Situation postélectorale/ Soumah Yadi, président de l’IPCI: « Aucune tendance humaine des deux camps ne pourra triompher »

Soumah Yadi, président de l’IPCI (Intercesseur Pour la Côte d’Ivoire) a tenu une conférence de presse le mardi 11 janvier 2011 dans à son siège de Cocody-Angré pour donner la ‘‘solution de Dieu’’ sur la crise postélectorale que traverse la Côte d’Ivoire. La conférence de presse tenue par le président de l’IPCI, Soumah Yadi lui a permis de faire le tour d’horizon de l’actualité de la Côte d’Ivoire et de proposer des solutions à la lumière de la bible. Il a, d’entrée de jeu, rappelé qu’il avait prédit qu’il n’y aura pas d’élection le 31 octobre 2010. « Plusieurs mois avant les élections, j’ai révélé qu’il n’y aura pas d’élection le 31 octobre 2010. Et je l’ai même dit trois jours avant les élections au cours d’une conférence de presse. Ce que nous constatons est qu’il y a eu vote mais, pas d’élection. Je peux dire que le premier tour a été apprécié par l’opinion internationale et le deuxième tour a confirmé ce que Dieu m’avait révélé en son temps », a-t-il expliqué. Avant de rappeler ce que Dieu a déjà fait pour la Côte d’Ivoire depuis cette crise. « Ce pays est une nation choisie par Dieu comme celui d’Israël. Toute nation choisie par Dieu passe par ces genres de situation. Il y a une coalition qui se crée autour des nations élues », a-t-il indiqué en s’appuyant sur des versets bibliques (psaume 83 verset 6 et Michée 4 verset 11). Le président de l’IPCI a également prophétisé que la Côte ne va pas s’incliner du fait de cette crise aigue. « Aucune tendance humaine des deux camps ne pourra triompher, parce que ce pays est choisi par Dieu», rassure-t-il. Toutefois, pour sortir de cette impasse, il a lancé un appel à tous les croyants. «Il y a encore une possibilité de sortir de cette crise, si et seulement si tous ceux qui prient peuvent s’élever au-dessus des contingences partisanes. Il est possible de sortir miraculeusement de cette situation. Il suffit de prier sincèrement sans parti pris», a-t-il conclu
Romaine K.
L’Intelligent d’Abidjan

Crise post-électorale : Soumah Yadi: «Toutes les médiations vont échouer»
L’Expression

Le dossier de la résolution de la crise post-électorale qui se trouve sur la table de la communauté nationale et internationale ne fera pas d’effet selon Soumah Yadi, le président des Intercesseurs pour la Côte d’Ivoire (Ipci). Sous inspiration divine, l’homme de Dieu est monté au créneau hier, au siège de Ipci à Cocody Angré. Il a déclaré que toutes les médiations entreprises par la communauté nationale et internationale vont échouer dans leur tentative de trouver une solution idoine et acceptable dans la résolution de la crise politique actuelle qui secoue la Côte d’Ivoire. Pour lui, les efforts fournis par les différents chefs d’Etat resteront vains parce que la résolution de cette crise est plus spirituelle que physique ou diplomatique. «La Côte d’Ivoire est une Nation élue. Sa situation est semblable à celle d’Israël. Elle doit donc nécessairement passer par ce qu’elle traverse en ce moment. Et donc, cette coalition qui se crée autour d’elle est appelée à échouer», a indiqué le patron des intercesseurs ivoiriens. Et d’ajouter: «Tout le monde se ridiculise. Car c’est une affaire de Dieu et non une affaire d’Onuci ou d’une quelconque communauté ». Pour Soumah Yadi, les signes manifestes de cet échec sont la prolifération des rumeurs infondées et le nivellement des autorités ivoiriennes. Il n’a pas été tendre avec la communauté chrétienne qu’il accuse d’avoir une part de responsabilité dans la genèse de la crise ivoirienne. A l’en croire, les prières des chrétiens qui sont censées orienter les cœurs et l’avenir de la Nation sur le droit chemin ne montent plus vers Dieu parce que ceux-ci adoptent des positions partisanes et haineuses en s’adressant à Dieu. Non seulement cela, il a soutenu qu’ils ont aussi les cœurs pleins de haine. Toutefois, il a précisé qu’une Côte d’Ivoire prospère naîtra. A condition que la communauté chrétienne professe des prières sincères et constantes. Mais le pays n’échappera pas au châtiment par la faute des auteurs des nombreuses tueries et des recenseurs des mercenaires.
Sylvain Beugré

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