Droit au but: Boga Sako et consorts

Au micro de RFI palais de Justice Abidjan / J-ci.net

Tout est quasiment à refaire en Côte d’ivoire. Il n’ ya pas que les infrastructures et les deniers à avoir été, soit dégradés, soit brigandés par cette Refondation, véritable calamité vécue par le pays depuis dix ans. La reconstruction au niveau moral est l’un des plus vastes chantiers qui attend les ivoiriens et le nouveau président, Alassane Ouattara qu’ils se sont donné le 28 novembre 2010. La décrépitude avancée du pays, teint en particulier au fait que le régime Gbagbo a mis au devant de tous les antis valeurs. Comme modèle pour la jeunesse, c’est un certain Blé Goudé, dont les hauts faits ne sont autres que le vol d’une licence à l’université et le recours systématique et récurrent à la violence verbale et physique. La dégénérescence accentuée de la société ivoirienne a conduit des personnes peu recommandables à investir et travestir des secteurs aussi nobles que la défense des droits de l’homme. Parmi ces brebis galeuses, se retrouve un certain Boga Sako. Un cas bien significatif du mal ivoirien. Cet énergumène sous le manteau des droits de l’homme ne fait qu’épouser les causes extrémistes et les situations les plus infamantes pour les citoyens. Dans la crise actuelle que vit le pays, l’homme et certains de ces comparses ne s’intéressent qu’au fauteuil du « grand frère ». Un bien de la tribu à sauver par tous les moyens. Personne n’est donc étonné de voir que le sieur Sako ait décidé de saisir la cour de justice de la CEDEAO pour porter plainte contre les chefs d’état de cette institution sous régionale. Le grief, la reconnaissance par ces derniers le 5 décembre 2010 du président élu par les ivoiriens Alassane Ouattara. Sako et son compère, Me Gouaméné étaient les deux « défenseurs des droits de l’home » reçus par Laurent Gbagbo quelques jours après son investiture, alors que les rues et les morgues d’Abidjan étaient jonchées de morts. Les victimes des milices et mercenaires de leur bienfaiteur. Ils n’ont pas eu un seul mot pour ces pauvres suppliciés. C’est tout dire.
D. Al Seni

L’Expression

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