Bceao – Selon Ouattara, la réquisition par Gbagbo est « illégitime, illégale, nulle et de nul effet »

Le Président Alassane Ouattara a reçu le président de l`Union africaine, Bingu wa Mutharika, Président du Malawi (presidence photo)

Le 25 janvier 2011, l’ancien Président Laurent Gbagbo a décidé de réquisitionner la direction nationale ainsi que les agences nationales et le personnel national de la BCEAO, posant à nouveau un acte de forfaiture dont l’objectif est de piller les ressources financières de l’Etat ivoirien.

Le Président de la République, son excellence Monsieur Alassane Ouattara, rappelle que conformément aux statuts et aux accords relatifs aux privilèges et immunités de la BCEAO, « […] les biens et avoirs de la Banque Centrale, en quelque lieu qu’ils se trouvent et quels qu’en soient les détenteurs, sont exempts de perquisition, confiscation, réquisition, expropriation […] ».

Cette décision de réquisition illégitime et illégale est donc nulle et de nul effet. Aussi, toute personne qui participera directement ou indirectement à sa mise en œuvre fera l’objet de sanctions et de poursuites pénales.

En conséquence, le Président de la République, son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, en accord avec le Président de la Conférence des Chefs d’Etat de l’UEMOA, son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE, Président de la République togolaise, et le Gouverneur par intérim de la BCEAO, Monsieur Jean-Baptiste COMPAORE, décide de la fermeture de l’agence principale et des agences de la BCEAO sur l’ensemble du territoire national à compter du mercredi 26 janvier 2011. La mesure ainsi prise vise à sécuriser les ressources financières de l’Etat ivoirien et des particuliers.

Le Président de la République tient à rassurer les populations et l’ensemble des opérateurs économiques que tout sera mis en œuvre pour préserver le système financier de notre union économique et monétaire, et permettre un retour rapide à la normale.

Fait à Abidjan, le 25 janvier 2011
La Présidence

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