Retour de la xénophobie du tribalisme – Elie Halassou avait prévénu…

Le président de l’Association citoyenne pour Gbagbo ( Acg) a eu tort d’avoir eu raison très tôt. Au vu de la crise née du second tour de la présidentielle, il est important de revenir sur le discours de ce membre de la galaxie patriotique qui n’a toujours pas rencontré l’assentiment de ses pairs du camp présidentiel. Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, celui qui est connu sur les bords de la lagune Ebrié sous le pseudonyme du ‘‘libanais de Gbagbo’’, avait déjà interpellé les Ivoiriens sur la situation que traverse actuellement la Côte d’Ivoire dans l’entre deux tours du scrutin présidentiel. Dans un article que nous avons publié récemment portant sur les étrangers qu’on agite dans la crise post-électorale, il est important de recadrer l’attitude d’ Elie Hallassou qui avait été cité au même titre que Sam l’africain et Kima Emile. Une semaine après le premier tour, précisément le dimanche 7 novembre, il avait interpelé les militants de LMP sur l’axe de communication de la campagne de Laurent Gbagbo. « Si ADO est le candidat de l’étranger, cela veut dire que les 32% d’ivoiriens qui ont voté pour lui le 31 octobre sont des étrangers. Il faut arrêter de développer les thèses xénophobes et ivoiritaires dans la campagne. Le candidat lui-même doit arrêter de traiter ses adversaires de candidats de l’étranger. Il incarne l’unité nationale parce que c’est le seul qui a une assise trans-ethnique et trans-régionale . Il faut arrêter d’opposer les Ivoiriens entre eux. Dans le mois de juin passé, j’avais émis l’idée d’un dialogue direct entre Gbagbo et ADO. Aujourd’hui, ce dialogue direct est plus que jamais d’actualité. Il y a beaucoup de naturalisés qui interviennent dans le débat politique ivoirien. Moi, j’ai un discours inclusif, pas exclusif parce qu’on n’est pas ivoirien à moitié. Alors Le soutien aux institutions n’est pas incompatible à la tolérance. Le droit de la différence ne doit pas emmener à la différence des droits. », avait indiqué Elie Halassou au cours d’une conférence de presse qu’il a animé le 7 novembre 2010 dans un restaurant à Cocody Saint Jean qui avait pour thème : « Ne brûlons pas notre pays pour une élection ».

K.B

L’Expression

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