Yopougon présence annoncée du commando invisible: les parlements et agoras se vident

L’Intelligent d’Abidjan

Deux précautions valent mieux qu’une, la prudence est mère de sûreté. Depuis l’annonce des rumeurs de la présence du commando invisible à Yopougon, les patriotes s’organisent et restent sur le qui vive.

C’est ainsi que les parlements et agoras se vident plus tôt que d’habitude. Il s’agit de rentrer sur sa base pour organiser les choses et s’organiser. Lors des échanges du CECOS avec la presse, les responsables de la sécurisation d’Abidjan avaient indiqué que la vigilance devrait être de mise à Yopougon. En application de cette décision, les patrouilles de la Brigade de maintien de l’ordre (BMO) de cette unité des Forces de défense et de sécurité se multiplient dans la commune. Dans la foulée, les intentions du commando invisible ont été révélées. « Yopougon reste véritablement un bastion et un symbole pour La Majorité Présidentielle. D’ailleurs, Blé Goudé y dispose d’une résidence principale. Prendre donc des dispositions et des précautions ne peut signifier panique, ni péril en la demeure », expliquent des patriotes, qui estiment que la commune reste gouvernée et que les rebelles qui s’y aventurent seront mis hors d’état de nuire. Joint hier, Jean Marie Konin, président de la Fédération nationale des parlements et agoras de Côte d’Ivoire (FENOPACI) a fait certaines précisions quant à la fermeture des espaces de libre expression plus tôt. « La fermeture des parlements et agoras plus tôt que d’habitude n’a rien à voir avec l’infiltration de Yopougon. Nous savons que les rebelles, des éléments de Koné Zacharia et de Cherif Ousmane, appuyés des snipers Français noirs venus d’Afghanistan sont à Wassakara et Port-Bouët II. Mais, le fait est que les Ivoiriens suivent beaucoup de journal télévisé de 20 heures. Avant, les parlements et agoras restaient ouverts jusqu’à 21 heures ou 22 heures. Mais, compte tenu du journal télévisé de 20 heurs qui est dense en ce moment et dans lequel on ne voit pas de visages de rebelles, les Ivoiriens suivent plus le journal. Nous avons donc aménagé notre programme, de sorte que les parlements restent ouverts de 16 heures jusqu’à 19h 30, pour permettre aux Ivoiriens de suivre le journal télévisé. Sinon ce n’est pas à cause du commando qui a infiltré Yopougon, Abobo, Treichville et Koumassi », a expliqué le président de la FENOPACI. Jean Marie Konin va plus loin pour dire que dans tous les espaces, des dispositions sécuritaires sont prises, d’autant plus que les groupes d’autodéfense assurent la sécurité dans la commune, après leurs séances quotidiennes d’entrainement.

Charles Kouassi et Olivier Dion

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