Côte d’Ivoire: nombreuses tueries et exactions depuis 2002

nouvelobs.com

Plusieurs organisations des droits de l’Homme ont dénoncé des tueries et exactions en Côte d’Ivoire depuis 2002:

– 29 oct 2002: Amnesty International dénonce le massacre à Daloa (centre-ouest) de plusieurs dizaines de civils originaires du nord du pays et appelle forces loyalistes et rebelles à cesser les exactions contre les civils.

Daloa était brièvement tombée à la mi-octobre aux mains des rebelles qui se sont emparés de la moitié nord du pays après leur tentative ratée de renverser le régime du président Laurent Gbagbo le 19 septembre.

– 23 nov: Les associations des droits de l’Homme s’inquiètent des agissements d' »escadrons de la mort » qui ont fait plusieurs dizaines de victimes à Abidjan.

– 5 déc: Un charnier est découvert par l’armée française à proximité du village de Monoko-Zohi (ouest), près de la ligne de front entre rebelles du nord et forces du gouvernement.

– 7 déc: L’agence missionnaire Misna fait état d’un charnier près de Bouaké (centre).

– 26 fév 2003: Amnesty International affirme qu’une soixantaine de gendarmes et une trentaine de leurs enfants ont été tués en octobre à Bouaké par des rebelles, qui démentent.

– 2 août 2004: L’Opération des Nations unies (Onuci) révèle l’existence de trois charniers contenant au moins 99 corps après avoir enquêté sur des affrontements opposant deux factions de la rébellion dans le nord en juin.

– Début juin 2005: Des violences entre Dioula, originaires du nord, et Guéré, l’ethnie locale, font, selon des sources officielles, plus d’une centaine de morts dans la région de Duékoué (ouest). Les violences entraînent des déplacements massifs de populations.

– 8 mai 2006: Plus de 500 paysans d’ethnie baoulé tués depuis deux ans dans des conflits intercommunautaires dans l’ouest (chefs de la communauté).

– 12 déc: Le bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU s’inquiète de « la reprise des attaques, tueries et affrontements » dans l’ouest, parlant de « plusieurs dizaines de morts » ces derniers mois.

– 23 déc 2010: Le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU dénonce les « atrocités » commises au lendemain du second tour de l’élection présidentielle (novembre) « dont des enlèvements, disparitions forcées, détentions arbitraires, exécutions sommaires, actes de violence sexuelle, interdiction des réunions pacifiques, assassinats et destructions de propriétés ».

– 1er avr 2011: L’ONU craint de « graves violations des droits de l’Homme » commises par les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), les pro-Ouattara, en particulier dans l’ouest. Les forces d’Alassane Ouattara, président reconnu par la communauté internationale, ont pris le contrôle de quasiment tout le pays, à l’exception de bastions de fidèles de Gbagbo à Abidjan.

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) annonce qu' »au moins 800 personnes » ont été tuées le 29 mars lors de violences intercommunautaires à Duékoué.

– 2 avr 2011: Le gouvernement de Ouattara affirme avoir découvert « de nombreux charniers » dans l’ouest du pays, notamment à Toulépleu, Bloléquin et Guiglo, accusant les partisans de Gbagbo d’en être responsables.

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