Téléphonies mobiles, les entreprises énumèrent leurs difficultés

La crise post-électorale que vit la Côte d’Ivoire depuis novembre 2010 a fortement perturbé les entreprises. Celles de la téléphonie mobile ne sont pas en reste. Leurs installations et autres agences situées en zones rebelles ont été pillées et saccagées par les rebelles à la solde de Alassane Dramane Ouattara et de Guillaume Soro. Conséquences, certaines de ces entreprises ont décidé de libérer leur personnel en Contrat à durée déterminée (Cdd). Quand d’autres ont décidé de réduire le salaire de leur personnel afin de sauver les meubles. L’Etat ivoirien, soucieux d’aider ces entreprises à exercer dans la quiétude a décidé face à cette situation, à travers le gouvernement dirigé par le Premier ministre Gilbert Aké N’Gbo, de réagir. Mercredi dernier, lors d’une réunion avec les différents responsables de ces sociétés de téléphonies sur l’opération d’identification de leurs abonnés, le ministre des Nouvelles technologies, de l’information et de la communication, Ettien Amoikon a demandé à ses hôtes de lui faire parvenir dans un bref délai, des détails sur leurs entreprises. Ces documents doivent porter des éléments suivants : le nombre d’employés (nationaux et non nationaux), le taux de couverture sur le territoire, la date de l’ouverture commerciale de la société, le chiffre d’affaires, les difficultés rencontrées, les états financiers, des infrastructures, les dettes, l’impact de la crise sur leurs activités et les perspectives. Pour le ministre Ettien Amoikon, l’Etat à travers tous ces renseignements qui seront fournis, se penchera sur les difficultés de chacune d’entre elle. Une idée qui a été vivement saluée par les opérateurs. Cette idée du gouvernement ne doit pas s’arrêter en si bon chemin. Elle doit prendre en compte les entreprises citoyennes. Qui, malgré la situation difficile que traverse la Côte d’Ivoire, ont pu et su maintenir leurs activités. Comme ce fut d’ailleurs le cas en novembre 2004. Où, des entreprises françaises, malgré l’appel lancé de Jacques Chirac de délocaliser leurs activités vers d’autres cieux sont restées en Côte d’Ivoire pour exercer.

Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr

Le Temps

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