Belgique, Election Présidentielle: Les Ivoiriens du Benelux aux urnes

Le premier tour de l’élection présidentielle destiné à tourner la page sur des années d’instabilité en Côte d’Ivoire a commencé ce dimanche matin (31 octobre 2010, ndlr) en Belgique et plus précisément dans les locaux abritants les services de l’ambassade de la Côte d’ivoire sise à l’Avenue Franklin Roosevelt n° 234 à Vilvoorde. Au total près de 6 millions d’électeurs sont appelés à choisir leur chef d’État, cinq ans après la fin officiel du mandat du président sortant Laurent Gbagbo. A Bruxelles, capitale des institutions européennes, les opérations de vote se déroulent dans des conditions irréprochables. Quelques 2000 ivoiriens du Bénelux régulièrements inscrits ont participé sans eccueils à cet évènement pour un premier tour d’une élection historique, avec cinq ans de retard sur le calendrier institutionnel initial.

A Créteil (Val-de-Marne), la police a dû utiliser du gaz lacrymogène et un homme a été interpellé pour outrage, ce matin, aux abords d’un bureau de vote lors du premier tour de l’élection présidentielle ivoirienne qui a débuté ce dimanche matin. Selon des opposants au président sortant Laurent Gbagbo: «L’ambassade de Côte d’Ivoire a changé le lieu de vote il y a trois jours sans prévenir personne. Certains qui devaient voter à Créteil doivent désormais se rendre à Aubervilliers (Ndlr: Seine-Saint-Denis) ou à Asnières (Ndlr: Hauts-deSeine). C’est du magouillage pour remporter les élections».

Parmi les 13 candidats s’opposant au président sortant, ses principaux opposants sont l’ancien président Henri Konan Bédié, renversé lors d’un coup d’État en 1999, et l’ancien premier ministre Alassane Ouattara, très populaire dans le nord.

Selon Monsieur Bernard GUEU TOUNA, représentant du FPI ( Front Patriotique ivoirien, Ndlr) en Belgique, parti au pouvoir en Côte d’Ivoire, les Ivoiriens espèrent que ce scrutin marquera la réconciliation d’un pays divisé et le rétablissement de la stabilité, permettant de tourner la page de plus d’une décennie de chaos.

« Les élections se déroulent dans le calme. Nous sommes satisfaits », a estimé Kouassi Philémon, qui porte les couleurs du RDR de Alassane Outara.

A Abidjan, selon Marlyse Ngom envoyée spéciale de camer.be « De nombreux bureaux de vote ont ouvert leurs portes avec du retard pouvant atteindre parfois deux heures parce qu’on ne leur avait pas livré les autocollants (destinées à marquer les urnes) à temps ». Aucune irrégularité n’a été constatée confirme cette dernière. Environ 9.500 soldats de l’Onu chargés du maintien de la paix, épaulés par la force Licorne française, sont prêts à intervenir en Côte d’Ivoire en cas de violences conclu notre source.

A Bruxelles, les bureaux de vote ont ouvert à 7 heures pour se fermer à 17 heures. Dès cette heure du matin, quelques 2000 électeurs inscrits ont commencé à faire la queue, trempant leur index dans l’encre indélébile après avoir déposé leur bulletin dans les urnes transparentes. Il fallait selon nos constats être préalabalement inscrit, possédéer sa carte d’électeur et sa carte d’identité ivoirienne poutr participer aux opérations de vote nous confie Ahmed Mohamane, membre de la Commission Electorale Indépendante à Bruxelles, rencontré devant les bureaux de vote.

Lors de son dernier passage à la télévision, vendredi 29 octobre, le président sortant a une fois de plus accusé ses deux principaux challengers d’être des « candidats de l’étranger », et il a accusé « la France de Chirac » d’avoir voulu sa perte. Les premières tendances sont attendues dans l’après-midi de lundi 1er novembre. Nous y reviendrons…

Avec camer.be

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