Des tirs sporadiques ont été entendus dans la nuit de mardi à mercredi dans plusieurs quartiers d’Abidjan en dépit du cessez-le-feu en vigueur depuis mardi.
Des témoins ont fait état de crépitements d’armes à Yopougon (quartier pro Gbagbo) et dans le secteur de la base maritime de Locodjoro.
« Les forces de défense et de sécurité (Fds), forces pro-Gbagbo ne tirent plus. Mais il y a des jeunes miliciens (jeunes pro-Gbagbo) qui détiennent des armes et qui ne sont pas prêts à abandonner », a confié un habitant de Yopougon Niangon.
D’autres tirs ont été également signalés mercredi matin dans la commune de Cocody, dans les environs de l’école de police et de l’université.
« Un groupe d’étudiants de la fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci, fédération estudiantine pro Gbagbo) ont tendu une embuscade à des éléments des Forces républicaine de Côte d’Ivoire (FRCI), forces pro Ouattara qui étaient de passage. Il y a eu des escarmouches mais le calme est revenu », a soutenu un riverain.
Outre les tirs et incidents isolés, la ville d’Abidjan se trouve plongé dans un calme précaire au lendemain du cessez-le-feu.
Toutefois, la tension monte de façon progressive avec l’assaut lancé sur la résidence de Gbagbo par les forces pro-Ouattara après l’échec des négociations relatives aux termes de son départ.
La France a exigé que Gbagbo se rende et qu’il signe un document de renonciation au pouvoir, mais le président sortant ivoirien a refusé de reconnaitre son rival Alassane Ouattara comme vainqueur de l’élection et a rejeté cette exigence. (Xinhua)
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