Légitimée ou forfaiture des réquisitions en Côte d’ivoire (1) Cas de la BCEAO

L’Afrique immense, mère des monstres, Afrique de la colonisation, Afrique des braves guerriers est depuis belle lurette le théâtre de fléaux qui font penser à certains qu’il serait le continent maudit, que dis –je, les hommes noirs seraient maudits.

Cette affirmation ne saurait prospérer car l’Afrique a vu naître de grands hommes notamment Nelson Mandela, kwame N’kruma et bien d’autres ; Nombre de grands hommes de ce monde ont des ascendants africains, je citerai l’exemple le plus emblématique celui de Barack Hussein Obama, actuel président des USA, première puissance mondiale. Force est de constater qu’en dépit des efforts inlassables qui sont faits ça et là tant par les africains que par la communauté internationale, certains dirigeants postcoloniaux arguant d’une souveraineté mise à mal par l’occident asservissent leurs peuples au mépris de toutes les règles démocratiques. Au nombre de ces dictateurs qui foulent au pied la volonté de leurs peuples, nous comptons le tristement célèbre, ex président accidentel de COTE D’IVOIRE, le sieur Koudou Laurent Gbagbo. Monsieur Gbagbo, candidat malheureux des élections les plus démocratiques tenues en Afrique ces dernières années, confisque le pouvoir depuis deux mois. Cet homme a officiellement tué ou fait tués entre 200 et 500 personnes à Abidjan. Il a formé un gouvernement invalide aux yeux du monde entier. Les signatures des comptes de l’état ivoirien domiciliés à la BCEAO lui ont été retiré au profit du président ivoirien son excellence Alassane Dramane. A l’heure ou nous rédigeons cet article des discussions sont encours en vue d’une action militaire imminente pour déloger cet individu qui terni un peu plus l’image de l’Afrique et en particulier de l’ivoirien, réputé par le monde comme un homme éduqué, accueillant et épris de justice et de liberté.

Par un communiqué de son camp, Gbagbo « le boulanger » réquisitionnait une partie des agences nationales de la BCEAO. Dans les heures qui ont suivi ce communiqué des pillages ont été effectués dans les agences sous contrôle de Gbagbo. Des milliards appartenant à l’ensemble des ouest africains ont été emportés par les forces armées fidèle au boulanger. Depuis peu, des chars de guerre sont positionnés devant lesdites agences.

Une question nous vient immédiatement à l’esprit :

Quels sont les conséquences d’un tel acte ?

Notre réponse se fera par une double approche : une approche juridique et une approche internationale

L’approche juridique

Sans faire un étalage du traité de l’UEMOA reltif aux agences BCEAO sur le territoire de l’union, nous tenons a rappeler que la BCEAO, Institut d’émission commun au Bénin, au Burkina Faso, à la Côte d’Ivoire, à la Guinée-Bissau, au Mali, au Niger, au Sénégal et au Togo, est un établissement public international régi par les dispositions du Traité de l’UMOA du 20 janvier 2007, des Statuts et du Protocole relatif aux privilèges et immunités de la Banque Centrale qui y sont annexés et en font partie intégrante. Aux termes de ces textes « les locaux de la Banque Centrale sont inviolables ».

En l’espèce, Gbagbo et ses forces ont violés les termes du traité signés et ratifiés par notre pays. Gbagbo est purement et simplement un contrevenant aux normes internationales. Cet acte est intolérable et sera puni.

Quid de l’approche international

Selon un adage « l’union fait la force », cette assertion se vérifie sur le plan mondial ; les européens ont crée l’union européenne. Cette Union s’entend par l’usage d’une monnaie commune ; la libre circulation des biens et des personnes. L’euro n’est-elle pas la monnaie le plus forte devant le dollar et le Yuan. Le niveau de vie des européens n’est-il pas le meilleur après celui des américains. Les systèmes de sécurité sociale ne sont-ils pas les meilleurs au monde ? C’est ensemble que les Etats arrivent à relever les défis. L’union européenne a permis de sauver un pays comme la Grèce qui traversait la pire crise de son histoire. Les bienfaits de l’union de plusieurs états dans une région donné est gage de succès et de prospérité pour l’ensemble de leurs populations. Seule l’union permet d’affronter les défis de la mondialisation. Gbagbo et ses partisans se cachant derrière un pseudo-nationalisme sabotent le travail accompli par les pères fondateurs des Etats de la CEDEAO.

En définitive, il apparaît clairement que le sieur Gbagbo a pour seul objectif de détruire notre pays, c’est donc pourquoi nous pensons que le devoir des états africains membre de la CEDEAO de déloger cet imposteur du palais présidentiel.

Le Dozo De Nantes

Fait à Paris, le 28/01/2011

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