Le Congo « préoccupé » par la situation post – électorale en Côte d’Ivoire

APA – Brazzaville (Congo) Le Congo est ‘’préoccupé’’ par la situation qui prévaut en Côte d’Ivoire, à la suite d’un processus électoral que plusieurs observateurs ont reconnu comme crédible, a dit le président congolais, Denis Sassou N’Guesso jeudi à Brazzaville, lors de la cérémonie de présentation des vœux au corps diplomatique accrédité dans ce pays.

« Nous sommes vivement préoccupés par la situation qui prévaut en Côte d’Ivoire à la suite d’un processus électoral tant attendu et que plusieurs observateurs ont reconnu comme crédible. Après ce processus électoral, il ne serait pas responsable pour l’ensemble de la classe politique ivoirienne et pour la communauté internationale de laisser ce riche pays se transformer en une autre Somalie », a déclaré Denis Sassou N’Guesso.

Soutenant la médiation africaine à travers les émissaires de la CEDEAO, le président congolais a souligné que « l’Afrique a su prendre et continue de prendre ses responsabilités, à travers la CEDEAO et l’Union Africaine ».

Faisant allusion aux élections qui auront lieu sur le continent notamment, le référendum au Sud Soudan, l’élection présidentielle en RD Congo, en République centrafricaine, au Cameroun et au Tchad, Denis Sassou N’Guesso « à formuler le vœu que ces consultations électorales prévues au cours des prochains mois se dérouleront dans un climat apaisé et ne donneront pas lieu à des déchirements fratricides ».

Le président congolais a saisi l’occasion, « Le Congo ne manque aucune occasion de rappeler au monde entier que l’Afrique Centrale représente un enjeu majeur pour l’environnement et que le Bassin du Congo constitue une des réponses fiables à la régulation du changement climatique », a aussi déclaré le président congolais devant plus de 57 diplomates et près de 28 représentants du système des Nations Unies et autres institutions internationales.

« La prise en compte ,tout récemment à Cancun, du mécanisme dit REDD+(Réduction des Emissions de gaz à effet de serre résultant du déboisement et de la déforestation des forêts tropicales) représente une avancée significative .C’est dans le même état d’esprit que nous lançons des appels répétés en faveur de la sauvegarde du Lac Tchad, qui à perdu 90% de sa superficie au cours de ces dernières années », a-t-il dit.

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