pour la Côte d’Ivoire, Young Jin Choi a, pour sa part, souligné que « les multiples défis auxquels était confronté le processus électoral ivoirien avaient été largement relevés grâce à l’engagement et à l’immense travail de la force militaire de la Mission ».

Il a toutefois prévenu qu’il restait encore des défis majeurs à relever, surtout après le premier tour de l’élection présidentielle dimanche.

« Avant le 31 octobre, nos défis étaient techniques et logistiques, mais après le premier tour, ils seront politiques et sécuritaires », a-t-il soutenu.

Xinhuanet

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