CALIXTHE BEYALA: DE CHARYBDE EN SCYLLA

Notre appel à l’endroit de cette dame, à l’évidence, est restée lettre morte. Invitée il y a de cela quelques semaines par Robert MENARD sur le plateau de la chaîne française d’information iTELE pour justifier son incompréhensible soutien aux dictateurs invétérés Laurent GBAGBO et Muammar Al-KADHAFI qui n’ont eu de cesse, durant le temps qu’ils ont passé à la tête de leur pays, de martyriser, massacrer leur peuple, mue par une colère incoercible symptomatique d’une carence d’arguments persuadants, elle a menacé de s’en aller si le journaliste s’obstinait à l’enquiquiner. De la part de quelqu’un réclamant le statut d’intellectuel, c’est tout simplement affligeant.

L’Afrique est vraiment mal partie ; tout se passe comme si elle était condamnée par un funeste destin à ne couver que des individus à la fois putrides et ingrats œuvrant au jour le jour à sa déliquescence, sa décrépitude. Sans hyperbole, cette femme est d’une mauvaise foi désarçonnante. Dans ses rares et difficiles tentatives de légitimation de son insensée position, elle a débité tellement de contrevérités et d’énormités qu’elle a fini par nous convaincre sur son incapacité à tenir un débat, à mener une réflexion sérieuse, objective, véridique, nullement entachée de passion. Ce qui certifie les nombreuses accusations de plagiat d’œuvres littéraires dont elle a déjà eu à répondre devant les juridictions compétentes. Enivrée par les quelques billets de banque dont elle a pu bénéficier pendant son séjour à Abidjan de la part de Laurent GBAGBO et peut-être, puisqu’on dit qu’elle  »excelle » aussi dans ce domaine, d’une nuitée sexuelle endiablée, Calixthe semble avoir perdu tout sens discursif, du raisonnement. Elle a même poussé l’outrecuidance jusqu’à asserter qu’elle est panafricaniste tout comme Laurent GBAGBO et Mouammar KADAFFI, et qu’elle s’insurge contre les ingérences occidentales dans les affaires africaines. Nous ne savons pas si vous maîtrisez réellement le sens de la notion de panafricanisme parce que nous avons l’impression que vous ne savez pas de quoi vous parlez, chère Calixthe. Nous l’avions déjà signifié dans la dernière lettre que nous vous avons adressée, vous n’êtes pas du tout au fait de l’être intime et profond de ce psychopathe, ce forcené de Laurent GBAGBO. Comme vous semblez n’avoir rien compris du tout au cours magistral que nous avons produit pour vous éclairer sur l’homme Laurent GBAGBO, nous nous faisons encore l’effort d’y revenir, la répétition étant pédagogique.

Tout en ce monsieur est faux. L’affabulation étant son monde de prédilection, il y a toujours eu un profond abîme entre ce qu’il dit et ce qu’il pense in concretto. D’une hypocrisie déconcertante, il n’a jamais été sincère dans ses rapports, trahissant au quotidien amis, épouses, enfants, militants, compagnons de lutte, mère, père… Le général GUEI n’a pas eu tort de lui prédiquer le pseudonyme de boulanger qui roule tout le monde dans la farine. Démagogue jusqu’à la moelle, le panafricanisme auquel il n’a d’ailleurs jamais cru, parce que foncièrement xénophobe, n’est qu’un fond de commerce pour lui, un honteux clientélisme visant à augmenter son influence, son électorat.
Il ne faut pas oublier qu’une bonne partie de la population ivoirienne est issue de l’immigration. La Côte d’Ivoire est un véritable melting-pot dû à la politique d’ouverture, la réelle vision panafricaniste échenillée de tout calcul politicien du père de la Nation, SEM Félix HOUPHOUËT-BOIGNY. Laurent GBAGBO a consacré le plus clair de son temps, pendant les dix années qu’il a tenu les rênes du pouvoir dans ce pays, à pourchasser, à réifier, pis, à abattre froidement les populations allogènes, aidé dans sa tâche par sa confrérie d’illuminés, ses chiens de guerre, sa horde d’individus sectaires illégalement nourris et blanchis sur le dos du contribuable ivoirien. Est-ce cela la quiddité du panafricanisme, pour votre mentor et vous ? Qui plus est, son programme de gouvernement a été essentiellement fondé sur la ségrégation des ivoiriens, la catégorisation des citoyens, le rejet systématique des peuples immigrés en leur infligeant le martyre et toutes sortes d’humiliations. Nous ne sommes pas en train d’affabuler car nous détenons des preuves parlantes de tout ce que nous disons. Laurent GBAGBO et votre rivale Simone ont complètement écorné l’image d’antan coruscante de ce pays. De par leurs attitudes irresponsables, leur inhumanité manifestée par des crimes odieux, leurs fadaises ont fini par jeter l’opprobre sur ce pays naguère, si prospère, si stable, si paisible, envié par toute la sous-région et même au-delà. Ils ont tout mis sens dessus dessous. C’est une parenthèse de notre jeune histoire politique à très vite refermer. Sans attiger, la Côte d’Ivoire est comparable aujourd’hui à une République bananière, un Etat voyou où des étudiants transmués en miliciens (FESCI), des mercenaires recrutés et lourdement armés par votre  »surhomme » Laurent GBAGBO, le panafricaniste, souverainiste, indépendantiste, africaniste…, sèment partout la désolation, l’affliction en pillant et tuant d’innocentes personnes.
Encore une de vos balourdises proférée lors de l’émission que nous nous emploierons à déconstruire. Vous vous êtes permise, avec une arrogance caractérisée qui, d’ailleurs, est la marque déposée d’individus de votre espèce (votre demi-dieu Laurent GBAGBO et vous) de taxer Monsieur Alassane OUATTARA d’assassin qui a perdu les élections et qui refuse pour ce faire le recomptage des voix demandé par SEPLOU pour ne pas que sa supercherie soit découverte. Cela ne nous surprend guère car il n’y a pas pire aveugle que celui qui refuse de voir. Endoctrinée et ensorcelée par les mensonges puants servis à satiété par ce suppôt de Lucifer, vous avez simplement perdu le sens de la réalité. C’est grave et ignominieux de la part d’une écrivaine censée véhiculer des valeurs par le biais de ses productions littéraires. Vous avez complètement failli à votre mission et c’est lamentable. Mais cela ne saurait, dans une certaine vision, étonner, puisque tel un automate, votre plume consiste quintessentiellement à reprendre servilement les créations, les trouvailles d’honnêtes personnes, de vrais intellectuels qui passent des nuits blanches à conceptualiser, à concevoir. Michel DRUCKER est à saluer, à féliciter pour s’être débarrassé de vous comme on se défait d’un objet usagé parce que vous ne méritez point un homme d’une telle élégance, d’un tel professionnalisme, d’un tel humanisme, d’une telle sympathie.
Retenez-le une fois pour toutes parce que si vous vous avisez derechef à vous attaquer à Monsieur OUATTARA, nous serons encore plus caustique avec vous la prochaine fois. Nul n’est parfait. Toutefois, sans surenchère, Monsieur Alassane Dramane OUATTARA est magnifié par le monde entier, les soutiens venus tous azimuts pendant la crise postélectorale en sont des indices éloquents, pour son pacifisme, sa probité, son honnêteté, ses connaissances profondes des milieux financiers et bancaires. C’est un véritable homme d’Etat, un rassembleur, un messie dont la transcendance a certes fait cadeau à la Côte d’Ivoire mais dont toute l’Afrique devrait normalement s’enorgueillir d’autant plus qu’il s’est occupé de nombreux pays africains, européens et même asiatiques lorsqu’il occupait encore les fonctions de Directeur général adjoint au FMI. Vous comprenez donc, chère Calixthe, qu’entre votre vaurien et voyou de Laurent GBAGBO et lui, il n’y a pas de comparaison possible. La précellence de Monsieur OUATTARA vis-à-vis de cet histrion que vous ne cessez d’ascenser est astronomique. C’est le rapport, comme le disent nos sages, du poisson séché et l’eau de mer. Profondément croyant et attaché aux valeurs de l’intégrité, de la vérité, Monsieur OUATTARA n’est pas homme à s’arroger une victoire qui ne lui revient pas de droit. Ouvrez grandement vos oreilles et vos yeux certainement obstrués par la fange de la compromission ! Monsieur Alassane OUATTARA a bel et bien gagné ces élections, victoire certifiée par la CEI, l’ONU par la voix de Messieurs Y. I CHOI et Ban Ki-MOON, la CEDEAO, l’UE et en dernière instance, par l’UA suite à une mission d’experts envoyés en Côte d’Ivoire pour une réévaluation, demande formulée par le christ de Mama lui-même. Que voulez-vous d’autre, chère Calixthe ? Peut-être une mission certificatrice de Dieu lui-même ? Mais il l’a déjà fait à travers les signaux qu’il ne cesse de vous envoyer et que vous refuser de décrypter, d’admettre. Le peuple a définitivement tranché : GBAGBO a été battu à plate couture avec une marge différentielle de plus de quatre-cents mille voix (400. 000 voix) et il le dit lui-même en privé à ses proches. La forfaiture à tout de même ses limites ! Cette offensive menée par les forces républicaines dans l’optique d’installer le Président démocratiquement élu dans son fauteuil, est pleinement justifiée, toutes les tentatives de résolution pacifiques ayant buté sur le parapluie d’entêtement, d’indifférence, mieux de mépris du Machiavel des lagunes, s’adonnant entre-temps, comme à une activité sportive, à des tueries sans nom. Au lieu de vous en prendre iniquement à ce Monsieur incapable de faire du mal même à une mouche et que votre paria de GBAGBO envie hypocritement, vous auriez mieux fait de lui demander de rendre le pouvoir qu’il a usurpé quatre mois durant, nous polluant ainsi l’existence et aggravant les difficultés matérielles dans les ménages. Cela lui aurait évité cette humiliation historique qu’il a essuyée le lundi 11 Avril dernier, devant toutes les cameras du monde, suppliant le commandant TOURE Hervé de ne pas lui porter le coup fatal et se faire vêtir comme un enfant encore sous la férule parentale, par le commandant OUATTARA Issiaka dit  »Wattao ». Et son épouse, comme une vulgaire prisonnière, traînée à même le sol par des soldats, visiblement excédés par leurs pratiques, dans une robe certainement de nuit, laissant poindre, au moindre geste brusque, de vieilles cuisses desséchées et répugnantes ayant souffert du pouvoir corrosif du flux impitoyable du temps. Quelle chute ! Le vœu que nous couvions in petto a été exaucé. Sa guenon d’épouse qui vous ressemble étrangement, quelques-uns de ses fidèles (les autres encore introuvables mais qui n’échapperont pas aux mailles des filets dressés pour les capturer tous) ont été pris vivants et le séjour viager qu’ils passeront dans les geôles gelées de la Haye leur permettra de méditer leurs nombreux crimes crapuleux.

Quant au sieur KADHAFI que vous vous échinez, suite à votre soutien à GBAGBO, à louer pour son combat panafricaniste, souverainiste, pour la liberté, vous êtes encore dans le panneau.

Qu’est-ce qui vous arrive ? Avez-vous perdu tout contact avec la réalité ? Si, nous croyons comprendre : il a beaucoup de pétrole et d’argent, KADHAFI, quoique physiquement insignifiant et moralement monstrueux. Mais qu’importe ! Il a suffisamment de pécules même si c’est un indécrottable criminel. Pour vous Calixthe, cela est largement suffisant pour se fendre dans une apologie creuse et diarrhéique à son honneur, synonyme de consistants subsides à empocher et peut-être, aussi quelques coups de reins rageurs et déclencheurs d’une volupté orgasmique, arrosée de bon vin. Votre cher KADHAFI, nous sommes désolé, est un infâme tueur, financier attitré du terrorisme international et qui, pendant quarante-deux ans, a imposé à son pays une dictature sanguinaire effroyable. L’hécatombe journalière commise par lui et ses machines à tuer ces jours-ci, achève de convaincre sur son cynisme, son irrespect pour la vie humaine. Et, c’est un tel individu que vous osez ériger en modèle ? Est-ce un tel message qu’un écrivain ou une écrivaine doit apporter à sa masse lectrice ? Vous avez également admonesté les frappes aériennes occidentales qui, selon votre curieuse logique, sont inappropriées et inopportunes. Il fallait donc s’enfermer dans un mutisme et une inaction complices et laisser l’aviation de ce déséquilibré mental décimer une population civile qui ne réclame qu’un mieux-être, un peu plus de liberté de parole, de mouvement ! Insolite conception de l’humanité ! Vous devriez le savoir, chère Calixthe, devant l’humanitaire, la rhétorique de l’ingérence et vos thèses farfelues de souverainisme, d’indépendantisme alors que vous fuyez vos pays exsangues au profit de ces nations occidentales que vous invectivez pourtant, s’estompent, deviennent caduques. D’ailleurs, dites-moi, que faites-vous en France ? Pourquoi avoir pris la nationalité française, madame la panafricaniste, la souverainiste, l’indépendantiste ? C’est de la France que vous allez développer le Cameroun qui croule sous le poids de la dette extérieure, la mal gouvernance, les détournements de deniers publics, une misère sans cesse grandissante ? Malgré son incompétence qui crève les yeux, Monsieur Paul BIYA tient les rênes du pouvoir depuis vingt-neuf ans à coup de transgression et de falsification de la loi fondamentale. C’est sur ce terrain qu’on vous attend ; mais vous n’en direz rien parce que vous vouez un attachement obsessionnel aux despotes qui se perpétuent au pouvoir en immolant leur peuple sur l’autel de leurs intérêts personnels. Quoi qu’il en soit, il faut que vous sachiez que vous êtes tombée très bas, Calixthe. La dignité ne se marchande pas. Encore une fois, ressaisissez-vous ! Dites à vos frères et sœurs camerounais qui ruent à tout va dans les brancards contre Monsieur OUATTARA sur les chaînes de télévision  »Vox Africa » et  »Equinoxe TV », de nous coller la paix. Occupez-vous de votre pays qui va de décrépitude en décrépitude.
Nous espérons que tout ce qui a été dit va vous rabattre définitivement le caquet. Nous répondrons désormais à chacune de vos piques à l’endroit de Monsieur OUATTARA. Nous vous en faisons le serment et ce ne sont pas les arguments, le savoir encore moins les informations qui nous font défaut. A bon entendeur salut !

DIARRA CHEICKH OUMAR
E-mail : sekdiasek@gmail.com

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