Situation sociopolitique – Des jeunes portent plainte

Des jeunes de Côte d’Ivoire s’estiment lésés par la situation sociopolitique qui prévaut sur le territoire ivoirien. Léon Achille Gnaoré et ses camarades du Grand Conseil de la jeunesse de Côte d’Ivoire (GCJ-CI), – structure portée sur les fonts baptismaux, depuis le mois d’août 2010 pour la prise de conscience de la jeunesse ivoirienne -, dénoncent une ‘’irresponsabilité politique et administrative’’ de certains des cadres de ce pays et dont les jeunes pourraient payer encore un lourd tribut. Prenant à témoin l’opinion nationale et internationale sur ces faits, les responsables de la GCJ ont décidé d’engager une action en justice contre les dirigeants respectifs de la Commission électorale indépendante (CEI). Organe en charge des élections, à partir duquel tout est parti. « Le GCJ dénonce l’impunité grandissante et le silence des autorités judiciaires face au non-conformisme de certains citoyens au point de porter atteinte à la sûreté de l’Etat. Il en résulte, par conséquent, des plaintes régulières contre MM Beugré Mambé et Youssouf Bakayoko, respectivement pour complicité de fraude sur l’identité nationale et déclaration illicite sur les résultats de la présidentielle en violation de la Constitution de la Côte d’Ivoire ». Ainsi est libellée la déclaration signée de M. Achille Gnaoré et ses camarades, en compagnie du juriste Me Roland Aimé Ori, avec qui ils se rendaient au Parquet et à la Cour Suprême pour déposer leur plainte. Les plaignants invitent toute la jeunesse ivoirienne à se joindre à leur combat pour faire triompher la vérité et aider la Côte d’Ivoire à se remettre, sans nécessairement s’allier à une personnalité de la place. « Par la faute de certaines personnalités, le pays est en train de basculer dans la violence. Ils n’ont pas regardé l’avenir de la Côte d’Ivoire et sa jeunesse. On ne doit pas accepter que cela reste impuni. Gbagbo et Ouattara passeront, mais la Côte d’Ivoire demeurera. Et c’est nous la jeunesse qui prenons les pots cassés de tout ce que nous vivons aujourd’hui ». Une situation que les dirigeants du Grand Conseil de la jeunesse mettent au compte de la méconnaissance des textes du pays par bien des Ivoiriens. Aussi se proposent-ils, dès maintenant, de se donner les moyens d’expliquer aux Ivoiriens les dispositions fondamentales qui régissent ce pays, mettant en garde les nouveaux dirigeants contre toute forme de détournement ou de malversation pour lesquels ils entendent désormais veiller et au besoin engager des actions de justice pour sauvegarder les intérêts de la jeunesse hypothéqués par ces pratiques peu recommandables.

H.KPODION

L’Inter

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