Côte d’Ivoire, Dacoury montre le chemin de l’honneur et de la dignité à son frère Gbagbo

Par Hervé d’Anvers | Connectionivoirienne.net

Une vraie grosse victime collatérale de la crise postélectorale. Peut-être la première grosse victime. Une carrière brisée et interrompue de façon brutale par la faute de Laurent Gbagbo qui, à cause de son ambition du pouvoir pour lui et son épouse Simone, conduit dans le précipice son entourage et met en danger la Côte-d’Ivoire, la sous-région Ouest-africaine, l’Afrique et le monde entier. Si à Abidjan le gouvernement illégal de Gbagbo parle d’une démission forcée et affirme avoir saisi la haute Cour de justice de l’Union monétaire ouest-africaine (Uemoa ) sise à Ouagadougou avant même cette démission devant les chefs d’état que Don Mello qualifie de précipitée ; nombreux observateurs dont le président malien ATT saluent l’esprit fair play et sportif du gouverneur Dacoury qui a fait ce que Gbagbo ne peut pas faire. Dakoury a montré le chemin de la dignité et de l’honneur à Gbagbo. Il a montré qu’il ya une vie après le pouvoir et que se battre pour ses idées ne signifie point refuser le verdict des urnes. En démissionnant Dacoury reste certes loyal à Gbagbo qui l’a fait roi, mais il se met à l’abri des pressions du clan. En effet le gouverneur aurait bien pu négocier, plaider et ensuite se mettre à l’écoute des décisions des chefs d’états de l’UEMOA. Mais qu’est ce que le clan n’aurait pas alors dit ou fait comme pressions et menaces ? Dacoury s’est libéré, un point un trait. Gbagbo saura-t-il suivre son exemple et se libérer de l’emprise du diable et du pouvoir absolu qui rend fou ?
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A noter qu’au cours d’une conférence de presse en marge du sommet, le premier ministre Guillaume Soro s’est félicité de la décision du gouverneur mais aussi de la situation dans son ensemble. Interrogé sur la position de l’Angola et de l’Afrique du Sud, l’envoyé du président Ouattara a dit que c’est de l’Afrique de l’ouest qu’il est question, et non de l’Afrique centrale ou de la SADC (équivalent de la CEDEAO). La CEDEAO ayant déjà indiqué la voix de la vérité, Guillaume Soro pense que l’Union africaine qui avait déjà fait connaître sa position par la voix de M Jean Ping, du président Malawite de lUA, et par les décisions du Conseil de paix et de Sécurité, devrait tout mettre en œuvre pour faire respecter la volonté du peuple de Côte-d’Ivoire.

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