Filière café-cacao – Le procès reporté en janvier 2011

Renvoyé au 16 novembre puis au 14 décembre 2010, le procès des détenus de la filière café-cacao n’aura plus lieu à la date indiquée. Selon des sources judiciaires et raporté par l’Agence ivoirienne de presse (AIP), le procès des ex-dirigeants a été reporté en janvier 2011. En détention préventive depuis bientôt deux ans, les barons de la filière café-cacao attendent toujours d’être entendus sur les faits qui leur sont reprochés. Après l’espoir suscité par l’audience du mercredi 8 septembre dernier, ils devront encore passer ces fêtes de fin d’année à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA) et espérer se présenter devant le juge seulement en début d’année prochaine. Soulignant mettre les dossiers des prévenus à la disposition de leurs avocats, et d’arriver de ce fait à un  »procès équitable », le président du tribunal, le juge Alain Pohan, faut-il le noter, a annoncé le report du procès au 16 novembre 2010. Malheureusement et au grand désarroi des détenus, la date du 16 novembre a coïncidé avec la fête de Tabaski et les préparatifs du second tour de l’élection présidentielle. Les détenus de la filière café-cacao ont vu leur procès renvoyé jusqu’au 14 décembre 2010 pour connaître leur sort. Compte tenu de la situation de blocage politique actuelle, le procès vient de connaître un autre report. Et pourtant, jusqu’en début d’après-midi hier, les prévenus de la filière n’avaient toujours pas reçu de notification sur le report du procès. Du moins, à en croire leur entourage. Toute chose qui confortait ces derniers à un procès aujourd’hui, mardi 14 décembre 2010. Pour mémoire, il faut noter que 25 détenus sur 30 de la filière café-cacao ont comparu le 8 septembre dernier en audience correctionnelle pour répondre de l’accusation de délits économiques. Les différents prévenus sont poursuivis pour détournement de fonds, abus de confiance, abus de biens sociaux, escroquerie, faux et usage de faux en écriture privée de banque ou de commerce, punis par les articles 110, 223, 225, 226, 227, 242, 401, 403, 416, 418 et 420 du code pénal et l’article 891 de l’acte uniforme d’intérêts économiques.

Irène BATH
L’Inter

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